Impôt autoroutier.

+1,12% en moyenne depuis hier. Alors qu’à l’origine le péage ne devait être que temporaire pour pouvoir accélérer la construction du réseau. Puis, une fois que ce fut terminé, les vautours se sont précipités pour cueillir notre bien. Il a donc fallu augmenter les tarifs pour leur permettre de rembourser leurs emprunts. Mais ils s’engageaient à améliorer les conditions de voyage sur ces trajets payants. La Cour des comptes (pour une fois qu’elle ne tape pas sur les fonctionnaires, on peut la citer !) a jugé qu’on était loin du compte. Pour 3,2 milliards de travaux, les sociétés autoroutières (mais pas que) empochaient 14,7 milliards de recettes, soit un bénéfice net de 11,5 milliards d’euros. Et sur ce bénéfice, 95% est reversé aux actionnaires. Il n’en reste plus beaucoup pour les impôts.

Mais au moins, cette année la région ne financera pas l’autoroute Langon-Pau, puisque pour la première fois depuis cinq ans, elle est bénéficiaire. La dernière fois que je l’ai croisée, en rentrant de Toulouse, c’est vrai que j’ai remarqué plusieurs voitures qui rejoignaient l’A10, et c’était la première fois. La compagnie concessionnaire reversera-t-elle quelque chose à la région (dans le cadre du Partenariat Public Privé) ? J’avoue que j’ai quelques doutes.

Sur FB apparaissent régulièrement des panonceaux qui disent « Faisons la poche aux 500 familles » et je dois dire que c’est un acte qu’il faudra faire dès le début quand la gauche reviendra au pouvoir en 2022.

Et ce n’est pas fini…