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Le blog de Bernard SARLANDIE

retraites

Les vieux toujours vaillants.

7 Janvier 2020, 11:31am

Publié par Bernardoc

Le 9 janvier 2020, les retraités avec les salariés pour préserver notre système de retraite !

Depuis juin 2014, nos neuf organisations de retraités mobilisent et manifestent pour une amélioration du pouvoir d’achat des personnes retraitées. En 5 années, ce pouvoir d’achat a subi de nombreuses attaques : recul de la date de revalorisation, puis gel des pensions, puis suppression de certaines exonérations fiscales, etc. Cette situation s’est aggravée avec les choix du gouvernement Macron – Philippe : poursuite de la sous-indexation en ne respectant pas la loi qui impose une revalorisation selon l’inflation, baisse du niveau des pensions par le gel des pensions et l’augmentation de 25 % de la CSG, alors que les prix ne cessaient d'augmenter, sans compter l’augmentation des dépenses incompressibles. Cela a fait et continue de faire très mal au porte-monnaie des retraités. Les manifestations de colère des retraités ont contraint le gouvernement à des reculs. Mais il n'a pas renoncé à sa politique de réduction du pouvoir d'achat de nos pensions. Qu’en serait-il si les milliers de retraités n’étaient pas intervenus ?

Le projet de réforme des retraites vise à « automatiser » le recul du niveau des pensions en fonction de l'état de l'économie et des financements disponibles, dans une enveloppe fixée arbitrairement par le gouvernement à 13,8 % du P.I.B., alors que le nombre de retraités augmentera. Le projet modifie par ailleurs l'âge d'accès aux droits à une pension de réversion, qui passerait de 55 ans à 62 ans, soit un recul de 7 ans, et impose d’être en retraite pour la toucher !

Nous ne pouvons accepter une telle consolidation d’un partage inégalitaire des richesses créées.

Cette réforme rompt également avec notre système de solidarité intergénérationnelle et de justice sociale dont seraient brutalement victimes nos enfants et nos petits-enfants. C’est une autre évolution que nous voulons pour eux. En prenant en compte la totalité des années de cotisations (et pas seulement les meilleures années ou la fin de carrière), la réforme projetée intégrera forcément toutes les années au cours desquelles les personnes auront eu des salaires très bas ou par intermittence, précaires, etc. Ceci pénalisera plus particulièrement les femmes contrairement

au discours officiel qui les proclame gagnantes.

Nous avons entendu ce gouvernement déclarer que les personnes retraitées, avec 1000 euros de retraite par mois étaient privilégiées, et qu’avec 2 000 euros mensuels étaient « nanties ». Il continue de nous mentir quand il annonce que cette réforme serait bénéfique pour tout le monde, ou presque ! Nous pouvons dès lors nous étonner que le gouvernement, dont un des objectifs est de supprimer les régimes spéciaux, commence déjà à négocier des régimes particuliers avec la police, les militaires et autres concessions apportées chaque jour.

Dans ses voeux, Emmanuel Macron n'a convaincu personne, il persévère et s’entête. Nous sommes toujours décidés, mobilisés, déterminés et solidaires. En 2020, nous continuons notre lutte.

Comme pour le 17 décembre 2019, nos neuf organisations appellent les personnes retraitées à manifester dans la rue, le 9 janvier 2020, contre un tel recul de société.

A BORDEAUX, 11h30, République

Paris, le 2 janvier 2020

Olivier Jouchter (UCR-CGT, 263 rue de Paris, 93515 Montreuil cedex)

Didier Hotte (UCR-FO, 141 avenue du Maine, 75680 Paris cedex 14)

Jacqueline Valli (UNAR-CFTC, 128 avenue Jean Jaurès, 93697 Pantin cedex)

Daniel Delabarre (UNIR CFE-CGC, 59 rue du Rocher, 75008 Paris)

Marylène Cahouet (FSU, 104 rue Romain Rolland, 93260 Les Lilas)

Gérard Gourguechon (UNIRS-Solidaires, 31 rue de la Grange aux Belles, 75010 Paris)

Marc Le Disert (FGR-FP, 20 rue Vignon, 75009 Paris)

Francisco Garcia (Ensemble & Solidaires - UNRPA, 47 bis rue Kléber, 93400 St Ouen)

Michel Denieault (LSR, 263 rue de Paris, 93515 Montreuil)

Et ce n'est pas fini...

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Pauvres jeunes !

