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Le blog de Bernard SARLANDIE

36 (1936 ! )

7 Septembre 2011, 08:13am

Publié par Bernardoc

         Lundi soir, en rentrant d’une réunion en mairie, je tombe, en zappant, sur France 5, qui projetait un film de Claude GORETTA, datant de 2 000, et intitulé : Thérèse et Léon. Il s’agissait du couple BLUM, comme le titre de cette chronique pouvait le laisser supposer.

         C’est Claude RICH, criant de vérité, qui incarnait le symbole du Front Populaire que fut Léon BLUM. J’ai eu le temps d’entendre quelques phrases prononcées par ce grand socialiste, héritier de JAURES, et d’apprécier l’élan qui animait ce grand transformateur, ou plutôt, si j’ose le néologisme, améliorateur de la vie quotidienne du peuple français. Congés payés, 40 heures, conventions collectives,…qui déjà jetaient les bases de ce que le Conseil National de la Résistance allait conforter quelques huit ans plus tard après la tragédie de la barbarie nazie et l’occupation de notre pays.

         Une forte séquence fut le moment de négociations entre Léo LAGRANGE, ministre des loisirs et de l’éducation populaire, dont le nom se perpétue encore par le biais de la fédération qui porte son nom et dont je fus militant pendant quelques années, et les patrons des sociétés de chemin de fer avec qui il devait négocier les billets de congés payés. Etait-ce la vérité historique ? Je n’en sais rien, mais j’ai bien aimé le bras de fer entre le ministre et les patrons lorsqu’il leur faisait remarquer, pour les forcer à accepter cette avancée sociale, qu’ils auraient pu être nationalisés.

         Le film se termine par la mort de Thérèse, atteinte d’un cancer de l’estomac, et la douleur de Léon qui transparaît à travers l’humanisme dont il a toujours su faire preuve, même dans les épreuves qu’il a dû affronter pendant ses années de pouvoir.

         Un exemple à méditer quand on voit la droite la plus réactionnaire faire tout son possible pour se maintenir au pouvoir et tenter de continuer la destruction systématique des conquêtes ouvrières de nos grands-parents.

Et ce n’est pas fini…

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