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Le blog de Bernard SARLANDIE

Son corps est à elle.

31 Décembre 2020, 14:58pm

Publié par Bernardoc

Après le vote sénatorial qui a fait exploser de joie les femmes (je n'ai pas vu d'homme sur les photos) à Buenos Aires, un point sur l'avortement dans le monde.

D'abord, en Amérique latine, l'IVG est autorisée à Cuba, au Guyana, au Mexique, à Porto-Rico, en Uruguay, et donc maintenant en Argentine. En revanche, l'avortement demeure interdit à Haïti, au Honduras, au Nicaragua, en République dominicaine, au Salvador et au Surinam. Pour les autres pays, il est autorisé sous conditions.

Aux USA, légalisé en 1973, certains états mettent tout en œuvre pour le décourager, voire rendre sa pratique impossible. Il est libre au Canada.

En Europe, Andorre, Malte, le Vatican et St Marin l'interdisent. Il est libre en France, et dans 28 autres pays.

L'Afrique est très divisée : interdit aux Comores, au Congo, à Djibouti, au Gabon, en Guinée Bissau, à Madagascar, en Mauritanie et au Sénégal, l'Angola, le Cap vert, le Mozambique, la République sud africaine, Sao Tome et Principe ainsi que la Tunisie l'autorisent. On voit que l'influence de l'ancien colonisateur n'a rien à voir.

En Asie, seules les Philippines l'interdisent totalement.

Dans le Pacifique, L'Australie et la Nouvelle-Zélande montrent l'exemple de la liberté. Lorsque j'étais en Polynésie dite « française » dans les années '80, l'IVG n'était pas autorisée. J'ignore ce qu'il en est maintenant.

Mais n'oublions pas : ce droit est régulièrement remis en cause, comme on l'a vu en Espagne et en Pologne, et des mobilisations sont nécessaires pour maintenir ces conquis sociaux.

Et ce n'est pas fini...

 

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100 vaccinés en 3 jours.

30 Décembre 2020, 15:27pm

Publié par Bernardoc

Si l'on continue à ce rythme il faudra plus de...5 000 ans avant d'avoir vacciné la totalité de notre population ! Si seulement la moitié des Français souhaite se faire vacciner (l'autre moitié se tournant vers les prières, les tisanes ou l'eau bénite) il faudra attendre plus de 20 siècles pour les satisfaire. Vraisemblablement, je ne serai plus là.

Je ne peux m'empêcher de m'interroger sur ces annonces de vaccination massive : encore une fois ne s'agit-il pas d'un mensonge gouvernemental dans la droite ligne de ce qu'on entend depuis janvier ? Avec les mêmes mises en scène théâtrales télévisuellement diffusées : construction de super congélateurs, arrivée mystérieuse des vaccins par des itinéraires différents à chaque fois, avec escouade militaire pour les défendre, vaccins stockés dans des entrepôts gardés par l'armée, toute la presse présente lors de la première injection dans un des trois endroits sélectionnés,...

Mais qui pourrait avoir envie de s'en prendre aux vaccins ? Des « antivax » ? Je n'y crois pas. Des membres du grand banditisme qui pourraient les monnayer auprès de gens aux abois ? Je suppose que les doses sont méticuleusement référencées et qu'ils seraient vite repérés dans l'hexagone. Des mafias étrangères pour les écouler ailleurs ? Mais pourquoi s'en prendre aux vaccins européens alors que d'autres vaccins, sans doute tout aussi efficaces, sont disponibles en Chine et en Russie ?

Peut-être suis-je trop naïf, mais mes interrogations ne sont que la conséquence de la perte totale de confiance en ceux qui nous gouvernent. Quand je travaillais j'avais coutume de dire que ma confiance était accordée d'emblée à chacun, mais que si elle était trahie, il serait très difficile de la regagner. Eh bien je vois que le gouvernement n'est décidément pas sur le bon chemin.

Et dire que dans deux ans Macron va être réélu...

Et ce n'est pas fini...