19 Juillet 2019, 11:55am

Publié par Bernardoc

Moi, le vieux soixante-huitard, je ne fais pas partie de la génération Mitterrand. Mais j'ai des souvenirs marquants comme l'abolition de la peine de mort et la retraite à 60 ans. Ce dernier point, en évitant une fatigue supplémentaire au poids des ans, a permis de constater un allongement de la durée de vie. Et en plus, cela permettait d'ouvrir les portes du travail à des jeunes qui n'attendaient que ça.

Avec le dernier gouvernement, qui se disait socialiste (Hollande/Valls/Macron), la mise en place de la loi sarkozyste de 2010 se réalisa et l'âge « légal » devint 62 ans. Sûrement ce qu'on appelle le progrès.

Maintenant, pilotée par l'ancien ministre de Chirac, la nouvelle réforme maintient soi-disant le départ à 62 ans, mais avec une décote. Pour toucher sa retraite complète il faudra travailler jusqu'à 64 ans.

On nous dit que l'on s'est inspiré du système suédois, retraite individualisée hors de toute solidarité intergénérationnelle, mis en place depuis 20 ans. Or, et on commence à entendre des témoignages, nombreux sont nos voisins européens qui ont vu leur retraite fondre.

Quant à l'allongement de la durée du travail, elle va mécaniquement se traduire par un raccourcissement de l'espérance de vie, d'autant que pour survivre un nombre non négligeable de retraités devra s'atteler à un nouveau petit boulot, accroissant ainsi la fatigue.

J'ai titré ce papier « Pauvres jeunes ! ». Mais où ils sont les jeunes ? Ils ont conscience de se faire avoir ? Ils savent qu'on peut lutter ? Ou vont-ils croire leurs modèles et s'appliquer à ressembler aux Castaner, de Rugy, Ferrand et consorts ?

Mon optimisme est en train de vaciller, et pourtant j'ai fait partie des derniers qui ont pu prendre une retraite « mitterrandienne », sans surcote malgré mes 42 annuités.

Et ce n'est pas fini...

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2 000 € / jour.

3 Avril 2019, 10:40am

Publié par Bernardoc

Vous savez de quoi il s'agit bien sûr : le montant de la retraite de l'ex-PDG de Renault-Nissan-Mitsubishi, Carlos GHOSN. Et encore, si j'ai bien compris, il s'agit de la seule retraite de Renault. Mais que va-t-il bien pouvoir faire de cette somme quand il va retourner en prison ? Car j'ose espérer que la justice sera la même pour ce monsieur que pour celui qui vole un sandwich parce qu'il a faim et plus d'argent le 15 du mois.

2 000 € par JOUR alors que la retraite moyenne est de 1 376 € par MOIS ! Mais quel sens de la réalité peut-il avoir ? Tenons - nous notre futur Trump ?

Et dire qu'au siècle dernier on disait : « Quand Renault tousse, la France s'enrhume ». Mais à l'époque, on parlait de la Régie Nationale des Usines Renault, c'était une entreprise nationalisée à la Libération, suite aux activités collaboratrices de son patron durant la guerre. C'était l'époque des voitures populaires que furent la 4CV, la Dauphine ou la 4L.

Transformée en société anonyme en 1990 par Michel ROCARD, la Régie sera finalement privatisée en 1996 par Jacques CHIRAC, son ami de Sciences-Po.

Et donc, en bon PDG du CAC 40, celui qui a été emprisonné par la justice japonaise a fait tout ce que font tous les patrons, il s'en est mis plein les poches, et entend bien continuer à la retraite.

Encore un qui soutiendra Macron jusqu'au bout pour qu'il maintienne l'abrogation de l'ISF. Non mais vous imaginez, si on lui « confisquait », comme disent nos spécialistes financiers, et qu'on ne lui laisse que 1 000 € par jour ? Sûrement qu'il finirait sur la paille.

Non, décidément, je ne peux pas m'y faire ! Je dois trop être attaché à l'ancien monde.

Et ce n'est pas fini...

 

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Futurs retraités, voici ce qui vous attend.

23 Juin 2018, 08:19am

Publié par Bernardoc

Jean-Paul DELEVOYE, haut-commissaire à la réforme des retraites, a avancé, dans une interview au journal Le Parisien du 31 mai, que les salariés du public et du privé, s’ils gagent la même chose, auraient « la même retraite ».

Mais que veut dire « avoir la même retraite » ? Rien, si on ne précise pas le montant de la pension auquel pourra prétendre le salarié.

