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Le blog de Bernard SARLANDIE

Les vacances continuent.

20 Août 2018, 19:50pm

Publié par Bernardoc

Morgaŭ mi parolos de nove pri la pasinta UK en Lisbono.

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Unuaj prelegoj.

12 Août 2018, 08:36am

Publié par Bernardoc

Lundi matin, après avoir quitté notre hôtel, nous participons à nos deux premières conférences : la première sur l'histoire du Portugal, proposée par Miguel Faria de Bastos, très impliqué dans ce congrès : premier inscrit, membre du LKK(Loka Kongresa Komitato) chargé des relations extérieures. Nous n'étions pas en avance, et lorsque nous arrivons, nous croisons deux amis qui partaient en nous disant que c'était inintéressant. Nous tentons quand même le coup et nous arrivons au moment des grandes découvertes et jusqu'à l'époque contemporaine et, ma foi, j'ai apprécié. Le conférencier avait deux tics : il disait « kaj, kaj, kaj » (au lieu du ktp habituel) et il avait des problèmes de respiration qui devaient sûrement être comptabilisés par ses étudiants !Nous le retrouverons à la fin de la semaine dans un autre rôle.

Nous enchaînons avec l'éducation moderne, délivrée par un jeune Slovaque : c'était vivant, original, bien illustré. Il commença par nous dire que si l'on trouvait qu'il parlait trop vite, nous n'avions qu'à écouter plus rapidement ! Il a souvent cité les automobiles Tesla, nouveau concept de voiture électrique imaginé par un ingénieur originaire du même pays que l'orateur. La deuxième partie m'a beaucoup moins réjoui : c'était une défense et illustration du véganisme. Il n'y a eu qu'un contradicteur qui a osé dire que l'homme avait toujours été un omnivore et que c'était aller à l'encontre de la nature que de vouloir supprimer toute nourriture carnée. Pourtant la citation finale était pleine d'espoir pour les éducateurs : Nenio ŝanĝiĝis krom mia vidpunkto (rien n'a changé sauf mon point de vue).

Nous étions pressés d'aller déjeuner à la fin, car une excursion nous attendait l'après-midi. Heureusement, des collègues nous ont invité à les rejoindre dans l'immense queue, ce qui n'était pas étonnant avec le « menu social » à 2,5 €. bravo à nos amis portugais pour cela !

Et ce n'est pas fini...

 

 

Unuaj prelegoj.
Unuaj prelegoj.Unuaj prelegoj.Unuaj prelegoj.
Unuaj prelegoj.Unuaj prelegoj.Unuaj prelegoj.

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Nacia vespero.

11 Août 2018, 11:18am

Publié par Bernardoc

La première soirée de chaque congrès est consacrée à la soirée nationale du pays d'accueil. C'est donc au Coliseu à nouveau que nous nous retrouvâmes pour apprécier un spectacle proposé par nos amis portugais. S'y mêlèrent un groupe de chanteurs folkloriques, deux groupes de danseurs et musiciens folkloriques nombreux, l'un du nord, l'autre du sud ainsi qu'un groupe de fadistes lisboètes. Dans ce dernier, l'un des chanteurs termina par un fado qu'il avait traduit en espéranto, ce qui fut un triomphe, qui contrastait fortement avec le groupe du nord qui, comme il se produisait devant une assemblée internationale, pensait qu'il était bon de s'exprimer dans la langue de Trump. Je ne vous dis pas les sifflets dans la salle, et donc, dès la présentation de la seconde danse, il le fit dans la langue nationale.

Un excellent spectacle dont les courtes vidéos que j'ai prises sont malgré tout trop lourdes pour être sur le blog ; je vais essayer d'en insérer quelques unes sur la page FB d'Espéranto-Gironde.

Et ce n'est pas fini...

Nacia vespero.Nacia vespero.Nacia vespero.

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Barrio alto, ktp...

10 Août 2018, 11:09am

Publié par Bernardoc

Première excursion, que j'ai faite tout seul, suite à une erreur informatique lors de l'inscription ; mais Rose était fatiguée et a préféré aller se reposer.

Pas de guide au point de rendez-vous devant la fac de droit, donc nous partons à quelques uns en métro vers le départ situé Placo do Rossio. Problème en arrivant : un congressiste japonais venait de se faire tirer son sac : il ne lui restait plus que son téléphone mobile et il était au commissariat avec le traducteur.

La visite était une visite gastronomique de cette partie de la ville. Après avoir gravi plusieurs volées de marches, et découvert au sein de cet ancien quartier des journaux les vestiges de la fête de St Antoine (au mois de juin), le patron de Lisbonne, première halte dans un bistro où nous sont servis quelques tapas accompagnés de vin rouge.

Après être montés si haut, nous redescendonsvers le Chiado et le Baixa, juste à l'arrière de la place du commerce où là, c'est du porto qui accompagne le fromage.

On ne va pas au Portugal sans goûter le vinho verde : ce fut notre troisième halte ; et pour accompagner le plat de morue qui nous fut offert, il était bienvenu.

