Tourisme au Ghana
Le Ghana est un pays aux paysages très variés, et nous nous sommes appliqués à en voir ses différents aspects. Nous avions commencé par les plages lors de notre arrivée à Accra et nous avons eu l’occasion d’y retourner plusieurs fois : Busia, avec ses bungalows en bord de mer et les petits Ghanéens qui venaient pour trois fois rien nous préparer les langoustes fraîchement pêchées, les plages autour d’Elmina ou de Takoradi, que nous avons visité en train, wagon-lit depuis Kumasi, car il fallait compter une nuit entière pour parcourir les deux cents et quelques kilomètres, furent nos principaux lieux de séjour. A Elmina nous avons même dormi au sein du château, construit par Les Portugais et destiné à héberger les esclaves avant leur déportation. C’est le château qui est au centre du film « Ashanti ».
Il y avait également des réserves naturelles où l’on pouvait faire des safaris photos à la recherche des grandes bêtes : nous avions été fortement impressionnés à Mole game reserve par le rut des éléphants.
Les sites naturels (cascades, lacs,…) faisaient partie de nos découvertes.
Et tout près de Mampong, une curiosité que probablement peu de gens avaient vue, une route 2x2 voies, éclairée au néon, qui aboutissait à rien, au milieu de la brousse : il s’agissait du village natal d’un des militaires qui avait pris le pouvoir à l’occasion d’un des multiples coups d’état ou révolutions de palais dont le pays était coutumier en ce temps-là.
Nous découvrîmes un jour, presque par hasard, un sanctuaire qui ressemblait à un chemin de croix : que ces géants roses de plus de deux mètres étaient choquants en pleine brousse, avec une absence totale de figures autonomes.
Nous avons eu l’occasion de participer à de nombreuses fêtes (les "durbard")et à des funérailles. Allan COLE, notre voisin naturalisé ghanéen, nous a beaucoup aidés. Et je suis sûr que le groupe de Français qui était de passage chez nous à un de ces moments festifs sera rentré en France tout imprégné de cette cérémonie. Vues de l’extérieur, la différence entre les funérailles et les fêtes se traduisait surtout par la couleur. Le pays ashanti était très riche (n’oublions pas que le Ghana était la Côte de l’or avant son indépendance en 1957) et donc l’or et les couleurs flamboyantes paraient les fêtes, alors que le noir ou le marron indiquaient le deuil, même si ces cérémonies étaient aussi l’occasion de réjouissances matérielles.
Et ce n’est pas fini…