Foire de Bordeaux 2012.

         Certes, ce n’était pas la première fois que nous visitions la foire de Bordeaux, même si nous ne sommes pas accros, mais cette année ce n’était pas une simple visite : nous allions y tenir un stand ! Et ce stand, c’était celui d’Esperanto-Gironde, que nous avons obtenu par l’entremise de notre « samideano » Gérard, ébéniste de son état et grand propagateur de nos idées.

         Notre jour de permanence était le vendredi matin, et afin de repérer les lieux, nous avons profité de la nocturne du mercredi soir, et nous avons bien fait car la foire est immense et nous avons dû aller à un bureau de renseignements pour nous faire indiquer le lieu dans le hall international. Nous partagions un petit espace avec une douzaine d’autres associations toutes tournées, comme nous, vers la rencontre des autres. Notre stand, comme celui des autres, se composait de deux panneaux d’affichage, deux chaises et une petite table ronde. Quelqu’un de notre équipe avait apporté une colonne d’étagères afin de disposer notre matériel, mais une table supplémentaire (style camping) aurait été la bienvenue.

         Au cours de notre visite de repérage, nous avons vu Gérard à l’œuvre et nous étions certains de ne pouvoir faire comme lui, nos talents de camelots étant loin de valoir les siens. Mais nous avons profité de cette visite pour faire le tour du hall international, dîner dans un restaurant indien (repas agrémenté par le spectacle d’une danseuse) et profiter du feu d’artifice qui a mis un moment avant de prendre son rythme pour arriver à l’apothéose. Ensuite, il a fallu retrouver la voiture, ce qui n’était pas évident car, malgré les panneaux solaires, il n’y avait pas de lumière sur le parking.

         Vendredi matin, nous étions présents quelques dizaines de minutes avant l’ouverture de la foire, le temps de boire un café et d’afficher quelques affiches supplémentaires et nous attendîmes le client en jetant un œil sur le journal qui nous avait été offert. Une constatation, la plupart des gens qui s’intéressaient au stand avaient déjà entendu parler de l’espéranto, mais quelques-uns sont quand même repartis avec la documentation. Un regret, je n’ai pas invité les gens à signer la pétition pour l’espéranto au bac.

         Nous avons terminé par la visite de l’exposition sur le Japon, où l’atmosphère était très prenante ; cela était sans doute dû à l’obscurité, qui entraînait le silence, qui y régnait.

         Je pense que, tant que nos forces seront suffisamment nombreuses, il est important de maintenir notre présence, en l’enrichissant si possible en proposant une animation sur le podium qui se trouve juste en face de nous.

         Semu, semu, la grano ĝermos !

         Quelques photos en suivant le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20120518FoireBx2012?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMuFzqnlnu2AIw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…