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La coopérative Railcoop veut relancer des lignes de train

29 Décembre 2020, 14:35pm

Publié par Bernardoc

Très bon article dans La Croix d'hier. Mais je n'avais pas attendu de le lire pour acquérir des parts sociales de cette coopérative qui, hélas, est obligée de se positionner pour pallier aux abandons de ce qui fut un grand service public issu du front populaire : la SNCF. Je me demande si les deux villes écolos terminus ont adhéré à la coopérative, respectivement pour 1 300 et 2 600 parts sociales (rappelons que dans une coopérative chaque sociétaire a droit à UNE voix, quel que soit le nombre de parts paossédées). Rejoignez-nous !

C’est l’histoire d’un Petit Poucet du rail qui s’immisce au milieu de mastodontes industriels. Alors que seuls de grands groupes étaient attendus pour venir chatouiller les essieux de la SNCF après la fin de ses derniers monopoles, nul n’imaginait qu’une douzaine de personnes réunies en février 2019 dans la salle des fêtes de Blars, un village du Lot de 140 habitants, allaient imaginer une compagnie ferroviaire coopérative.

Neuf mois plus tard, la première société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) française dédiée au chemin de fer, Railcoop, est pourtant née. Son objectif : rouvrir en 2022 la ligne de train à vitesse classique entre Lyon et Bordeaux fermée en 2014 par la SNCF.

Pendant ces neuf mois, l’équipe de Railcoop a construit son modèle économique, étudié d’autres lignes possibles et rencontré le ministère des transports, l’Autorité de régulation des transports et SNCF Réseau, la branche de la SNCF chargée de gérer l’infrastructure et d’attribuer des horaires aux opérateurs ferroviaires…« On nous a reçus avec bienveillance, souvent aussi avec curiosité et amusement », sourit Nicolas Debaisieux, directeur général de Railcoop et l’un des pionniers de Blars.

Ce fonctionnaire du ministère de la transition écologique s’est mis en disponibilité il y a trois ans, préoccupé par la contradiction qu’il dit ressentir entre « l’urgence à agir contre le réchauffement climatique et le temps long du politique. » Il s’installe alors dans le Lot pour réfléchir à de nouveaux modes d’action. C’est là qu’il rencontre des personnes venues de divers horizons : cheminots, militants de l’économie sociale et solidaire (ESS), défenseurs de l’environnement.

« Le train réunit nos convictions, explique-t-il. Nous promouvons un mode de transport vertueux en désenclavant des territoires ruraux. Et l’économie sociale et solidaire nous sert de moteur. » Dans les statuts, 57,5 % des bénéfices doivent être réinvestis et l’échelle des salaires ne doit pas excéder un rapport d’un à sept.

« Le statut de société coopérative d’intérêt collectif est le seul permettant à une entreprise privée d’accueillir au capital des personnes physiques mais aussi des collectivités locales, relève Dominique Guerrée, président du conseil d’administration de Railcoop et acteur expérimenté de l’ESS, qui était lui aussi au début de l’aventure. C’est important que ces dernières accompagnent le projet. » Si la part sociale est de 100 €, Railcoop demande aux collectivités d’en souscrire le nombre nécessaire pour que cela corresponde à une valeur minimale de 50 centimes d’euros par nombre d’habitants.

Pour choisir le Bordeaux-Lyon, Railcoop s’est basé sur des études de consultants. « En regardant les dynamiques démographiques et économiques de ces métropoles, ainsi que les flux aériens qui les relient, nous sommes convaincus du très fort potentiel de cette liaison », assure Alexandra Debaisieux, la sœur de Nicolas, venue apporter son expérience de l’ingénierie financière.

