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Le blog de Bernard SARLANDIE

Culture parisienne.

9 Décembre 2018, 08:57am

Publié par Bernardoc

    • Les Nadar : un siècle de photographies ; expo à la BNF. Intéressante : trois générations de photographes, avec leurs luttes intestines, entre Félix, Adrien TOURNACHON (le frère) et Paul (le fils) des portraits surprenants (les mêmes qu'on avait pu voir dans les Lagarde et Michard de nos années lycée). La dynastie s'éteind en 1950 avec la mort de Marthe, la fille de Paul. Il y avait pas mal de visiteurs : « business as usual », on était mercredi, Jill & John ne devaient revenir que samedi.

    • Photographier Paris, à l'Hôtel de Ville ; en arrivant, j'ai croisé la maire qui sortait et passait devant la femme qui est assise enn protestation depuis des années. J'ai eu vu de meilleures expos dans cette salle St Jean, mais des photos incongrues de moutons paissant au pied de tours et de gens cultivant également en bas des immeubles. Tout cela reflétait sans aucun doute la volonté de revégétaliser la capitale, et c'est tant mieux. Comme toujours, une autre expo photos le long des grilles qui entourent la mairie. Cette fois-ci c'était sur le camp retranché de Paris pendant la première guerre mondiale et la mobilisation des vieux forestiers pour couper le bois afin de fortifier les bases défensives. J'ignorai tout de ces évènements. Hein, quand je parlais de culture dans le titre !

    • Et ce n'est pas fini...

Culture parisienne.

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Love, love, love.

8 Décembre 2018, 16:09pm

Publié par Bernardoc

C'était ma séance théâtrale de mercredi soir, au Théâtre de Belleville à Paris. Synopsis : scan d'une génération de 1967 à 2011 en Angleterre. A travers le huis clos d'une cellule familiale, la pièce donne à voir des individus en proie à leurs problématiques existentielles.

Ce sont les quatre mêmes comédiens qui évoquent ces 44 ans entre Londres, Reading (prononcé Reding et non Riding comme dit à tort sur scène) et l'Oxfordshire (?), un seul changeant de rôle et passant de frère aîné à fils.

La pièce de Mike BARTLETT eut sa première à Londres en 2012 et c'était la première au théâtre de Belleville mercredi soir, ce qui avait attiré nombre de gens du milieu. La pièce y sera donnée jusqu'au 29 décembre.

Sur le programme on donne des références de films, livres, photographes et musiques. Je suis étonné de ne pas y trouver Who's afraid of Virginia WOOLF, car ce sont les images de ce couple qui se déchire qui m'ont hanté pendant tout le spectacle...avec les enfants en plus. Et c'est ce qui fait la différence : les enfants, qui pourraient être les nôtres, reprochent à leurs parents d'avoir bien profité de la vie et de les avoir plus ou moins laissés à l'abandon. Le fils « simplement » (?) pète les plombs alors que la fille balance tout son ressentiment à la tête de ses parents divorcés et qui semblent être dans une phase de réconciliation, en continuant de ne pas répondre à ses appels au secours.

Pas une pièce rigolote donc, mais d'une extrême justesse, servie pazr un quatuor de comédiens remarquables.

Bon spectacle !

Et ce n'est pas fini...

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Élections professionnelles dans l’Éducation nationale

7 Décembre 2018, 22:04pm

Publié par Bernardoc

La CGT Éduc’action renforcée

Les élections professionnelles dans l’Éducation nationale se sont terminées jeudi 6 décembre après une semaine de scrutin chaotique.

Alors que cette période de vote a débuté par de graves dysfonctionnements obligeant le ministère à suspendre le vote pendant plusieurs heures, les collègues se sont tout de même mobilisé·es afin de pouvoir exercer le plus sereinement possible leur droit de vote.

La CGT Éduc’action a gardé sa représentativité au Comité Technique Ministériel et sort renforcée avec un gain de presque 4000 voix par rapport au scrutin de 2014.

Elle se maintient dans tous les corps où elle avait des élu·es paritaires et obtient, pour la première fois de son histoire un siège à la Commission paritaire nationale des Certifié·es.

Les résultats académiques obtenus par notre organisation indiquent clairement un développement du vote CGT Éduc’action parmi nos collègues. Cela indique que le travail de terrain quotidien de nos militant·es, nos revendications et notre projet d’École rencontrent un écho favorable auprès de tous les personnels de l’Éducation nationale.

Nous tenons ainsi à remercier tous les collègues qui ont soutenu à cette occasion notre organisation.

Ces bons résultats nous engagent à maintenir les orientations de notre syndicalisme, à continuer de porter dans les instances représentatives la voix de la CGT et à poursuivre les luttes contre les réformes actuelles. L’heure est à la mobilisation avec les collègues des lycées généraux, technologiques et professionnels, mais aussi avec les lycéen·nes et étudiant·es.

La CGT Éduc’action rappelle qu’elle soutient toutes les initiatives locales de mobilisation et appelle ainsi à construire dès maintenant la contestation afin de faire du vendredi 14 décembre, avec la CGT, une grande journée nationale interprofessionnelle d’action et de grève contre les orientations politiques prises par ce gouvernement.  