La quatrième étape se déroula dans la rue : c'était pour faire comme les gens et c'est de la ginja qui nous rafraîchit le gosier.

Je croyais que c'était terminé ; mais non : ce n'était que les amuse gueules et nous nous rapprochâmes du Coliseu pour aller dîner à la Casa do Alentejo, plus précisément à la taverne d'icelle pour une dégustation de spécialités typiques de cette région. Nous y reviendrons dîner avec Rose quelques jours plus tard, mais au restaurant cette fois.

Prêts pour la soirée portugaise d'accueil au Coliseu.

Et ce n'est pas fini...

 

Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
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Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...
Barrio alto, ktp...

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Solena malfermo.

9 Août 2018, 09:57am

Publié par Bernardoc

Le dimanche matin nous avions rendez-vous au Coliseu dos Recreios, salle de concerts conçue par des architectes français à la fin du XIX° siècle. Nous avions repéré les lieux la veille au soir, mais en y allant le matin avec nos badges, un Portugais se met à nous parler en espéranto dans le métro, nous disant qu'il avait appris la langue seul il y avait bien longtemps, mais il ignorait tout du congrès. C'est vrai que Lisbonne ne ressemblait pas à Hanoï dont les avenues annonçaient l’événement par un nombre impressionnant de kakemonos en vietnamien et en espéranto. Sur les quelques 1 600 congressistes, plus de 1 300 s'étaient rendus dans cette belle salle.

Tous les congrès commencent de la même façon, avec à la tribune le président (actuellement Mark FETTES), entouré de tout le bureau qui nous est présenté. C'est avec une très agréable surprise que nous découvrîmes parmi les membres Ĝojo, notre accompagnatrice vietnamienne de 2012, qui venait à l'époque de commencer l'étude de l'espéranto et qui est donc maintenant la présidente de la structure mondiale des jeunes espérantistes (TEJO). Contrairement à Cuba ou Hanoï, il n'y avait pas à Lisbonne de représentant du gouvernement, et c'est donc une succession de rapports sur les activités de l'année écoulée qui nous fut présentée. Cette séance fut interrompue par un intermède musical de fadistes de Coimbra, reconnaissables à leurs capes noires. Hommage fut rendus aux disparus depuis le dernier congrès, certains étaient même déjà inscrits à celui-ci (une dizaine). Intéressante intervention, par traduction et voix interposées, d'Audrey AZOULAY, la directrice générale de l'Unesco, tout en faveur de la belle idée qu'est l'espéranto. Lorsqu'elle était ministre socialiste de la culture, je ne me souviens pas de l'avoir entendu, ne serait-ce qu'une fois faire la moindre allusion à cette langue qui permet la compréhension mutuelle entre les peuples (je vous rappelle que 73 pays étaient représentés à Lisbonne) sans transmettre d'idéologie sous-jacente.

La dernière phase fut les salutations des représentants de tous ces pays, chacun y mettant une touche originale. Et, pour la 103ème fois, cette ouverture se clôtura par l'hymne espérantiste : La Espero, écrit et composé par Zamenhof lui-même, l'initiateur de cette langue en 1887.

Et ce n'est pas fini...

Solena malfermo.
Solena malfermo.

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Malkovro de la kongres-loko.

8 Août 2018, 18:16pm

Publié par Bernardoc

Nous arrivons à Lisbonne relativement tôt car nous avions omis de calculer avec l'heure portugaise en avance sur l'heure hispano-française. Grâce au GPS, aucun problème pour trouver la fac de droit, principal lieu d'accueil du 103ème congrès universel d’espéranto : près de 1 600 congressistes venant de 73 pays (j'avais annoncé 75, mais les espérantistes de deux pays (Pakistan et Iran -?) n'ont pas obtenu de visa.

L'accueil étant ouvert toute la journée, il n'y avait pas de queue aux tables pour retirer les documents. De beaux bâtiments néo-classiques avec des murs décorés et tout à fait respectés par les étudiants reflètent symboliquement les disciplines enseignées. Ensuite nous allâmes prendre possession de notre chambre à l'hôtel VIP Inn Berna, chambre dans laquelle nous ne restâmes pas vu le boucan que faisait la climatisation, et du 1er étage nous atterrîmes au 10ème !

Après cela, nous retournâmes au congrès pour la traditionnelle « Movada foiro », réunion au cours de laquelle chaque association, des naturistes aux catholiques en passant par les athées..., se présente. Nous y étions suffisamment tôt et donc nous avons pu sans problème nous approcher des différentes tables, ce qui ne fut pas le cas pour ceux qui arrivèrent plus tard tant le hall d'exposition était bondé.

Puis ensuite, avec Aurora et un « novbakita esperantisto » nous prîmes le métro pour aller repérer le Coliseu, lieu de l'ouverture solennelle du lendemain. Il est situé dans une rue entièrement recouverte de terrasses de restaurant et il était impossible de faire deux mètres sans être apostrophés par les rabatteurs. Nous avons fini par en choisir un, mais ils se ressemblaient vraiment tous.

Beaucoup d'azulejos recouvrent les murs du métro, qui contrairement au métro parisien notamment, arrive de la droite, et j'ai essayé dans les photos de vous faire partager nos découvertes.

