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Le blog de Bernard SARLANDIE

Une histoire de Berthe SARLANDIE

4 Juin 2010, 23:46pm

Publié par Bernardoc

         Lorsqu'après la der des der Henri s’établit comme charpentier à Las Brunhas, ils décidèrent avec son épouse Maria de fonder une famille.

         Et le premier bébé arriva le 11 septembre 1920. Henri aurait sûrement gagné la course jusqu’à La Noalha avec son lourd vélo pour aller chercher le docteur Merlhac qui vint délivrer Maria d’une jolie petite fille, Berthe, bien vite appelée Berthou par toute la famille et le voisinage.

         Avec son frère Albert ils passèrent leur jeunesse sous la sombre période de l’occupation.

         Berthou avait beaucoup de prétendants, mais elle attendait le grand amour. Après avoir fêté Ste Catherine, celui-ci apparut sous les traits de Marcel, qui revenait de captivité alors que tout le monde le croyait disparu.

         Puis ce fut la montée à Paris pour trouver du travail, sans oublier la naissance de Bernard, venu au monde à Las Brunhas, dans le même lit que sa mère, et avec l’aide du même médecin.

         A Paris, quatre ans plus tard, une petite fille, Josiane, vint agrandir la famille.

         Puis, à l’aube de 1961, toute la famille se retrouva à Hyères, dans le Var, car la promotion de Marcel avait entraîné sa mutation comme chef cuisinier à l’hôpital San Salvadour. Ce séjour, qui ne devait être que de passage, se poursuivit en fait jusqu’à la retraite qui les ramena au pays dans la petite propriété qu’ils avaient acquise et aménagée depuis le début des années ’50.

         Ils y passèrent plus de trois décennies dans la paix et le bonheur. La maison dut s’agrandir encore pour accueillir traditionnellement à Noël les quatre petits enfants : Estelle, Adeline, Maeva et Guilhem.

         Les noces d’or, puis les soixante ans de mariage furent l’occasion de grandes fêtes familiales. Le soixante-et-unième fut le dernier puisque Marcel nous quitta le 30 novembre 2007.

         Pendant les deux ans et demi que dura son veuvage, Berthou continua de montrer le même dévouement sans faille pour sa famille, ses amis, ses voisins, dévouement qu’elle avait manifesté tout au long de sa vie.

         Elle nous a quittés, lucide, avec la satisfaction d’avoir assisté à la réussite de ses enfants et petits-enfants.

Et ce n’est pas fini…

          

 

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