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Le blog de Bernard SARLANDIE

Du monde au Grand Théâtre.

5 Novembre 2022, 18:16pm

Publié par Bernardoc

Comme je vous l'avais dit un peu plus haut, l'ADMD de Gironde organisait un rassemblement cet après-midi pour faire connaître son combat pour « la dernière liberté ».

Nous étions à peu près une trentaine sur les marches avec des panneaux « Ma mort m'appartient » ou d'autres slogans et un petit livret, fort bien accueilli, que nous distribuions aux passants. Les pancartes attiraient l’œil et plusieurs personnes de tous âges venaient jusqu'à nous pour nous interroger sur l'association et ses buts.

Même si nous n'avons pas été très nombreux, je pense que cette action fut très positive et devrait apporter de nouveaux adhérents à notre section girondine.

Mais lorsque nous approchions du théâtre en descendant du tram, nous fûmes attirés par une musique et un attroupement sur le parvis. Il s'agissait de jeunes Iraniens (probablement) organisant un tableau représentant les souffrances de leurs compatriotes, qui eux non plus ne choisissent pas leur mort. C'était une représentation assez saisissante, avec des gens enchaînés et d'autres, ensanglantés, gisant sur le sol. A la fin ils se sont levés, ont constitué une chaîne humaine, rythmant une chanson avec leurs pieds ; sûrement l'espoir d'une « résurrection ».

Et ce n'est pas fini...

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4 Novembre 2022, 10:15am

Publié par Bernardoc

Pouvoir d'achat : les salariés ont-ils perdu la partie ?


vendredi 4 novembre 2022

NOUVEL OBS.COM
(extraits)


Qui va payer la facture de l'envolée des prix ?

Entreprises, à vous de jouer ! C'est le message principal qu'a envoyé Emmanuel Macron sur France 2, mercredi 26 octobre, quand il a été interrogé sur les salaires. Le chef de l'Etat a écarté toute mesure d'indexation sur l'inflation - c'est-à-dire d'augmentation automatique des salaires, pour répondre à la hausse des prix. « Je ne veux pas être démago, a-t-il lancé. Nous ne sommes pas dans une économie administrée. Les hausses de salaire, ce n'est pas l'Etat qui les décide. [...] Sinon, on détruit des emplois. », sans pourtant susciter d'écho chez les patrons. Après trente années de quasi-stabilité, les prix ont bondi de 6,2 % en douze mois, avec des pointes
encore plus aiguës sur l'essentiel : l'alimentation et l'énergie.

Le choc hivernal est d'autant plus brutal que ni les patrons ni les syndicalistes n'avaient intégré ces données lorsqu'ils avaient négocié les dernières augmentations annuelles. Résultat : les premiers conflits sociaux ont éclaté.

Dans les raffineries, bien sûr, où les grèves ont contraint TotalEnergies à concéder 7 % d'augmentation de salaire, plus 3 000 à 6 000 euros de primes.
Dans les usines du producteur de lubrifiant Lubrizol, qui a fini par accepter 8,3 % d'augmentation. Ou encore chez le transporteur Breger, installé à Laval, où une seule journée de débrayage a suffi pour obtenir des hausses de salaire de 7 %. La situation est la même chez nos voisins européens : en Allemagne, le principal syndicat de l'industrie, IG Metall, a organisé une grève générale pour obtenir 8 % de hausse des salaires.
Sommes-nous ainsi entrés dans une nouvelle ère d'affrontements sociaux, comme dans les années 1960 et 1970, alors que la grève avait quasiment disparu dans le secteur privé ? « Nous avons besoin d'une revalorisation générale des salaires », a tonné Philippe Martinez, dans le cortège de la manifestation du 18 octobre. La colère couve : 39 % des directeurs des ressources humaines (DRH) anticipent « une dégradation des relations sociales » dans leur entreprise. Selon la Dares (la direction de la statistique du ministère du Travail), les salaires ont augmenté moitié moins vite que l'inflation : + 3,1 % au deuxième trimestre. Les richesses créées par les entreprises - et donc par les salariés - se répartissent en plusieurs parts : le paiement des salaires, la rémunération du capital, c'est-à-dire les dividendes des actionnaires et le financement de l'endettement, les investissements et les taxes. Or, la taille respective des différentes parts n'a rien d'intangible. Qui gagne et qui perd sur le temps long ?