Railcoop mise sur au moins 690 000 voyageurs par an avec 3 allers et retours quotidiens desservant de multiples gares, dont celle de Gannat, dans l’Allier. Cette ville de 6 000 habitants est la première collectivité locale à être devenue sociétaire. « Ce train est une chance pour attirer ou fidéliser les entreprises, séduire les touristes et offrir plus de mobilité aux jeunes pour trouver emplois et stages, se réjouit Véronique Pouzadoux, la maire divers droite. Aujourd’hui, il n’est pas possible d’aller directement en train dans notre capitale régionale, Lyon, à deux heures de voiture. »

Installée dans une pépinière d’entreprises près de Figeac (Lot), Railcoop s’étoffe. Elle vient d’embaucher son responsable de la sécurité ferroviaire. Ancien de la SNCF et de l’Établissement public de sécurité ferroviaire, Jérémy Auguy travaillait à l’activité fret des chemins de fer luxembourgeois quand il a accepté, il y a trois mois, de rejoindre la coopérative. « J’ai été convaincu à la fois par la personnalité des membres de Railcoop et par la possibilité de participer à un projet ferroviaire ayant du sens », dit-il.

Trente-deux sociétaires avaient embarqué au départ du train de Railcoop en 2019 pour un capital social de 53 000 €. Ils sont aujourd’hui 3 000 et le capital atteint environ un million d’euros. Il faudra recourir à d’autres modes de financement, notamment l’endettement. Le Lyon-Bordeaux demandera à lui seul 80 salariés et un fond de trésorerie de 5 millions d’euros nécessaires au lancement. Le coût annuel de fonctionnement est estimé entre 20 à 30 millions d’euros.

L’entreprise peut-elle être rentable ? « Le coût d’exploitation d’un train TER de la SNCF est en moyenne de 25 € par kilomètre, indique l’économiste des transports Yves Crozet, professeur émérite à Sciences-Po Lyon. Railcoop pense arriver à 19 €. » La coopérative compte notamment réaliser ces gains de compétitivité grâce à une utilisation intensive des rames, sans doute louées au début.

« Il leur faudra quand même trouver assez de passagers pour rentabiliser les voyages, ce qui n’est pas certain dans des territoires où prendre la voiture est si facile », dit l’économiste. En outre, le temps du voyage entre Lyon et Bordeaux, sera, avec 6 h 47 de trajet, plus long qu’en TGV avec la correspondance à Paris (moins de 5 heures). « Nous sommes persuadés qu’il y a une forte appétence pour des voyages directs, plus reposants et à des prix compétitifs », assure Alexandra Debaisieux qui évoque un billet Bordeaux-Lyon à 38 €.

Pour aspirer à la licence d’opérateur pour trains de voyageurs, le capital de Railcoop doit atteindre 1,5 million d’euros. Mais elle peut déjà faire rouler des trains de fret et pense ouvrir une ligne en 2021 entre Figeac et Toulouse. Si le « Lyon Bordeaux » tient ses promesses, la coopérative vise ensuite un Toulouse-Rennes et un Lyon-Thionville.

La libéralisation du rail en France

2006. Ouverture complète du fret à la concurrence.

2009. Libéralisation du transport de voyageurs sur des lignes internationales. Un opérateur peut aussi transporter des passagers entre des villes françaises si le voyage est international, par exemple entre Paris et Lyon sur un Paris-Milan.

2019. Possibilité, mais pas obligation, pour les régions ou pour l’État de lancer des appels d’offres pour l’exploitation de leurs lignes subventionnées (TER, Intercités) à la fin du contrat qui les lie à la SNCF. En 2023, l’appel d’offres deviendra obligatoire.

13 décembre 2020. Accès libre aux lignes non subventionnées.

Entre 2023 et 2039. Ouverture progressive à la concurrence des lignes d’Île-de-France.

Et ce n'est pas fini...

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Ce n'est jamais du réchauffé.

28 Décembre 2020, 15:41pm

Publié par Bernardoc

En cette période où l'on parle beaucoup de Nazareth en Palestine, il n'est pas inutile de rappeler cette lettre datant du mois de juin.

Plus de 400 universitaires juifs et israéliens ont signé un texte dénonçant l’annexion israélienne potentielle de certaines parties de la Cisjordanie comme un « apartheid ». Ils ont déclaré qu’il s’agissait d’un « crime contre l’humanité », selon les statuts internationaux.

