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Le blog de Bernard SARLANDIE

Rencontres au marché.

18 Février 2018, 12:13pm

Publié par Bernardoc

Hier matin, j'étais avec quelques camarades de la CGT sur le marché de St Médard pour distribuer le tract intersyndical de protestation contre l'attaque gouvernementale sur les vieux. L'accueil était très bon, bien entendu, ceux qui s'étaient laissé enfumer par le président ne s'attendaient visiblement pas à cette atteinte au pouvoir d'achat.

Mais nous n'étions pas les seuls : les partis ou mouvements politiques étaient aussi présents pour distribuer leur information.

Et ce n'est pas fini...

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16 février 2018.

17 Février 2018, 13:34pm

Publié par Bernardoc

Pour les habitués de mon blog, cette date anniversaire parlera. Pour les autres, je rappelle qu'il s'agit du massacre de plusieurs dizaines de maquisards en 1944 au Pont Lasveyras.

Moment de mémoire intense et dont le renouvellement ne subit aucune érosion. Cette année j'étais accompagné par un camarade de l'IHS 33 qui fut très impressionné : presque 60 porte-drapeaux : ils étaient plus nombreux qu'à Souge d'après lui. Et le nombre de gerbes, tant d'associations, que de communes ou d'élus reflétait bien la nécessité de ces jeunes « morts pour la France ». Nous avons tous les deux regretté l'absence de l'IHS-CGT 24 (ou alors ils étaient très discrets).

La disposition des portes drapeaux sur les escaliers en V (de la Victoire) de part et d'autre de la stèle est une image marquante que ceux qui ne viendraient qu'une fois ne sauraient oublier. De même les photos d'écharpes, que ce soit de maires ou de députés, les militaires en uniforme, la présence de sous-préfets, rappellent que cette région, à cheval sur les départements de Dordogne, Corrèze et Haute-Vienne fut un haut lieu de la Résistance à la barbarie.

Cette année, c'était une chorale de Pompadour qui a entonné Le chant des partisans puis La marseillaise, qui ne furent malheureusement pas repris par la nombreuse assistance.

Comme souvent, le sol était détrempé, mais le temps fut clément pendant la cérémonie, et il n'y eut pas besoin d'ouvrir les parapluies. Mais souvenons-nous néanmoins que le 16 février 1944 il neigeait !

Quelques photos illustreront mon propos. Et j'espère que l'an prochain nous serons encore plus nombreux pour le 75ème anniversaire du massacre.

Et ce n'est pas fini...

16 février 2018.
16 février 2018.
16 février 2018.
16 février 2018.
16 février 2018.
16 février 2018.
16 février 2018.
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Rétro-télé.

16 Février 2018, 23:12pm

Publié par Bernardoc

Je suis revenu trop tard du Pont Lasveyras pour écrire le reportage et je me suis laissé embarquer par Cloclo sur France3. Portrait intelligent, pas à charge mais sans complaisance. Que de souvenirs dans ces tubes, surtout ceux du début que l'on n'entend plus. Et les costumes ? Dire qu'on a été comme ça ! Quel coup de vieux, mais ça ne fait rien, on assume, surtout que le chanteur avait quand même dix ans de plus que moi. Je ne parlerai pas des chorégraphies qui étaient également très datées. La construction de l'émission n'était pas platement chronologique mais plutôt thématique, même si elle commençait par l'évocation de la vie égyptienne de la famille François sur le canal de Suez. 

 Un bon moment de télé malgré tout.

Et ce n'est pas fini...

 

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Météo défavorable.

15 Février 2018, 09:26am

Publié par Bernardoc

Cela allait plus loin que cet abominable temps de la St Valentin, c'était le prétexte à la rencontre entre deux hommes, un black et un homo, contraints de cohabiter pendant deux jours et une nuit pour cause de tempête de neige.

Cela se passait au Café-Théâtre des Beaux Arts, où nous avions pris deux billets « avant-scène », c'est à dire place de spectacle + planche salée + dessert + verre de vin + café. Accueil très chaleureux par le directeur Loïc ROJOUAN qui était aussi l'auteur et le metteur en scène de la pièce, interprétée par Frédéric KNEIP (l'homo) et Limengo BENANO-MELLY (le black).

Le jeu des acteurs était excellent, qu'ils soient en phase d'écoute ou d'expression : à noter les mimiques de Paul (Limengo) et l'imitation irrésistible de Frédéric MITTERRAND par Fred. Tout contribuait à dénoncer les préjugés et idées reçues concernant l'une et l'autre communauté, et ma foi, le rire aidait beaucoup à atteindre ce résultat.

