Le Président a tranché.
Ça m’étonnerait que ça le fasse remonter dans les sondages. On se demande qui l’a conseillé…Le battu de Bordeaux, ou bien des ministres ? Lesquels ?
Lorsque j’étais à l’ENNA de Nantes, il y a quarante ans, les festou-noz étaient très nombreux, et autour du château des ducs de Bretagne il aurait été mal venu de déclarer que Nantes et la Loire-Atlantique n’étaient pas bretonnes. Et ben, not’ président n’a pas compris cela : la Bretagne demeurera amputée et les « Pays de Loire » dont on recherche toujours l’unité, sont maintenus tels quels.
Il avait été envisagé d’unir Aquitaine et Limousin : ce n’aurait pas été si mal car, lorsque comme moi on est originaire du nord-est de la Dordogne, la proximité de la Haute-Vienne et de la Corrèze, comme la langue locale, font que nous nous tournons davantage vers cette région que vers le Pays Basque, par exemple.
Unifier l’Alsace et la Moselle : mouais, pourquoi pas ? Mais rattacher simplement la Moselle aurait créé une unité concordataire puisque l’unité de la République n’est pas encore au programme de ce côté-là. Quid des autres départements lorrains ? D’après moi ils auraient bien pu rejoindre Champagne-Ardennes, ce qui aurait permis à la Picardie de rejoindre le Nord-Pas-de-Calais.
Allez, deux fusions qui tiennent la route : la Normandie et sans doute Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, mais peut-être faudra-t-il trouver un chef-lieu qui ne soit, pour cette dernière, ni Toulouse, ni Montpellier.
Quant aux départements, je m’apprête à mener le combat pour les sauvegarder.
Et ce n’est pas fini…