Le système actuel est un système à prestations définies. A l’heure actuelle, un fonctionnaire qui relève du Code des pensions, entre autres grâce au calcul de sa pension sur les six derniers mois d’activité, peut parfaitement anticiper et connaître le montant de celle-ci lorsqu’il fera valoir ses droits à la retraite.

Avec la bascule vers un système par point, sa seule certitude sera son niveau de cotisation pour acquérir des points. Le montant de sa pension, lui, ne sera connu qu’au moment de son départ à la retraite en découvrant la valeur en cours de ses points selon les données économiques et démographiques du moment.

Ce que propose le haut-commissaire, c’est la prise en compte de toute la carrière pour calculer la retraite avec un système par points « qui s’appuiera uniquement sur la durée totale de carrière ». Aujourd’hui, pour un fonctionnaire, les calculs prennent en compte la durée de carrière et le traitement des 6 derniers mois. En ne retenant que le seul critère de durée de carrière pour le calcul, les fonctionnaires seraient perdants. D’autant que le haut-commissaire a bien précisé, toujours dans la même interview, qu’ « il n’y aura pas de dérapage budgétaire. Cette réforme se fera à enveloppe constante ».

Le haut-commissaire a également produit un autre argument : « pour les fonctionnaires, on intègre les primes dans le calcul de la retraite ». Ainsi, il feint de répondre positivement à l’une des revendications des fédérations de fonctionnaires, notamment la CGT, en matière de retraite. Mais, il ne s’agit que d’un mirage. En effet, l’élargissement de l’assiette de la cotisation uniquement pour l’acquisition de points dont on ne connaîtra la valeur qu’au dernier moment n’est en rien une garantie d’augmentation du montant de la pension.

S’agissant des femmes, leurs retraites sont inférieures de 20 % de celles des hommes (l’écart étant moindre dans la fonction publique d’état). Les femmes, à l’heure actuelle, bénéficient, dans le privé, d’une majoration de deux ans, par enfant, de la durée d’assurance. Six mois pour une femme fonctionnaire depuis 2003. Loin de régler cette inégalité, qui ne semble pas le gêner, le haut-commissaire a déclaré que, pour compenser, il faudra faire appel à la solidarité en fonction de la politique familiale. Ainsi, le droit à la retraite pour les femmes ayant eu des enfants disparaîtrait.

Autre sujet et non des moindres, quid des périodes de maladie et/ou de chômage pour celles et ceux qui ont travaillé dans le privé avant d’entrer à la fonction publique ? En effet, ces périodes qui ne sont pas cotisées seront prises en compte puisque encore une fois, le système par points s’applique sur tout le parcours professionnel. Dans un tel système, la notion de durée disparaît et celui qui aura été au chômage ou en maladie devra travailler plus longtemps. De plus, la revendication de prise en compte de la période des études, par définition, non cotisées, ne pourra pas être satisfaite. Jean-Paul DELEVOYE a bien précisé dans la même interview : « il n’y aura pas de points gratuits ».

La CGT, pour sa part, se prononce contre le système de retraite par points et pour le maintien du code des pensions et du calcul des pensions sur la base des six derniers mois !

Et ce n'est pas fini...

 

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Réponse ministérielle.

24 Février 2018, 07:33am

Publié par Bernardoc

Vous vous souvenez ?

http://bernard.sarlandie.over-blog.fr/2018/02/lettre-ouverte-a-monsieur-christophe-castaner-secretaire-d-etat-aupres-du-premier-ministre-charge-des-relations-avec-le-parlement-10

Voici la réponse. Notre ministre calcule mal de tête, mais en plus il répond à côté.

Mais enfin, si pour 74 € on est censé toucher 4 400 € de pension, il va falloir que je saisisse le service adéquat pour qu'il se mette en conformité avec les propos du ministre et augmente largement ma retraite pour que j'arrive aux 4 400 € qui me reviennent.

Je vous tiens au courant.

Et ce n'est pas fini...

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Lettre Ouverte

7 Février 2018, 08:38am

Publié par Bernardoc

à

Monsieur Christophe CASTANER

Secrétaire d'Etat auprès du Premier Ministre,

Chargé des relations avec le Parlement,

101 rue de Grenelle
75700 PARIS

Le Haillan, le 6 février 2018,

Objet : CSG.

Monsieur le Ministre,

La semaine dernière vous êtes passé sur une radio du service public et vous avez cru bon d'ironiser en répondant à un auditeur qui avait vu sa pension de retraite diminuer de 72 € qu'il était assez riche puisqu'il touchait une pension de 5 000 €.