Après un affrontement dans la méfiance au début, le scénario évolue vers une reconnaissance et une appréciation mutuelles, même si cela fut amené par la désinhibition induite par une soirée fortement arrosée, une de plus.

Deux personnages sur scène, mais des voix off qui sont loin d'être innocentes et qui permettent de faire avancer l'intrigue qui aboutira à la révélation de nouvelles amitiés, hautement improbables au début de la pièce.

Vous avez envie de passe une bonne soirée ? Il vous reste dix jours pour en profiter ; courrez-y vite !

Et ce n'est pas fini...

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Saint Valentin.

14 Février 2018, 14:48pm

Publié par Bernardoc

J'ai découvert cette tradition lors de ma première année en Angleterre en 1969. A l'époque je n'en avais jamais entendu parler, à part peut-être les tirages de la loterie nationale illustrés par les amoureux de Peynet. Et maintenant cela est mondialisé et semble avoir la vie plus dure que le sinistre halloween.

L'article, tiré de planet.fr a été publié l'an dernier.

Le 14 février, l'amour est à l'honneur. Si elle ne fait pas toujours l'unanimité, cette fête devenue commerciale a des origines anciennes. Retour sur l'histoire de la Saint-Valentin.

Déjà dans l'Antiquité, à la mi-février, les Romains célébraient la fécondité en rendant hommage à la Louve mère des jumeaux fondateurs de la ville de Rome. Au Ve siècle, cette fête païenne fut récupérée par le pape et remplacée par la fête du Saint Valentin, déjà célébré à la date du 14 février. Par l'association des deux fêtes, Valentin devint officiellement le protecteur des couples et le saint de l'amour.

Une autre explication plus répandue et populaire s'appuie sur la coïncidence du 14 février avec le début de la saison des amours chez les animaux. Au Moyen-Âge en Grande-Bretagne, cette date était considérée comme le jour le plus favorable pour l’accouplement des oiseaux. L'amour et la fécondité sont donc au cœur de cette fête depuis des siècles.

Mais qui était Saint Valentin ? Un prêtre ou un évêque ? Les sources historiques ne sont pas toutes d’accord sur l’identité du véritable Saint Valentin. Mais la seule certitude est qu’il célébrait, au IIIe siècle, des mariages entre chrétiens, d’où son statut de "patron des amoureux" aujourd’hui. Il fut cependant exécuté par l’empereur Claude II, qui n’appréciait pas ce genre de pratique, avant d'être sanctifié des siècles plus tard.

Aujourd’hui, on célèbre toujours l'amour, mais d’une autre manière. Cadeaux, fleurs et chocolats, la Saint-Valentin est une fête avant tout commerciale. La célèbre "carte de la Saint-Valentin" pour déclarer sa flamme en est le symbole : comme le faisait Valentin, elle est censée répandre l’amour. Bien qu'elle soit beaucoup critiquée, la date du 14 février reste propice aux déclarations et autres preuves d'amour, si jamais on oublie de le faire le reste de l'année.

Et ce n'est pas fini...

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Le jour où...

13 Février 2018, 11:44am

Publié par Bernardoc

Je viens de finir le dernier livre de Jean-Marie DARMIAN ; on aurait aussi pu l'appeler « A la manière de... », tant le style varie et s'adapte en fonction des différents portraits, et il y en a 22, répartis en trois sections : Destins politiques, d'aujourd'hui ; Destins politiques, hier ; Destins sportifs.

La première partie débute sur les politiciens locaux et a ouvert chez moi un gros doute sur la façon dont fonctionne notre démocratie. Le citoyen de base, quel que soit son bulletin de vote, n'a vraiment pas beaucoup d'impact face aux puissants appareils partisans. Je m'en étais d'ailleurs rendu compte lors de l'élection départementale à laquelle j'étais candidat : quelle qu'ait pu être mon aura à l'époque sur un canton qui semblait taillé sur mesure pour ma candidature, je n'étais pas adhérent du parti qui avait le vent en poupe à l'époque.

Les portraits de la deuxième partie (9) sont différents : il s'agit de personnalités nationales, même si certaines ont une implantation aquitaine et chiliennes pour deux d'entre elles. L'auteur y apparaît dans des rôles variés : jeune militant socialiste de base, journaliste et « touriste » intéressé, voire presque inquisiteur parfois, dans sa volonté de vouloir aller au fond des choses pour les comprendre.