« Représentant un large éventail de points de vue, nous écrivons notre opposition à la poursuite de l’occupation et l’intention annoncée de l’actuel gouvernement élu en Israël d’annexer des parties de la Cisjordanie, créant alors officiellement (de jure) des conditions d’apartheid en Israël et en Palestine », précisait le communiqué.

Les universitaires écrivent ensuite que « dans ces conditions, l’annexion des Territoires palestiniens va renforcer la mise en place d’un système anti-démocratique de loi séparée et inégale et de discriminations systémiques de la population palestinienne ».

Le gouvernement d’Israël va peut-être commencer la procédure d’annexion de la Cisjordanie le 1er juillet, une mesure que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis de prendre, à de nombreuses reprises. L’administration Trump a donné son feu vert à l’annexion quand elle a publié son plan de paix pour le Moyen Orient fin janvier, même si différentes personnalités de l’administration restent divisées sur le sujet.

Les dirigeants palestiniens, qui voient la Cisjordanie comme le territoire de son état, ont critiqué la décision comme étant illégale et un coup dur porté à tout futur processus de paix.

La lettre était signée par un groupe d’universitaires juifs libéraux et de gauche de l’Amérique du Nord, d’Europe et d’Israël. Parmi les signataires, on retrouve d’éminents professeurs comme Hasia Diner de l’Université de New York, Steven Zipperstein de Standford et Susannah Heschel de Dartmouth, la fille du rabbin Abraham Joshua Heschel, l’un des plus importants rabbins du 20e siècle.

« Nous voulons influencer le dialogue dans le campus et dans la culture sur la démocratie, a déclaré Zachary Braiterman, un professeur d’études juives à Syracuse et co-auteur de la lettre. Et si le gouvernement en Israël décide d’annexer le territoire et de développer des enclaves isolées de territoire palestinien sans donner aux gens le droit de voter, en tant qu’universitaires sur les études juives et d’Israël, nous voulons nous engager pour la démocratie ».

Et ce n'est pas fini...

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Erasmexit.

27 Décembre 2020, 15:24pm

Publié par Bernardoc

Mais qu'est-ce qu'ils sont cons !...en plus d'être perfides. Abandonner ce remarquable programme européen en direction de la jeunesse et au-delà, je sens que les regrets ne vont pas tarder à se manifester chez les jeunes Grands-bretons.

A moins que le gouvernement de sa gracieuse majesté ne se dise qu'en 33 ans de présence au sein de l'UE ils auront eu suffisamment d'influence pour que leur langue soit devenue le vecteur indispensable de communication parmi les 27 membres. Rappelons-nous quand même que la langue européenne parlée par le plus grand nombre est l'allemand.

Lorsque j'étais parti comme assistant en Angleterre, de Gaulle était encore au pouvoir (plus pour longtemps) et il s'était toujours opposé à l'adhésion du Royaume-Uni à l'UE (depuis la guerre, il savait à quoi s'en tenir). La quasi totalité des étudiants européens étaient comme moi : ils faisaient des études d'anglais et cette période était incluse dans leur cursus. D'ailleurs, lors de mon premier séjour je n'étais pas inscrit en fac ni dans un pays, ni dans l'autre : année sabbatique de ce point de vue.

Mais Erasmus était une autre conception : une ouverture internationale qui allait bien au-delà de la seule étude de la langue. C'est ainsi que dans un collège que j'ai dirigé j'ai pu accueillir successivement une étudiante italienne, une hongroise et une grecque, toutes langues qui n'étaient pas enseignées dans ce collège.

Lorsque j'étais élu municipal, j'ai essayé de mettre en place des projets Erasmus, mais je me suis heurté à une apathie, voire à une résistance et un refus de construire quelque chose, notamment avec nos villes jumelles, en particulier l'anglaise qui avait proprement envoyé paître le collège qui avait proposé de renouer des liens distendus.