Ma retraite de fonctionnaire à moi a été amputée de plus de 74 € et je suis loin de recevoir 5 000 € mensuels !

Je ne pense pas qu'en tant que représentant du gouvernement vous puissiez proférer des mensonges (des « fake news » comme on dit en français nouveau), mais qu'il s'agit simplement d'une erreur de calcul de votre part. Il me paraît donc important que cette erreur soit corrigée dans une matinale à venir sur France-Inter afin que la population de notre pays (vos électeurs) maintienne la confiance qu'elle vous a accordée il y a quelques mois. Lorsque j'étais en activité, et quels qu'aient été les postes occupés, j'avais coutume de dire aux gens qui travaillaient avec moi que l'on se grandissait lorsqu'on reconnaissait son erreur et que l'on s'excusait.

En attendant de vous voir grandir, je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mes salutations laïques et républicaines.

B.Sarlandie

Et ce n'est pas fini...

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Retraités : un pouvoir d’achat en berne.

9 Décembre 2017, 15:35pm

Publié par Bernardoc

Les nouvelles mesures du gouvernement comme la hausse de 22,66% de la contribution sociale généralisée (CSG) inquiètent les retraités et ils auraient de bonnes raisons d’être inquiets, car selon un document de travail du Conseil d'orientation des retraites (COR), révélé par les Échos, cela fait 25 ans que le pouvoir d’achat des retraités s’effrite. Les pensions ont été revalorisées de 0,8 % en octobre dernier, mais cela n'a pas suffi à compenser l'inflation (+0,9 %).

Pour parvenir à cette conclusion, le COR a analysé l'évolution de la pension nette de quatre générations-types âgées entre 70 ans (nés en 1947) et 85 ans (1932) sur des périodes allant de 10 à 25 ans. Selon ses travaux, la faible revalorisation des pensions, en particulier depuis 2010, et de l'augmentation des prélèvements sociaux, expliquent cette dégradation du pouvoir d’achat des retraités depuis 1992.

Ce qui est étonnant c’est que leurs revenus ont augmenté ces dernières années, puisque la pension nette moyenne est passée de 63 % du revenu d'activité moyen en 2010 à 66 % en 2015. Mais si on rentre dans le détail, on ne peut que constater un recul du pouvoir d’achat : un cadre qui serait parti à la retraite en 1992 a ainsi vu sa pension nette baisser de 10 %, dont 6 % entre 1993 et 1997.

Et les non-cadres et les fonctionnaires sont également touchés par cette perte de pouvoir d’achat. Sur BFM TV, la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès BUZYN, a expliqué, en réponse à ces différentes informations, que la pension de retraite serait « revalorisée en janvier 2019 plutôt qu'en octobre 2018 ». « À cette même date le minimum vieillesse sera aussi revalorisé de 30 € », a-t-elle ajouté, sans trop insister sur l’augmentation de la CSG.

J'ai piqué l'article ci-dessus sur le site radins.com et je vous le livre tel quel car ce sont exactement les arguments que j'ai balancés avant-hier à deux démarcheurs téléphoniques (malgré bloctel qui ne semble pas vraiment fonctionner), en insistant lourdement sur la politique néfaste initiée par Sarkozy, poursuivie par Hollande et amplifiée par Macron.

Quand les gouvernants issus des différentes majorités que nous avons élues conduisent une politique à ce point semblable, c'est à vous dégoûter de vous engager politiquement ; reste le syndicalisme, seul capable de raviver la lutte de classes et d'apporter une transformation révolutionnaire au bénéfice du peuple. La seule question est : QUAND ?

Et ce n'est pas fini...

 

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Repas des vieux au Haillan.

8 Avril 2017, 19:26pm

Publié par Bernardoc

Traditionnel repas marqué par l'austérité que nous subissons depuis cinq ans. Mais c'est en tant qu'ancien élu que je peux m'en rendre compte, car en tant que vieux, rien n'a changé, à part peut-être l'apéro : le kir a remplacé le punch ou la sangria.

Le repas fut super, comme vous le prouve le menu (bravo au traiteur Deval !), et nous avons apprécié le vin de l'AMAP. L'orchestre « Céleste » nous a fait danser – et les vieux aiment ça ! -, mais contrairement aux années précédentes il n'y a pas eu de spectacle.

Peu d'élus, dommage ; lorsque moi j'étais élu (avant d'être vieux), c'est une majorité d'élus de tous bords qui participaient à cette journée avec leurs conjoints.

