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Le blog de Bernard SARLANDIE

La gifle !

23 Avril 2012, 11:10am

Publié par Bernardoc

         Entre le premier meeting plein d’espoir place Stalingrad en juin 2011, après une campagne dynamique, structurée autour d’un nombre incalculable d’assemblées citoyennes au niveau local, de meetings régionaux, de la grandiose prise de la Bastille le 18 mars dernier, campagne qui a permis d’agréger autour des trois membres fondateurs du Front de Gauche quatre mouvements supplémentaires conscients de la nécessité de l’union à gauche, les résultats d’hier ont été bien décevants. Notre candidat, Jean-Luc MELENCHON, objectivement le plus cultivé des participants à cette élection (avec Cheminade ?), malgré ses efforts pour expliquer clairement les mécanismes économiques que nous imposent les financiers, n’a pas atteint son objectif d’écraser le fascisme.

         Pour les militants engagés comme moi au Parti de Gauche depuis sa création, qui font vivre avec les camarades communistes le Front de Gauche au Haillan, c’est difficile à encaisser. Sommes-nous trop vieux dans notre forme de militantisme, je ne le crois pas car dans tous les rassemblements du FdG les jeunes étaient présents en masse.

         Tout au long de la journée d’hier au bureau de vote, je me réjouissais du taux élevé de participation. Las, il faut bien se rendre à l’évidence : les rats étaient sortis de leur trou pour traduire par le bulletin de vote, expression de la démocratie, toutes les idées bassement primaires et nauséabondes distillées à longueur de médias.

         En attendant le deuxième tour où il est important de congédier le sortant, je pense qu’il est important de se remémorer le célèbre poème écrit au camp de Dachau par le pasteur Martin NIEMÖLLER :

Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n'ai rien dit.
Je n'étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n'ai rien dit.
Je n'étais pas  syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n'ai rien dit.
Je n'étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n'ai rien dit.
Je n'étais pas catholique.
Et, puis ils sont venus me chercher.
Et il ne restait plus personne pour protester.

Et ce n’est pas fini…

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