Alors, messieurs les Anglais, bon vent, et vivement que l'Ecosse nous rejoigne.

Et ce n'est pas fini...

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Projet de développement des énergies renouvelables à Cuba

26 Décembre 2020, 15:52pm

Publié par Bernardoc

Malgré le blocus, Cuba poursuit ses efforts d'autonomie.

Extrait de la lettre hebdomadaire de Cuba coopération France du 24/12/20

 

Dans le cadre du Plan national de développement économique et social de Cuba pour 2030, le pays aspire à augmenter la part des énergies renouvelables sur son réseau électrique à 24%. La France contribue à ce projet au travers de l’Agence Française de Développement.

Pour atteindre cet objectif, les ajouts de capacité suivants ont été proposés : 755 MW de centrales à biomasse (bioélectrique) ; 700 MW de parcs solaires photovoltaïques ; 633 MW d’énergie éolienne ; et 56 MW de petite production hydroélectrique.

Actuellement, il y a 67 fermes photovoltaïques à Cuba, avec 13 autres en construction, ce qui ajoutera environ 42 MW à la capacité électrique installée existante. À l’heure actuelle, la production photovoltaïque contribue à environ 1,15% de la consommation d’énergie globale à Cuba, avec une capacité totale de 157 MW. En 2019, la production solaire atteignait 241442 MWh. Afin de produire 1 MW d’énergie solaire, il est nécessaire d’installer plus de 600 000 panneaux dans tout le pays.

Aujourd’hui, il y a quatre parcs éoliens à Cuba construits à titre expérimental avec une capacité globale de 11,5 MW, tandis qu’il y a 13 nouveaux projets en différentes phases d’exécution. Parmi les projets en cours de mise en œuvre, trois ont des investissements publics, neuf des investissements étrangers et un est toujours en négociation. Il y en a 10 en phase de préparation, ce qui portera la capacité globale à 375 MW.

Le potentiel hydroélectrique de Cuba n’est pas très important en raison de l’absence de rivières et de réservoirs riches. Aujourd’hui, 147 centrales hydroélectriques sont en service d’une capacité globale de 68,3 MW, tandis que deux centrales hydroélectriques de 4 MW sont en construction et on prévoit d’ériger 13 autres centrales d’une capacité totale de 10,1 MW. En outre, d’autres projets sont en cours d’exécution dans des sites identifiés à fort potentiel hydroélectrique, qui permettent d’atteindre les 56 MW supplémentaires prévus dans le programme de Cuba.

L’utilisation de la biomasse représentera environ 14% de la production totale d’électricité à partir de sources renouvelables, qui proviendra de la construction de 19 adjacents bioélectriques au même nombre de sucreries. Il est prévu de remplacer les systèmes de production d’électricité des sucreries dont la capacité de production de sucre est la plus élevée, afin de produire de l’électricité à partir du bioélectrique, en utilisant la biomasse comme combustible. Le bioélectrique génère l’énergie et la vapeur nécessaires à l’usine de sucre tout en recevant le carburant (bagasse de canne à sucre) et le condensat nécessaire pour fonctionner de l’usine de sucre. Le surplus d’électricité généré peut être vendu à la société d’État Union Eléctrica (UNE), récupérant ainsi l’investissement et promouvant la culture de la biomasse boisée dans le but d’étendre la production d’électricité en basse saison. Pour rendre la bioélectrique efficace, la culture de la biomasse de canne à sucre dans tout le pays sera augmentée. Récemment, le premier bioélectrique érigé à Cuba, qui est situé à côté de la sucrerie de Ciro Redondo dans la province de Ciego de Ávila, a été synchronisé avec le réseau national. Il s’agit d’une centrale électrique à biomasse de 60 MW avec deux chaudières capables de consommer chaque jour environ 2 100 tonnes de bagasse et 1 200 à 1 500 tonnes de marabout. On estime que l’usine permettra d’économiser environ 100 000 barils de pétrole par an et de réduire les émissions de dioxyde de carbone d’environ 300 tonnes par an. Cette bioélectrique devrait fournir environ 50% de la demande d’électricité de la province, alors qu’elle produit à un rendement d’environ 157 kWh par tonne de canne à sucre transformée par la sucrerie. Il générera environ 391 GWh par an, dont environ 300 GWh seront vendus à l’UNE. Aujourd’hui, deux bioélectriques de 20 MW sont en construction à Cuba. Le premier est près de la sucrerie Jesus Rabí dans la province de Matanzas, et le second est adjacent à l’usine sucrière Hector Rodriguez dans la province de Villa Clara. Les bioélectriques devraient consommer du marabout et de la biomasse forestière de juin à novembre, et de la bagasse de canne à sucre de décembre à mai, ce qui permettra un fonctionnement en moyenne de 300 jours par an. Autrement dit, le bioélectrique fonctionnera non seulement pendant la saison de récolte de la canne à sucre, consommant la bagasse accumulée pendant celle-ci, mais aussi dans le reste du temps prévu à partir de la disponibilité de la biomasse boisée. Pour cela, environ 89 200 hectares ont été identifiés à ce jour pour promouvoir la culture de la biomasse forestière. Le programme bioélectrique de Cuba, en plus d’avoir un impact définitif sur le processus de production de sucre et de fournir une énergie propre au bouquet énergétique du pays, aura également un impact positif sur l’environnement, favorisant ainsi l’accès à une énergie renouvelable sûre, durable et moderne.