Et ce n'est pas fini...

Malkovro de la kongres-loko.
Malkovro de la kongres-loko.
Malkovro de la kongres-loko.
Malkovro de la kongres-loko.
Malkovro de la kongres-loko.
Malkovro de la kongres-loko.
Malkovro de la kongres-loko.
Malkovro de la kongres-loko.
Malkovro de la kongres-loko.
Malkovro de la kongres-loko.
Malkovro de la kongres-loko.
Malkovro de la kongres-loko.
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Malkovro de la kongres-loko.
Malkovro de la kongres-loko.
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Malkovro de la kongres-loko.
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Malkovro de la kongres-loko.
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Malkovro de la kongres-loko.
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Malkovro de la kongres-loko.
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Hiroshima.

7 Août 2018, 09:06am

Publié par Bernardoc

Le 6 août 1945 la première bombe atomique était larguée par un bombardier américain sur Hiroshima, provoquant des centaines de milliers de morts, sur le coup ou beaucoup plus tard après des années de souffrances insoignables.

Chaque année ce triste anniversaire est célébré un peu partout dans le monde avec l'espoir que cela ne se reproduise jamais, d'autant que les armes actuelles sont encore beaucoup plus nocives que celles (n'oublions pas que 3 jours plus tard c'était Nagasaki qui était visée) d'il y a 73 ans.

Bordeaux ne faillit pas à ces commémorations et j'ai pu y participer cette année pour la première fois (habituellement je suis loin le 6 août !). L'appel ici était lancé par Le Mouvement de la Paix, l'ARAC et l'Appel des cent. Le rendez-vous était au pied d'un sobre monument créé par un artiste japonais, mais dont le symbole doit rester bien obscur pour nombre de promeneurs le long du lac de Bordeaux, surtout depuis que la plaque explicative a été vandalisée..

Nous n'étions hélas pas beaucoup, seulement une petite vingtaine. Lorsque la première oratrice a demandé s'il y avait d'autres organisations présentes, j'ai bien entendu signalé la présence de l'Union Pacifiste de France, et j'ai donc pu prendre la parole après.

Je n'avais rien préparé de spécial concernant Hiroshima, et j'ai donc parlé de notre mouvement, dans la continuité des actions de P'tit Louis pour l'obtention du statut d'objecteur de conscience, de la proposition de loi pour le désarmement unilatéral (je ne manque jamais la première fois où j'interviens dans un collectif de mentionner l'un des signataires, le sénateur girondin Marc BOEUF), et notre combat pour la réhabilitation des fusillés pour l'exemple. Comme je revenais du congrès universel d'espéranto de Lisbonne, j'ai même fait remarquer que mon badge anti-nucléaire disait : Esperantistoj por mondpaco. Et bien entendu, je reliais toujours mes réflexions à l'horreur que nous commémorions.

Et ce n'est pas fini...

Hiroshima.
Hiroshima.Hiroshima.
Hiroshima.Hiroshima.Hiroshima.
Hiroshima.Hiroshima.Hiroshima.

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Salamanca, juillet 2018.

6 Août 2018, 10:09am

Publié par Bernardoc

Bordeaux-Lisbonne, c'est plus de 1 100 kilomètres par la route. Nous avions donc décidé de faire une étape, et à l'aller ce fut à Salamanca.

C'est avec grand plaisir que nous avons redécouvert cette ville de 150 000 habitants que nous avions visitée lors d'une excursion de notre croisière sur le Douro, il y aura bientôt deux ans. C'est notre amie espagnole Aurora qui avait réservé un hôtel juste de l'autre côté du fameux pont romain, qu'il nous suffisait donc de traverser pour être au cœur si attachant de la vieille ville, sur l'autre rive du Tormes.

C'était l'été, nous étions en Espagne, et donc nous avons eu largement le temps d'arpenter la ville tant qu'il faisait encore jour, avant de dîner. Un temps superbe, pas encore caniculaire, nous a permis d'apprécier à la fois les paysages de cette ville historique, et l'ambiance, malgré l'absence des étudiants de cette cité qui abrite deux universités : une publique, qui vient de fêter son huitième centenaire et une privée catholique. Classée depuis 30 ans par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité, elle abrite aussi deux cathédrales (comme Liverpool, sauf qu'ici elles sont du même culte).

Au moment de retourner à notre hôtel « cosy » (voir les photos), il faisait nuit, et c'était la nuit de l'éclipse de lune, donc foule sur le pont pour admirer ce phénomène, car le point de vue était superbe. Nous avons attendu une dizaine de minutes, mais ne voyant rien venir et ayant encore beaucoup de chemin à faire le lendemain, nous sommes donc revenus vers notre hébergement.

Et ce n'est pas fini...

Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.
Salamanca, juillet 2018.

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Hejmen de nove.

5 Août 2018, 17:42pm

Publié par Bernardoc

 Mi klarigos poste pri nia partopreno en la 103a Universala Kongreso en Lisbono lastan semajnon.

Et ce n'est pas fini...

 

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