Indispensable Secours Populaire.

         Hélas oui ! Quand des associations de solidarité sont obligées de se substituer à ce qui devrait faire partie de la solidarité nationale, c'est que quelque chose ne tourne pas rond. Si l'on s'en réfère aux racines du mot « socialisme », ce qui devrait être recherché, c'est le bien être de la société, ce que les Anglais appelaient le « welfare state », l'« Etat-providence », démantelé par Thatcher. Mais la « dame de fer » était de droite (extrême?) et elle voulait mettre au pas l'énorme masse des syndiqués britanniques de l'époque. Quelques quarante ans plus tard on ne peut que se désoler de voir que nous sommes en train de subir la même chose, dans une utopique tentative gouvernementale de séduire le patronat et de l'amener à avoir des idées progressistes. Je préfère penser à de la naïveté, qui ne devrait cependant pas exister à la tête de l'Etat, plutôt que de la perfidie.

         Donc, pour combattre la misère, et subvenir aux besoins vitaux : manger, se soigner,...il y a Les restos du Cœur, Médecins du Monde...et le Secours Populaire Français. Parmi quelques actions de ce dernier, outre la collecte et la distribution de vêtements, meubles, etc...on peut trouver l'accompagnement dans un jardin potager, l'inscription à des stages de bricolage pour les femmes, , l'ouverture sur la culture et le patrimoine grâce à une convention avec le Centre des monuments nationaux,...Sans oublier les « oubliés » ; du sport tout d'abord avec la possibilité de s'initier au BMX dans le cadre du Tour de France ; et bien entendu, ceux des vacances et qui, grâce au SPF, pourront à la rentrée parler de leur découverte de la mer, d'un parc d'attractions,...

         Mais pour réaliser toutes ces actions, le Secours Populaire, outre de bénévoles, a aussi besoin de dons. Cela devient de plus en plus difficile pour la majorité de la population, et notamment les retraités. Je serais curieux de savoir quelle est la contribution de nos ministres multimillionnaires à cette œuvre de solidarité.

Et ce n'est pas fini...