Naissance du mouvement occitan à Bordeaux après 1968.

  Dans le cadre des Cours libres de Bernard TRAIMOND (Professeur émérite) au département d’Anthropologie de l’Université Segalen de Bordeaux, Christian COULON (de l’IEP – Sciences Po Bordeaux) a présenté une conférence salle des séminaires le 5 mars à 17h30. 

  J’avais reçu cette annonce de la part de l’Oustau Occitan, et je m’étais dit que cela pourrait être ma troisième réunion de la journée (sur 4 !). Moi qui n’ai pas été étudiant à Bordeaux, je connais assez mal les facs, même si pendant sept ans nous avons habité juste derrière Segalen. Je pensais me retrouver dans un amphi, comme lors d’autres conférences. Eh bien pas du tout, la salle des séminaires est une minuscule salle qui n’a pu fournir des sièges à tous les auditeurs.

  J’ai été surpris de découvrir les âges très variés des participants, notamment une forte représentation de la jeunesse, largement en dessous de 40 ans.

  J’ai appris qu’à l’époque il y avait deux militants de Lutte Occitane sur Bordeaux. Je suppose qu’à eux aussi on devait leur répondre ce qui m’avait été répondu à Nice chez un marchand de journaux à qui je demandais le journal du même nom : « Toxi quoi ? ». Il y avait aussi trois comités VVAP (Volem Viure Au Païs) en Gironde (Bordeaux, Médoc et Libourne), une librairie occitane Paratge, Place St Pierre et Peire Andre DELBEAU qui animait en chansons les manifestations, bien avant qu’il devienne proviseur.

  En effet, depuis 1985 il y a un réel épuisement du mouvement, lié à l’arrivée de la gauche au pouvoir, car maintenant les militants sont dans les institutions et plus dans la contestation, d’autant que, contrairement aux Basques ou aux Corses, il n’y a pas de véritable mouvement nationaliste chez les occitans.

  Quelques photos de l’assistance et du conférencier sous le lien :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/5988174529122953281?authkey=CPqCo9L_wb7UUg

Et ce n’est pas fini…