Pour la CGT, la part des salariés a été grignotée depuis les années 1970, au profit de la rémunération des capitaux. « Cela représente 60 milliards d'euros par an, ponctionnés sur le travail pour partir vers les profits », jauge le syndicat, soit « 275 euros mensuels par salarié du secteur privé ».

L'Insee montre que la part des salaires était bien montée au cours des
années 1960 et 1970, jusqu'à atteindre 73,4 % en 1981. C'était la grande
époque des conflits sociaux : ils avaient donc bien contribué à faire pencher la balance vers les salariés. Deux ans plus tard, le gouvernement du socialiste Pierre Mauroy met fin à l'indexation des salaires sur les prix, ce qui inverse soudainement la tendance. Les dividendes s'envolent.

D'autres indicateurs éclairent l'évolution du partage de la valeur. A commencer par la courbe des dividendes versés par les grandes entreprises : 44 milliards en France, rien que pour le deuxième trimestre 2022, selon l'étude « Janus Henderson Global Dividend » [PDF]. Un montant record !

Les dividendes s'envolent parce que les profits sont au zénith grâce au retour en force de la croissance, mais aussi grâce aux milliards d'aides publiques versées pour surmonter le choc du Covid : 240 milliards d'euros en 2020 et 2021 (dont deux tiers de prêts garantis). Le gouvernement a pourtant retoqué la hausse de la taxation des bénéfices exceptionnels, une mesure adoptée par les députés à la faveur d'un amendement du MoDem.
De plus, les aides aux entreprises étaient déjà en forte progression avant la pandémie. Elles sont passées de 65 milliards par an avant 2007 à 140 milliards en 2018, notamment sous l'effet des allègements de cotisations sociales et du CICE (le crédit d'impôt compétitivité emploi) mis en place par François Hollande.

De son côté, Emmanuel Macron a multiplié les cadeaux fiscaux : réforme de l'ISF, baisse de l'impôt sur les sociétés, « flat tax » sur les dividendes...
Les sociétés du CAC 40 ont accumulé 174 milliards de profits en 2021, encore un record.

« Emmanuel Macron pense que l'économie française, ce sont les entreprises ». Alors, pour aider les salariés sans peser sur la fameuse compétitivité, le président privilégie des outils qui ne vont pas alourdir leur masse salariale : les primes, l'intéressement et la participation. Sur France 2, il a une nouvelle fois plaidé pour sa « prime Macron ». Ce dispositif permet aux entreprises qui le veulent de verser jusqu'à 3 000 euros par salarié, exonérés d'impôts et de cotisations sociales. Mais cette « prime de partage de la valeur » a reçu un surnom, cet été, lors des débats à l'Assemblée : les députés de La France insoumise l'ont rebaptisée... « prime d'enfumage ». Car il ya un hic. Ou plutôt deux.

D'abord, une prime n'entre pas dans le calcul des droits à la retraite. Ensuite, rien ne garantit qu'elle sera reconduite l'année suivante. La gauche et les syndicats militent donc pour des hausses de salaire qui, elles, seront pérennes.

Dans les usines de Stellantis (groupe Peugeot-Citroën et FiatChrysler), les débrayages ont repris en octobre, malgré l'annonce du versement d'une prime de 1 000 euros.

« On ne résoudra pas le problème de l'inflation et du pouvoir d'achat à
coups de primes. »

La question des primes fait écho à un autre phénomène affectant surtout les salariés les plus modestes. Une part croissante de leurs revenus n'est pas versée par l'employeur, mais par l'Etat : la prime d'activité représente ainsi un complément de 236 euros par mois pour une personne seule payée au smic (1 329 euros net). Non sans conséquences. « On nous présente un système qui aide les travailleurs au smic. De plus, elle n'entre pas dans le calcul du montant de l'allocation-chômage en cas de perte d'emploi. » La prime exonère aussi l'employeur d'une partie de sa responsabilité.
Car même si les salaires, pris dans leur ensemble, ne baissent pas, ils se concentrent de plus en plus sur les revenus élevés. Dans le secteur privé, les 10 % les mieux payés perçoivent à eux seuls 31 % de la masse des salaires, selon l'Insee. L'écart est encore plus spectaculaire si l'on s'intéresse aux plus riches : le 1 % le mieux payé concentre 8 % du gâteau, contre 7 % en 1998.