Montreuil, le 07 décembre 2018

Et ce n'est pas fini...

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SALAIRES : et maintenant ?

5 Décembre 2018, 08:12am

Publié par Bernardoc

Agir pour une augmentation immédiate des salaires, pensions et de la protection sociale !

Depuis des décennies, le niveau de vie des salarié-e-s, des privé-e-s d’emplois et retraité-e-s se dégrade.

La préoccupation grandissante d’une majorité de la population est simplement de savoir comment boucler les fins de mois.

L’écart se creuse de plus en plus entre la majorité de la population et les plus riches pour lesquels le gouvernement a des égards sans limites : suppression de l’ISF, baisse des cotisations sociales et crédits d’impôts (CICE, etc.).

La baisse des financements publics, combinée aux privatisations des services publics, accroît la fracture sociale et les inégalités entre les territoires, en laissant de plus en plus de citoyens sans services publics de proximité.

Ce contexte politique qui « tire » toujours sur les plus précaires et les plus fragilisés au profit des plus riches amène une colère grandissante.

L’absence de réponses concrètes et immédiates du gouvernement et du patronat, leur refus d’ouvrir de véritables négociations, génèrent une légitime colère dans la population.

La CGT partage cette colère et porte, encore dans les derniers mois, la nécessité de répondre aux urgences sociales.

La violence imposée par le grand patronat et les gouvernements successifs, à travers la précarisation et la paupérisation des salariés et des citoyens de notre pays, n’est ni physique, ni médiatique mais belle et bien présente au quotidien.

Tout l’enjeu pour notre organisation est que cette colère se transforme en un rapport de force conséquent qui permettra d’exiger et d’obtenir de réelles avancées sociales ; une société juste dans laquelle chacun-e a une place dans une vie digne.

En méprisant les organisations syndicales et en appelant à la disparition pure et simple des corps intermédiaires, le gouvernement méprise les salariés, les privés d’emplois, les retraités.

Des salariés luttent et gagnent sur leurs revendications dans les entreprises, les services publics chaque jour.

Le samedi 1er décembre, journée nationale de lutte contre la précarité et pour l’emploi à l’appel de la CGT et d’associations, a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de manifestants sur l’ensemble du territoire dont 15 000 à Paris pour exiger l’ouverture immédiate sur la revalorisation du Smic et des minima de branches, l’arrêt du recours massif aux contrats précaires et une meilleure couverture par l’assurance chômage, en lieu et place des baisses programmées.

La CGT exige le retrait du plan d’économies sur les allocations chômage de 10% en 3 ans.

La CGT exige que la réunion de la Commission Nationale de la Négociation Collective du 14 décembre sur le Smic et les minimas de branches soit un véritable rendez-vous de négociations. La CGT adressera un courrier en ce sens au gouvernement qui doit annoncer une augmentation significative du Smic pour le porter à 1800 euros brut, la revalorisation des minima sociaux et des pensions tel que nous le revendiquons.

La CGT appelle à signer la pétition «  Nos besoins doivent être entendus, j’agis ! », pour les salaires, pensions, l’emploi, les retraites et la protection sociale

La CGT invite l’ensemble des salariés du privé et du public, des privés d’emplois, des retraités, des lycéens, des étudiants à se réunir en assemblées générales, à débattre de cahiers revendicatifs et décider collectivement des modalités d’actions pour préparer les différentes mobilisations nécessaires à l’élévation du rapport de force.

La CGT appelle d’ores et déjà à une grande journée d’action le 14 décembre sur l’ensemble du territoire.

 

Montreuil, le 3 décembre 2018

Et ce n'est pas fini...

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Où va-t-on ?

4 Décembre 2018, 14:09pm

Publié par Bernardoc

Comme dirait l'autre, j'en sais rien, mais on y va ! En témoignent ces deux titres tirés de lemonde.fr

Devant un lycée de Marseille : « C’est parce qu’il n’y a pas de changement qu’il y a du chaos »

Le précédent, qui prétendait « Le changement, c'est maintenant » avait réussi un parfait enfumage grâce, entre autres, à son ministre Macron, et pendant cinq ans il ne s'est rien passé, ce qui dénote une habileté certaine. Mais le chaos lycéen ne se limite pas à Marseille. Hier sur le Pont de pierre à Bordeaux, ça a frappé et gazé ; un copain a été obligé de faire demi tour pour ne pas être incommodé. Rebelote ce matin. Mais heureusement quelques informations prêtent à sourire, comme celle ci-dessous.

Les « gilets jaunes » vus de Moscou : une « révolution de couleur » fomentée par les Etats-Unis

Vous souvenez-vous de la fin de Ceaucescu ? Il s'apprêtait à faire un discours du haut de son palais quand la foule à qui on avait demandé de venir à manifesté soudainement son opposition. J'ai la sensation qu'on est dans une situation similaire.

Et en plus que maintenant le gouvernement trahit sa majorité ! Il y a deux jours les ministres du gouvernement disaient que tout était en bonne voie, les quelques miltants marcheurs restant continuaient d'encenser leur très cher président et soudain, patatras ! On freine des quatre fers, il y a de quoi déboussoler toute la foule de réactionnaires qui se voyaient déjà en haut de l'affiche. Même Daniel COHN-BENDIT a cessé ses dithyrambes ce matin.