La dernière partie, n'est pas uniquement sportive (quoique) puisque le dernier portrait est celui de Brel venant donner un concert à Créon. Pour les portraits sportifs, c'est encore le journaliste qui parle, qui enquête, qui révèle, voire qui est incrédule face à certaines révélations qui lui sont faites : ainsi il ne voulait pas croire aux « aides » qui avaient permis à Virenque de devenir le champion que nous avons connu. Brel, qui clôture donc cet ouvrage, est vu à travers les yeux d'un jeune Créonnais, étonné par la simplicité de celui qui est venu enchanter la bastide lors d'une fête de la rosière.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre et j'ai appris les dessous de certaines « affaires » qui avaient fait en leur temps les gros titres des médias.

Et ce n'est pas fini...

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Les 11 invariants de la pédagogie anti-discrimination.

12 Février 2018, 12:07pm

Publié par Bernardoc

Posté le 6 février 2018 par Irène Pereira

Je viens de découvrir cette professeure de philosophie, je vous fais partager un de ses articles.

1- Adopter une posture d’allié* : un allié* est une personne qui n’est pas forcement directement concernée par une discrimination, mais qui souhaite s’engager dans la lutte contre cette discrimination.

2- Se former à la lutte contre les discriminations : Lutter contre les discriminations, suppose de se former sur les sujets relatifs aux discriminations et d’actualiser régulièrement ses connaissances à ce sujet.

3- Ecouter la parole des personnes directement concernées par les discriminations : Lorsque l’on ne vit pas personnellement une discrimination, il arrive souvent que l’on n’ait pas conscience des formes qu’elle peuvent prendre. De ce fait, il est important de solliciter les personnes qui peuvent être concernées directement par une discrimination pour qu’elles nous donnent un avis sur ce qui peut être amélioré dans notre pratique.

4- Rendre les espaces d’étude et de travail plus inclusifs : faire en sorte que les affichages ne véhiculent pas des stéréotypes négatifs et visibilisent la diversité de la société, faire en sorte qu’il n’y ait pas de micro-violences, une répartition inégalitaire dans les espaces ou des espaces qui apparaissent comme peu accueillants pour des personnes appartenant à des groupes socialement discriminés…

5- Intervenir : Ne pas laisser passer un comportement discriminatoire ou violent sans intervenir. Prendre les mesures adéquates en fonction du degré de gravité du comportement.

6- Avoir un discours inclusif : faire attention à ce que son discours ne stigmatise pas certains groupes, faire en sorte qu’il visibilise le plus possible la diversité de la société française…

7- Utiliser des supports pédagogiques inclusifs : faire en sorte que les supports pédagogiques utilisés ne véhiculent pas des stéréotypes négatifs ou ne renforcent pas des préjugés, qu’ils visibilisent la diversité de la société française. Les supports pédagogiques inclusifs évitent de véhiculer un curriculum caché discriminatoire.

8- Avoir un discours « explicite » : Le système scolaire repose sur des codes et des attendus implicites que certains apprenants peuvent avoir plus de mal à identifier que d’autres. Afin de garantir une plus grande égalité, il est nécessaire d’éviter les présupposés implicites.

9- Le principe, c’est l’égalité : Le principe c’est l’égalité, la différentiation ne doit intervenir que si elle vise à rétablir de l’égalité et à lutter contre les discriminations qui produisent de l’inégalité.

10- Introduire des contenus sur les discriminations et les inégalités dans ses cours : Sensibiliser les apprenants et leur fournir les moyens de reconnaître les discriminations et de lutter contre.

11- Garder une réflexion critique sur ses pratiques pédagogiques : S’interroger et essayer d’objectiver les discriminations et les inégalités sociales que peuvent produire nos pratiques pédagogiques pour essayer constamment de les améliorer.

Et ce n'est pas fini...

 

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Rencontre ADMD.

11 Février 2018, 08:00am

Publié par Bernardoc

Depuis que j'ai adhéré à l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, c'est la première fois que je voyais autant de monde à la Maison des Associations de Mérignac, hier après-midi.

Le secrétaire général, Christophe MICHEL, également co-responsable des Jeunes de l'ADMD nous a fait pendant ¾ d'heure une brillante conférence sans note, nous retraçant le combat actuel, et l'importance de ce débat au sein de l'assemblée nationale, puisqu'il existe pas moins de trois projets de loi sur le même sujet : FI, DVG et LREM. Les deux premières semblent être les plus proches de ce que nous réclamons.