Le programme de Cuba promeut également l’installation de lampes, de lumières et d’ampoules à technologie LED ainsi que l’utilisation et l’utilisation de radiateurs solaires, de cuisines à induction, de pompes photovoltaïques, d’usines de biogaz et de biodigesteurs. 

Et ce n'est pas fini...

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Season's greetings

25 Décembre 2020, 10:59am

Publié par Bernardoc

Comme on disait dans l'UE avant que les Britanniques ne nous quittent.

Et ce n'est pas fini...

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Quelques chiffres en ces temps de bamboche.

24 Décembre 2020, 12:00pm

Publié par Bernardoc

Dans le monde, entre 30 et 50% des aliments seraient inutilement gaspillés. 
Iraient à la poubelle :

  • 30% des céréales produites, 

  • 50% des tubercules des fruits et légumes,

  • 20% des oléagineux, de la viande et des produits laitiers, 

  • et un tiers du poisson. 

Le gaspillage alimentaire représenterait 1,3 milliard de tonnes par an dans le monde et 8% des gaz à effet de serre !

Et en France ? 

10 millions de tonnes d'aliments d'une valeur commerciale de 16 milliards d'euros sont jetées tous les ans sur le territoire français.
Les consommateurs seraient responsables d'un tiers de ce gaspillage. En moyenne, ils jetteraient 29 kg par personne, dont 7 kg de produits encore emballés dont la date de péremption est dépassée.

C'est une perte de 108 € par individu en moyenne. Cela veut dire que dans les familles, ces pertes peuvent monter à 200 ou 300 € par an.

Mais la plus grande partie du gaspillage vient de la chaîne alimentaire.

Agriculteurs, négociants, transporteurs et distributeurs jettent les deux tiers des aliments non consommés. Ce sont les légumes biscornus, abimés, tombés à terre, mal calibrés, voire tout bêtement les invendus.

Ce gâchis n'est pas qu'alimentaire : c'est le travail des agriculteurs, souvent mal payés, qui n'est pas respecté.

Ce sont également de précieuses ressources naturelles qui sont gaspillées pour rien : de l'eau, des terres arables, de l'énergie fossile.

800 millions d’affamés dans le monde 

Et évidemment, dans le même temps, des populations entières ne mangent pas à leur faim.

Les raisons de ce drame sont politiques.

Ces populations vivent dans des pays instables ou en guerre où les denrées alimentaires ne circulent pas. Les aides alimentaires ou sanitaires y sont même parfois détournées au profit des groupes de prédateurs. Ce serait cas au Yémen par exemple ou encore en Somalie.