Attendons samedi pour connaître la suite.

Et ce n'est pas fini...

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Coup de théâtre ?

3 Décembre 2018, 23:26pm

Publié par Bernardoc

En Espagne : l'extrême droite entre au parlement d'Andalousie. Peut-on vraiment parler de coup de théâtre ? C'est hélas une vague qui semble dévaster non seulement l'Europe, mais le monde entier. Balbutiement de l'histoire, défauts dans son enseignement ? Des démocraties sont en train de basculer, sinon dans la dictature, du moins dans ce qu'il est convenu d'appeler des « démocratures », c'est à dire des démocraties dont les institutions ne fonctionnent plus et qui sont sous la botte d'un dirigeant autoritaire.

L'extrême droite participe au pouvoir en Autriche, en Italie, en Finlande, en Bulgarie, en Slovaquie. Elle tourne autour de 20% en Hongrie, en Suède, en France. En Allemagne, à Malte, à Chypre, en Grèce, de véritables mouvements neo-nazis ne se cachent plus.

Que dire de la Turquie avec Erdogan ? Des Philippines avec Duterte, admirateur proclamé d'Hitler ? De l'Inde avec Narendra MODI, nationaliste hindou ?

Changeons de continent : l'Amérique du sud, un temps majoritairement à gauche, vient de porter le fasciste Bolsonaro au pouvoir ; d'autres pays vont basculer.

Partout ces dirigeants son arrivés au pouvoir par les voies démocratiques. Que va-t-il en être en France ? J'AI PEUR !

Et ce n'est pas fini...

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Bateau ivre.

2 Décembre 2018, 18:17pm

Publié par Bernardoc

J'aurais pu également intituler ce billet : « Y a-t-il un pilote dans l'avion ? »

J'avais voté Hollande au deuxième tour avec un peu plus d'enthousiasme que Royal cinq ans plus tôt. Je n'ai pas voté Macron, ni au premier ni au second tour : après les attaques qu'il avait menées contre nous lorsqu'il était ministre, il aurait fallu être maso ! FB me rappelait dernièrement que j'avais écrit à l'époque : « Trump élu, tous les espoirs sont permis pour Macron. »

Tout le monde pensait qu'on ne pouvait pas élire quelqu'un qui trahissait celui qui l'avait mis en selle ; c'était oublier bien vite comment Giscard puis Mitterrand avaient été élus (grâce à Chirac) : l'éthique n'est pas le fort des politique et les électeurs leur pardonnent bien vite ;

Le président actuel, pour encore trois ans - si, si ! -, pensait que l'élection présidentielle était la seule utile, et que les élections locales faisaient partie de l'ancien monde. Résultat, il est complètement dépassé par ce qui se passe dans notre pays, incapable d'entendre ceux qui ne sont rien ou des gaulois réfractaires. Ce sont pourtant ces gens, dont je fais partie en tant que retraité floué et maltraité qui représentent la réalité du pays ; et ce n'est pas en fuyant en Belgique ou en Argentine qu'il a des chances de pouvoir comprendre ce peuple dont il n'est pas issu.

Face à cela on trouve une majorité de députés figurants incapables d'avoir une pinion personnelle et qui se contentent, quand ils sont présents, de lever le doigt lorsque le chef le leur demande.

Hier les flash-balls tirées à hauteur de tête ont fait plusieurs blessés graves. Combien de temps notre jeune président va-t-il résister avant de demander à la troupe de tirer à balles réelles sur le peuple ? Tout est à craindre tant que le gouvernement continuera sur son cap, c'est à dire l'agression contre les plus faibles.

Et ce n'est pas fini...

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Méli-mélo clownesque.

1 Décembre 2018, 08:36am

Publié par Bernardoc

Soirée théâtre à St Médard où se produisait l'autre troupe dirigée par notre metteur en scène : Le fil de l'acte. Cette troupe est entièrement féminine (cette année) et seul Philippe représentait la gent masculine.

 

Peu de monde vendredi soir, mais il y a encore une représentation ce soir et une dimanche après-midi.

Le « pitch » me disait quelque chose, et effectivement il y avait deux ou trois reprises d'un spectacle que nous avions donné au Haillan il y a trois ans. Comme lorsque j'avais revu, des années après, Le mot de Cambronne (de Sacha GUITRY), hier soir les répliques revenaient au fur et à mesure du déroulement des scènes.

Mais pourquoi « clownesque » ? Tous les comédiens avaient un nez rouge, le mime tenait une grande place et les costumes tiraient vers l'Auguste.

De belles trouvailles dans la mise en scène, ce qui n'est pas évident car la facilité voudrait que l'on reconduise ce qui a déjà été fait. Mais venant de Philippe, rien d'étonnant et le délire des personnages atteignait aisément le public, agrémenté de quelques surprises.

Donc, vous savez ce qu'il vous reste à faire !

Et ce n'est pas fini...

Méli-mélo clownesque.

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