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Le blog de Bernard SARLANDIE

Collecter, Classer, Conserver, Communiquer.

28 Mai 2014, 13:54pm

Publié par Bernardoc

La retraite n’est pas synonyme de retrait dans le militantisme. C’est pour cela que nombre d’entre nous, retraités, nous retrouvons au sein des Instituts d'Histoire Sociale, car nous avons besoin de veiller à transmettre non pas des leçons, mais ce que nous avons vécu, fait ou pas, réussi ou échoué, pour que les expériences servent à l’avenir.

 Faire connaître notre histoire, donner à réfléchir sur nos origines, c’est déjà une justification de la création des IHS…

Si l’on part d’une définition lapidaire de l’Histoire sociale, en disant qu’elle traite du collectif comme tel, c'est-à-dire des classes, de leurs luttes, de leurs organisations, on peut dire que l’Histoire sociale tente de saisir le passé des diverses formations sociales, comme élément des mouvements de l’histoire.

C’est sur ces bases, et dans un souci très pragmatique, que la CGT a décidé de créer en 1982 l’Institut d’Histoire Sociale et le centre confédéral d’archives.

En 1982, la CGT s’apprête à quitter son site historique, la rue Lafayette à Paris, pour aménager Porte de Montreuil, dans un grand complexe qui abritera la confédération, les fédérations, la presse, les organisations sociales.

Le ballet des camions poubelles menace la mémoire des luttes collectives de plus d’un siècle. Et Georges Séguy, qui s'apprêtait à quitter son mandat de secrétaire général de la confédération, a eu conscience du danger. Il était en cela porteur de l’héritage des fondateurs du syndicalisme qui, dès le départ, avaient su mesurer l’importance de la mémoire des faits en fixant dans les statuts des organisations 3 responsabilités premières  : secrétaire général / président, trésorier, archiviste / secrétaire.

Les livres, écrits à la plume, reliés sur toile, reprenant soigneusement les comptes-rendus des débats des organisations constituent un bien précieux, non seulement pour les organisations, mais aussi pour l’histoire (pour comprendre, avancer, progresser).

     Depuis 1982 les IHS-CGT se sont multipliés, à la fois dans les fédérations, mais aussi dans les territoires. Et aujourd’hui, il existe 12 instituts professionnels et 50 instituts territoriaux.

 

Tout Institut se fixe trois objectifs  :

 

1-  Le collectage et le traitement des informations et documents de toute nature.

 

2- La mise en œuvre d’études, de recherches et de larges confrontations.

 

3-  Contribution à l’information, la formation des militants syndicaux.

 

L’actualité nous percute souvent et une transmission des expériences, des réflexions, des travaux du passé ne peut qu’enrichir l’action au présent.

Et ce n’est pas fini…

 

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