8 mai 2012.

         67 ans déjà que la bête immonde avait été terrassée par la mobilisation des soldats de l’ombre et l’arrivée des troupes alliées.

         67 ans déjà que pour la deuxième fois s’élevait le cri : « Plus jamais ça ! »

         67 ans déjà que, pour la première fois, les victimes d’une guerre étaient majoritairement des civils et non des soldats.

         67 ans que, pleins d’espoir, nos parents et grands-parents décidaient de reconstruire une société plus solidaire, plus fraternelle, plus juste.

         Et après cinq ans de destruction massive de cet héritage la cérémonie du Haillan a vu une participation supérieure à celles que j’avais pu observer au Haillan sous l’ancienne présidence, puisque les services municipaux  n’avaient pas prévu assez de verres pour le pot du souvenir (mais tout est bien vite rentré dans l’ordre). Le message lu n’avait pas été rédigé par l’ancien d’Occident, ministre Front national par lapsus ( ?), mais par un secrétaire d’état dont il me semblait découvrir le nom pour la première fois, nom dont je ne me souviens déjà plus.

         Cette foule, épargnée par la pluie pourtant menaçante, recoupait l’ensemble du spectre politique (presque) du Haillan ainsi qu’un mélange de générations puisque, outre les traditionnels anciens combattants d’Algérie, la génération la plus ancienne, se trouvaient au premier rang des représentants du conseil municipal des enfants, présence importante pour la transmission de la mémoire. Et il faut souhaiter que l’ensemble des établissements scolaires participent au concours de la Résistance afin que les élèves se pénètrent de ce qu’elle a représenté, pour pouvoir à leur tour transmettre cet idéal à leurs enfants.

         Quelques photos en suivant le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/201205088Mai2012?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJTihbWSoNHeowE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…