AAA...tchoum !
Quelle lecture réjouissante et réconfortante que celle du dernier Marianne (n° 865, du 16 au 22 novembre) ! Ceci grâce à deux articles que l’on souhaiterait voir dans l’ensemble de la presse, or c’est tout à fait l’opposé qui se passe. Je veux parler de la « dégradation » de la « note » de la France.
Cette évaluation vient de Standard & Poor’s, filiale de McGraw-Hill, fort mal notée par…Moody’s ! D’après mes souvenirs mathématiques, (-) x (-) = +. Donc, être mal noté par une agence elle-même mal notée peut être considéré comme positif. C’est peut-être la raison pour laquelle notre gouvernement (provisoire ?) prétend ne pas s’en faire.
Laurent NEUMANN rappelle les plantages des agences de notation : crise grecque, Enron, subprimes, Lehman Brothers, dégradation des USA suite à une erreur de 2 000 milliards de $,…Et là je cite le journaliste : « Les notations de ces agences ne valent guère plus que les prévisions astrologiques d’Elizabeth Teissier ! ».
Il ne faut donc pas prêter attention à ce qu’elles racontent, mais ce qui est désespérant, c’est de voir qu’elles sont sollicitées, et je suppose à prix d’or, par des collectivités territoriales, alors que les seuls qui sont capables d’évaluer leur action, ce sont les citoyens avec leur bulletin de vote.
Et ce n’est pas fini…