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Le blog de Bernard SARLANDIE

Pardon !

23 Octobre 2014, 16:01pm

Publié par Bernardoc

         Depuis plusieurs jours, alors que je n’y avais rien écrit, mon blog montait dans le classement. A mon retour, j’ai vérifié et je me suis rendu compte que mes billets consacrés au CoReM (ex Mrifen) attiraient beaucoup de lecteurs. Un lecteur m’a même laissé un message téléphonique. J’ai eu l’explication lorsque je l’ai rappelé : nous avions reçu un courrier du CoReM juste avant de partir, et j’avais décidé d’attendre mon retour de Paris pour l’ouvrir. Tu parles d’une surprise ! On nous annonce rien moins qu’une baisse de 30% de la rente que nous nous étions constituée en confiance, et pour laquelle j’avais fait de la propagande pendant des années au début de ma carrière.

         Il y avait déjà eu le précédent scandale qui avait abouti à une baisse de 16% des rentes servies. On pouvait alors demander le remboursement des sommes versées, en en abandonnant un tiers aux (mauvais) gestionnaires. J’avais demandé des explications à l’époque ; on m’avait répondu dans un charabia parfaitement incompréhensible. Heureusement j’étais tombé sur un article du journal Les Echos (que je recevais gratuitement à cette période) qui était limpide et qui indiquait qu’on pouvait suspendre ses versements. Comme je cotisais déjà depuis une trentaine d’années, ce me parut la solution la moins pire.

         Mais aujourd’hui, on ne nous propose pas d’autre porte de sortie. Je viens d’écrire à ma section MGEN, qui continue à vendre ces attrape-nigauds : « Une atteinte extrêmement grave à nos droits acquis MRIFEN se prépare avec une AG extraordinaire du Corem. Va-t-il y avoir une assemblée départementale extraordinaire de notre mutuelle afin que nous puissions donner un mandat précis aux délégués qui vont nous y représenter ? », sous-entendu : se débarrasser des incapables qui ont accaparé nos économies. Le robot (sans doute ce qu’on appelle « être près des adhérents ») m’a promis une réponse sous 72 heures. Mais j’attends toujours mes réponses de l’an dernier !

         Vous serez tenus au courant de la réponse éventuelle (mais je n’y crois pas beaucoup).

         Donc, effectivement, pardon à tous les collègues que j’ai entraînés sur cette voie alors que leur argent aurait pu être conservé de façon plus sûre ailleurs.

Et ce n’est pas fini…

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