Si le sort des travailleurs modestes est préoccupant, c'est aussi parce qu'ils devront encaisser les effets de la transition énergétique. « L'énergie représente déjà 20 % de leurs dépenses. Si les prix doublent ou triplent, ils ne pourront pas faire face, d'autant plus que l'alimentation se renchérit et que le logement a pris 8 % ». « On a répondu par des subventions publiques, mais ce ne sont pas des solutions pérennes. Le sujet du pouvoir d'achat des plus modestes n'est pas traité.

Et ce n'est pas fini...

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Vous avez dit école inclusive ?

3 Novembre 2022, 13:24pm

Publié par Bernardoc

Un accompagnement à deux vitesses pour les élèves en situation de handicap
par  Paula Pinto Gomes in La Croix du 3 novembre 2022

Face à la pénurie d’AESH, certains parents recrutent des personnes sous contrat privé, via des associations et avec l’accord des chefs d’établissement. Une situation qui crée des inégalités entre les familles.

C’est un glissement qui s’opère à bas bruit mais qu’un message sur Twitter vient de mettre en lumière. Le 26 octobre, l’association Sasha a fait savoir sur le réseau social qu’elle avait obtenu un agrément afin de« mettre à disposition des familles des AESH privés pour soutenir les enfants à besoins spécifiques ». L’annonce a aussitôt provoqué une levée de boucliers, notamment de la part des syndicats de l’éducation nationale, qui dénoncent une privatisation de l’accompagnement des élèves en situation de handicap.

« Le problème, répond Sophie de Sainte Maresville, fondatrice de Sasha, c’est qu’il n’y a pas assez de personnel dans le public. Les familles qui reçoivent une notification de la maison départementale pour les personnes handicapéesne sont pas sûres d’avoir un AESH. Et même lorsque leur enfant est accompagné, elles n’ont pas la garantie qu’il disposera du nombre d’heures d’accompagnement notifié puisque ces personnes doivent s’occuper de plusieurs élèves en même temps. » Depuis la mise en place des pôles inclusifs d’accompagnement localisé (Pial) en 2019, les AESH sont répartis dans les établissements d’un même secteur et peuvent accompagner plusieurs élèves.

L’État emploie ainsi 132 000 accompagnants, dont 8 000 de plus ces deux dernières années, mais cela ne suffit pas à combler la demande des familles, qui a fortement augmenté depuis la loi de 2005 sur le handicap. « Le recrutement n’est pas suffisant et beaucoup d’AESH ne souhaitent pas non plus renouveler leur contrat parce que le métier souffre d’un manque d’attractivité, déplore Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat Snes-FSU. Un AESH gagne entre 800 et 900 € par mois, avec une obligation de temps partiel, et n’a pas le statut de fonctionnaire. Il faut redonner de la dignité à cette profession. » Tout est dit.

En attendant, les familles doivent se débrouiller. Et elles sont de plus en plus nombreuses à recruter directement des AESH sous contrat privé, via des associations. Gladys Lauzéat, accompagnante et administratrice d’un groupe Facebook de petites annonces dans ce domaine, confirme : « J’ai tellement de demandes que j’ai dû créer un service de mise en relation et de recrutement personnalisé pour les familles qui ne savent pas comment s’y prendre », raconte-t-elle.

Tourria Mouquet, mère d’une adolescente autiste, a tout essayé. « Je me suis beaucoup battue pour que ma fille puisse bénéficier d’un accompagnement, sinon elle aurait été déscolarisée », témoigne cette habitante du Nord. « J’ai dû faire valoir la loi pour obtenir un accompagnant, mais je me suis assez vite tournée vers des prestations privées parce qu’avec les AESH, il n’y a pas de transparence. Ils n’ont pas le droit de parler aux familles pour raconter la journée de l’enfant, ce qui n’est pas normal. Et ils ne sont pas assez formés », regrette-t-elle.

