Et si ?...

Plus de 130 morts à Paris le 13 novembre.

Plus de 500 femmes agressées sexuellement dans les rues de Cologne le 31 décembre (oui, ça a encore augmenté, hélas !).

Pourquoi relier ces deux traumatismes ? Il m’est venu hier soir une terrible réflexion qui m’a glacé. Le viol a été utilisé comme arme de guerre sur tous les continents. En Europe, la dernière fois, si je ne m’abuse, ce fut en Bosnie, lors du démantèlement de la Yougoslavie.

En voyant ce qui vient de se passer de façon massive en Allemagne, ne peut-on pas se demander s’il ne s’agissait pas d’une action concertée ? Ces jeunes hommes, seuls dans un pays qu’ils ne connaissent pas et qu’ils refusent de quitter, pour venir en France par exemple, ne sont-ils pas en mission ? Certes, pour le moment il n’y a eu aucune revendication, mais comment rester de marbre face à de tels faits ?

Cela ne peut que m’inciter à questionner la politique d’accueil de notre pays, qui souhaite regrouper, et donc communautariser, voire ghettoïser, les familles qui fuient la guerre, en refusant de les voir s’intégrer à une communauté villageoise.

Pourtant, dans mon village natal, s’était établie après la guerre (la deuxième guerre mondiale) une famille polonaise parfaitement intégrée, par le biais de l’école et de l’entraide paysanne, dans son environnement. Une telle expérience ne mériterait-elle pas d’être tentée ?

Je souhaite ardemment me tromper dans ma suspicion, et j’ai hâte d’être rassuré par des démentis raisonnés et raisonnables.

Et ce n’est pas fini…