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Le blog de Bernard SARLANDIE

Miró.

1 Février 2019, 09:26am

Publié par Bernardoc

A priori, ce n'était pas une visite que j'avais prévue, mais en consultant L'Officiel des spectacles je me rendis compte que le mercredi c'était une nocturne. Donc en route vers le Grand Palais.

Les gens de ma génération ont été marqués par le tableau de Miró qui figurait dans le célèbre Lagarde et Michard qui nous a accompagnés de la 2nde à la Terminale. Et pour moi, Miró ce n'était que ça. Quelle immense lacune dans ma culture ! J'ai bien fait d'aller visiter l'exposition de ce Catalan né en 1893 et qui retrace sa carrière en seize étapes, de 1915 à sa mort en 1983, soit pratiquement 70 ans.

C'est ainsi que nous commençons par ce qui est intitulé « Un fauve catalan » pour arriver au cubisme. La troisième période, même si les passages ne sont pas tranchés et que les périodes nommées se chavauchent, le révèle comme un peintre détailliste. C'est le moment où Miró, qui habite à Paris, rencontre et fréquente les poètes surréalistes, qu'il traduira en peinture, avant de réaliser des « paysages imaginaires ». Inquiet de la montée des fascismes, il traduira son angoisse par toute une série (27) de peinture sur Isorel (masonite). En 1937, à la demande de la République espagnole, il réalise un grand panneau pour le pavillon de l'Espagne à l'exposition universelle de Paris. Pendant la guerre, il réduira la taille de ses tableaux et peindra 23 gouaches : Les constellations. Dans les années d'après guerre, il se tournera vers la céramique et des sculptures très colorées. En 1956 il s'installe définitivement à Majorque où il peindra entre autres deux œuvres monumentales en trois tableaux : Bleu I, II et III et trois tableaux dédiés à Puig ANTICH, le dernier étant terminé le jour-même où le militant anarchiste était garotté.

C'est au moment où je photographiais ces trois tableaux que je fus abordé par une dame qui me demanda pour quoi je photographiais. Je lui ai répondu que c'était pour revivre mes visites. J'aurais pu rajouter que c'était pour vous en faire profiter également, vous mes lecteurs, qui n'avaient pas les moyens de vous rendre à Paris ni de vous payer de chères visites culturelles. Tiens, à ce propos, le ministre actuel de la culture ne m'a pas davantage répondu que celle d'avant.

Et ce n'est pas fini...

Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
Miró.
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