Je ne vais pas redévelopper les arguments qui figurent plus haut dans ce blog, mais d'abord rappeler quelques chiffres : 96% des Français réclament le droit à l'euthanasie ; près de 80% des demandes d'admission en unités de soins palliatifs reçoivent une réponse négative ; certains pays ont légalisé l'euthanasie depuis plus de 15 ans.

Je vais maintenant transcrire quelques témoignages au hasard :

    • « Je ne crois plus à la politique, mais je crois au débat de l'ADMD pour obtenir la légalisation de l'euthanasie »

    • « Une proche a vécu une fin de vie horrible avant que nous puissions, grâce à l'ADMD, l'emmener en Suisse »

    • « J'ai accompagné mon père, je ne me suis pas pardonnée de ne pas avoir poussé la pompe à morphine »

    • « je me demande comment son médecin a pu venir si souvent lui rendre visite sans avoir pitié d'elle ».

Maintenant quelques personnalités parmi tant d'autres qui soutiennent notre action : Hugues AUFRAY, Mylène DEMONGEOT, Michel DRUCKER, Corinne LEPAGE, Jean-Luc MELENCHON, PIEM, Jean-Michel RIBES, Bernard THEVENET,...Vous voyez qu'ils sont issus de tous les milieux, tant artistiques que sportifs ou politiques.

Alors, faites comme nous : rejoignez les 70 000 adhérents de l'ADMD.

Et ce n'est pas fini...

Rencontre ADMD.
Rencontre ADMD.Rencontre ADMD.
Rencontre ADMD.Rencontre ADMD.

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Laïcité, point !

10 Février 2018, 12:38pm

Publié par Bernardoc

C'est le titre du livre (que je n'ai point encore lu) écrit par la ministre macroniste Marlène SCHIAPPA et Jérémie PELTIER, et publié aux Éditions de l'Aube.

 

C’est la laïcité qui fait que la République Française est une nation unique avec un peuple unique, et non un mille feuilles de communautés.

La laïcité, ce n'est pas l’œcuménisme.

C'est la laïcité qui permet d'éviter la communautarisation de la société.

La laïcité n’est pas un gâteau que l’on partage entre les différentes religions, en en distribuant un morceau aux non croyants.

C’est un combat politique !

 

Je n'ai rien à ajouter à ces caractérisations ; j'ai seulement un doute : cette ministre ne risque-t-elle pas de passer pour une radicalisée de la laïcité, selon la vision (pas vraiment laïque) du chanoine de Latran ?

Et ce n'est pas fini...

 

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Salaire : à partir de quel montant gagne-t-on bien sa vie ?

9 Février 2018, 22:07pm

Publié par Bernardoc

Ce n'est pas tout neuf, puisque l'article date du 14/11/2017, mais a été republié dans radins.com aujourd'hui.

Bien vivre dépendrait du niveau des revenus. Un sondage commandé par M6-Capital et réalisé par l'Institut CSA décrypte la perception des Français par rapport au salaire qui permet de bien gagner sa vie.

A la question «selon vous, à quel salaire mensuel net peut-on dire qu'on gagne bien sa vie aujourd'hui en France ?», les Français se sont exprimés. Si la moyenne est établie à 2.683 € nets/mois, selon Leparisien.fr, de légères disparités sont remarquées.
D'abord il faut relever que les
femmes sont plus modestes (2.558 €) que les hommes (2.819 €). Suivant les tendances politiques, les Français de gauche estiment qu'il faut 2.506 € pour bien gagner sa vie contre 3.046 € pour ceux de droite.

Ensuite, les dépenses évoluent avec l'âge et on estime qu'il faut davantage de revenus. Ainsi, le salaire qui permet de subvenir convenablement à ses besoins est évalué à 2.215 € par les 25-34 ans et à 3.178 € par les plus de 65 ans.

Il ressort de ce sondage de CSA que plus le revenu du foyer augmente, plus l'on relève la barre du salaire idéal.

Au moment où plus de la moitié de la population française gagne moins de 1.800 € par mois, certaines catégories de professions n'ont vraiment pas de quoi se plaindre (mais c'était avant l'augmentation de 23% de la CSG !).

Pour 96% des personnes interrogées, les footballeurs sont trop payés; seulement 3% jugent qu'ils le sont «normalement». Les grands patrons comme ceux du CAC 40 ont également un niveau de revenus trop élevé selon 88% des sondés.

Et ce n'est pas fini...


 

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