Il n'empêche, en théorie, si l'on utilisait les denrées gaspillées pour nourrir les populations affamées, le problème de la faim dans le monde serait résolu.

Et ce n'est pas fini...

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Souriez en ces temps de fête.

23 Décembre 2020, 12:14pm

Publié par Bernardoc

In Le JDD d'aujourd'hui

Les habitants de Floride ont beau en avoir pris l'habitude, l'alerte fait toujours son effet : avec la baisse des températures attendue ces prochains jours dans le "Sunshine State", les piétons devront faire attention aux pluies… d'iguanes. "Des températures très froides sont attendues pour Noël, entre 0 et 4°C, avec de possibles chutes d'iguanes. Faites attention et restez au chaud!", ont ainsi mis en garde en début de semaine les services météorologiques de Miami et du sud de la Floride sur Twitter.

Les iguanes sont des animaux à sang-froid, c'est-à-dire que leur température interne varie en fonction de l'environnement extérieur. A moins de quatre degrés, ils peuvent geler.
Ils restent ainsi immobiles et, s'ils sont accrochés aux arbres dans lesquels ils aiment vivre, décramponnent et tombent. Ces gros lézards pouvant mesurer jusqu'à 1,5 mètre et peser cinq kilos, parfois plus, leur chute peut s'avérer dangereuse. Eux en revanche ne meurent pas, sauf si la période de froid dure trop longtemps : dès que les températures redeviennent agréables, comme c'est souvent le cas en Floride, les iguanes s'animent de nouveau.

En janvier, ce phénomène s'était déjà produit et des vidéos d'iguane au sol avaient fait la joie des réseaux sociaux.
Mais la prolifération des iguanes est un problème en Floride : cette espèce invasive dévaste la flore locale. Si bien que les autorités avaient, dans une déclaration qui avait fait polémique lors de l'été 2019, encouragé les citoyens à tuer eux-mêmes ces bêtes, sans user de cruauté.

Et ce n'est pas fini...

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Peur de rien.

22 Décembre 2020, 11:20am

Publié par Bernardoc

Une ancienne ministre, redevenue députée après s'être faite virer du gouvernement (décidément les femmes girondines font long feu en tant que ministre), me demande comme ami sur FB. Curieux ; est-ce qu'elle prend les noms girondins au hasard ? Est-ce qu'elle cherche à se faire une clientèle politique ? Elle a annoncé qu'elle souhaitait être candidate aux départementales, mais je ne suis pas de son canton, ni de la circonscription où elle a été élue.

C'est vrai qu'elle était moins connue que Sibeth ; je me souviens être rentré de Paris dans le même TGV qu'elle (pour une fois j'étais en 1ère classe, la SNCF m'ayant généreusement proposé une place moins chère qu'en 2nde) et j'étais bien le seul de la voiture à l'avoir remarquée. Au moins elle n'a pas été dérangée et a pu se pencher sur ses papiers pendant tout le trajet.

Je suis allé voir sur son profil : elle aime : « Jeunes avec Macron », « La République en Marche Bordeaux », « En Marche Bordeaux Caudéran ». Il n'y a pas vraiment de quoi m'enthousiasmer, moi qui suis plutôt « Vieux contre Macron ». Nous avons 38 amis en commun, apparemment ce sont surtout des socialistes, ou d'anciens socialistes qui sont restés à gauche. J'en conclus donc, mais peut-être me trompé-je, qu'elle a commencé à faire ses armes au PS avant, opportunément, de tourner sa veste. Elle n'a pas dû regarder mon profil ni ce que je partage sur le réseau, car sinon je doute qu'elle m'ait envoyé une invitation.

Eh bien non, Madame, je suis désolé, je vais décliner votre invitation ; le gouvernement dans lequel vous avez sévi et que vous continuez de soutenir m'a fait trop de mal à moi fonctionnaire retraité et je n'ai qu'une hâte, le virer ainsi que tous ses suppôts.

Et ce n'est pas fini...

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