Les accompagnants reçoivent une formation de soixante heures. Mais celle-ci est trop généraliste et interviendrait parfois après la prise de fonction, selon Gladys Lauzéat : « On peut exercer plusieurs mois sans avoir été formés, ce qui est particulièrement compliqué lorsqu’on s’occupe d’enfants autistes, observe-t-elle. C’est d’ailleurs pour ce genre de handicap que nous avons le plus de demandes. »

Si Sophie Vénétitay dit comprendre la démarche des familles qui se tournent vers le privé, elle pointe « un système à deux vitesses, entre celles qui ont les moyens de payer un AESH privé et les autres, qui doivent continuer à subir la pénurie. Cette situation met tout le monde mal à l’aise, relève-t-elle. Les parents savent que ce n’est pas souhaitable mais pensent d’abord à l’avenir de leurs enfants. Quant aux chefs d’établissement, ils ne se réjouissent pas de voir des personnes extérieures entrer dans leur établissement, mais ils ont conscience qu’il n’y a pas assez d’AESH ».

Arnaud de Broca, président du Collectif Handicaps, reconnaît, lui aussi, que le recours au privé « peut apparaître comme une solution intéressante pour les familles ». « Mais cette démarche, dit-il, porte en elle le germe des inégalités ettraduit l’échec de l’éducation nationale. Dix-sept ans après son adoption,il reste beaucoup à faire pour que la loi sur le handicap soit vraiment appliquée. »

Et ce n'est pas fini...

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Pour le droit de mourir dans la dignité.

2 Novembre 2022, 15:23pm

Publié par Bernardoc

Comme chaque année, l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité célébre, le 2 novembre, la Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité. Une journée pour militer, une journée pour interpeller, une journée pour commémorer toutes les personnes qui n'ont pas été respectées dans leurs choix de fin de vie.

Cette année, pour la 15e édition de cette Journée mondiale, le thème retenu est Faire du droit de mourir dans la dignité une réalité pour tous.

A Paris, nous nous retrouverons sur la place de la République, au pied de la statue de la République, le mercredi 2 novembre 2022 à 17 heures, en présence des membres de notre comité d'honneur – dont la présidente de notre comité d'honneur, Noëlle Châtelet - et de personnalités publiques – dont notre président d'honneur, Jean-Luc Romero-Michel.

Dans nos délégations, les délégués de l'ADMD vous informeront des initiatives qu'ils prendront au plus près de chez vous. N'hésitez pas à les contacter directement.

Au plan national, l'ADMD sera présente dans l'ensemble de la presse quotidienne, nationale et régionale.

 

A Bordeaux, ce sera samedi, de 15 à 17h30, devant le Grand Théâtre.

 

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Bluffant !

1 Novembre 2022, 15:29pm

Publié par Bernardoc

Ce n'était pas prévu, mais merci L'Officiel des spectacles : le musée Maillol abrite jusqu'au 5 mars prochain une exposition intitulée : « HYPERREALISME ceci n'est pas un corps ».

Cette exposition a déjà ravi les publics de Bilbao, Canberra, Rotterdam, Liège, Bruxelles et Lyon. Elle rassemble 40 sculptures d'artistes qui nous transportent aux frontières de réel : on s'attend vraiment à les voir bouger et il y en a même une qui parle (allemand).

L'expo est divisée en sept thèmes :

      • Répliques humaines ;

      • Monochromes ;

      • Morceaux de corps ;

      • Jeux de taille ;

      • Réalités difformes ;

      • Frontières mouvantes.

         

Le septième thème est la rencontre entre Maillol et les sculptures hyperréalistes, c'est à dire que certaines statues sont réparties au sein des œuvres de l'exposition permanente, que je revois toujours avec plaisir.

Si vous passez vers la rue de Grenelle (au 61) d'ici le 5 mars, n'hésitez pas, même s'il n'existe pas de tarif « vieux ».

Et ce n'est pas fini...

Bluffant !Bluffant !Bluffant !

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