Nous fûmes contents de revoir et de discuter avec de vieux (bien sûr) amis pour lesquels nous nous faisions du souci.

Les photos ci-dessous témoignent du plaisir que chacun a pris lors de ce repas dansant.

Vivement l'année prochaine !

Et ce n'est pas fini...

Repas des vieux au Haillan.
Repas des vieux au Haillan.
Repas des vieux au Haillan.
Repas des vieux au Haillan.
Repas des vieux au Haillan.
Repas des vieux au Haillan.
Repas des vieux au Haillan.
Repas des vieux au Haillan.
Repas des vieux au Haillan.
Repas des vieux au Haillan.
Repas des vieux au Haillan.
Repas des vieux au Haillan.
Repas des vieux au Haillan.
Repas des vieux au Haillan.

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Les retraités s'occupent de leur avenir.

30 Mars 2017, 14:52pm

Publié par Bernardoc

Après la MGEN hier, c'était au tour des retraités unis d'occuper la place Pey Berland aujourd'hui. C'était l'occasion pour les quelques centaines de présents (Le Haillan était fortement représenté) d'affirmer quelques évidences que l'on n'entend que trop rarement :

    • Non, les retraités ne sont pas une charge pour la société ; mais est-ce une raison pour leur avoir fait perdre 20% de leur pouvoir d'achat au cours des 20 dernières années ?

      • Le pouvoir d'achat des retraités, ce sont des millions d'emplois ; et 20% de la consommation est assurée par les retraites.

      • Le montant moyen d'une pension était en 2015 de 1 066 €.

      • Nous sommes une force sociale et économique indispensable dans notre pays et nous contribuons pour plusieurs milliards dans le PIB de la France.

      • Les 15,6 millions de retraités ont une exigence : la reconnaissance de leur place dans la société.

Après le rassemblement, c'est un court défilé qui nous a conduit vers le conseil départemental où une délégation a été reçue.

Et ce n'est pas fini...

 

Les retraités s'occupent de leur avenir.
Les retraités s'occupent de leur avenir.
Les retraités s'occupent de leur avenir.
Les retraités s'occupent de leur avenir.
Les retraités s'occupent de leur avenir.
Les retraités s'occupent de leur avenir.
Les retraités s'occupent de leur avenir.
Les retraités s'occupent de leur avenir.
Les retraités s'occupent de leur avenir.
Les retraités s'occupent de leur avenir.
Les retraités s'occupent de leur avenir.
Les retraités s'occupent de leur avenir.
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Les retraités s'occupent de leur avenir.
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Journée des vieux.

4 Avril 2015, 19:05pm

Publié par Bernardoc

         Aïe aïe aïe ! Je suis politiquement incorrect : j’aurais dû dire les anciens, les aînés, les seniors…M’en fous : je suis vieux et je l’assume, il n’y a rien de péjoratif à utiliser ce terme. La preuve, c’est qu’il me sert parfois à obtenir des réductions aux spectacles ou à la Sncf.

         Donc aujourd’hui, c’était le repas dansant au Haillan. Pour la première fois, j’y allais en tant que vieux, après y avoir participé pendant six ans en tant qu’élu. Comme je dis souvent, si ce n’était par plaisir (mais ça l’était), ç’aurait dû être par devoir. Bien maigre participation des élus, j’ai trouvé : à part la maire, nous trouvions quatre élus de la majorité, une de l’opposition. Il faut dire qu’avec l’étranglement budgétaire imposé aux communes par le gouvernement, les conjoints n’étaient pas invités : économies obligent. De plus certains étaient occupés par des affaires religieuses tout au long de ce long week-end qui avait commencé jeudi par une manif dans la rue Ste Catherine. A se demander pourquoi il existe tant de lieux de culte si les manifestants sont obligés de se répandre dans la rue ? A moins que ce soit une question de prosélytisme ? Merde, j’y avais pas pensé !

         Revenons à la journée : trois cents personnes, pas mal de bises et de poignées de main, un abondant apéro et un succulent repas. L’orchestre « Céleste » (ça me rappelle Babar) a fait valser, doblepasser, tangoter, madisoner de nombreux couples, certains nous faisant de véritables démonstrations. Mais tous ceux qui avaient des fourmis dans les pieds ont pu se lever et virevolter. Nous sommes partis avant le rock, mais peut-être fallait-il suffisamment chauffer les articulations avant de s’y lancer.

         Bref, une belle journée et à l’année prochaine.

         Quelques photos :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6133930326649142673?authkey=CIbPnsex48-FeQ

Et ce n’est pas fini…

 

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