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Le blog de Bernard SARLANDIE

Il n'y a pas qu'au fenua !

8 Février 2014, 11:41am

Publié par Bernardoc

 

Régulièrement je cite sur FB des articles de Tahiti-infos qui font état de la découverte de champs de pakalolo (cannabis) à Tahiti ou dans les îles. Eh bien pour une fois, c’est Sud Ouest que je vais citer.

Dans la banlieue de La Rochelle, une retraitée de l'ostréiculture âgée de 57 ans, dont les revenus officiels sont constitués d'une petite pension mensuelle, a reconnu lors de sa garde à vue s'adonner à la culture du cannabis depuis une année afin d'améliorer sa situation.

Dans son pavillon, une chambre était dûment isolée avec de l'aluminium et bénéficiait d'un éclairage spécifique, plus un système de ventilation interne pour assurer la croissance des plants. 27 pieds ont été saisis.

On le voit, les conditions sont beaucoup moins favorables dans l’hexagone qu’au milieu du Pacifique où la générosité du climat permet de se livrer à cette culture en plein air. Le jour où cette drogue douce (par opposition à l’alcool) sera commercialisée dans les bureaux de tabac ou les supermarchés, sous le contrôle de l’Etat, nul doute que le Pays d’Outre-Mer trouvera là un débouché lucratif pour ses exportations.

Mais revenons vers davantage de politiquement correct (quoique…). Lorsqu’on est retraité, on aspire à se reposer après de nombreuses années de labeur, au moins, c’est mon cas. Et lorsqu’on se voit obligé de se remettre à travailler parce qu’on ne s’en sort pas, c’est bien qu’il y a une faillite dans notre système social solidaire. Si, comme le réclame la CGT, le Smic était revalorisé à 1 700 €, et aucune pension inférieure à 75% de cette somme (soit 1 275 €), outre les augmentations proportionnelles de cotisations que cela entraînerait pour les retraites et la sécu, cela éviterait aux retraités de se remettre au travail la plupart du temps dans des conditions précaires, voire illégales comme nous le montre l’article ci-dessus.

Alors, encore un petit effort pour commencer à mettre en place une politique de gauche, ou bien devrons-nous attendre le retour de la droite pour voir le Smic revalorisé ?

Et ce n’est pas fini…   

 

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Comme dans le tiers-monde.

7 Février 2014, 06:48am

Publié par Bernardoc

Mais bon sang, à quoi sert l’Europe alors, si même là elle n’est pas capable de transparence et d’honnêteté ?

D'après un rapport publié lundi par la Commission européenne, la corruption coûte chaque année près de 120 milliards d'euros à l'Union européenne (UE). Les 28 pays de l'organisation sont tous concernés à des échelles différentes.

La France ne fait pas figure de bonne élève. La Commission a en effet jugé que "si la France a pris (...) des mesures législatives applicables au personnel politique et aux agents publics, en revanche les risques de corruption dans le secteur des marchés publics et dans les transactions commerciales n'ont pas été traités".

Qui n’a pas entendu parler de ces politiciens locaux véreux qui monnayent un emplacement de choix lors de nouvelles constructions urbaines ? La grande multiplication des ronds-points dans notre pays avait été évoquée par certains magazines comme représentant une affaire juteuse pour ceux qui les commandaient. On peut espérer que le financement des partis politiques est maintenant clarifié, et Khadafi ne révèlera rien de plus, ayant fort opportunément disparu avant que son pays ne sombre dans le chaos.

La corruption "sape la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques et l'Etat de droit". L'étude a ainsi révélé que 56 % des habitants du vieux continent pensent que la corruption a augmenté ces trois dernières années.

Deux Français sur trois jugent la corruption très répandue, 62 % pensent qu'on ne peut pas réussir dans les affaires sans avoir de relations dans le monde politique. Et 58 % pensent qu'abus de pouvoir et pots-de-vin sont monnaie courante dans le personnel politique.

Comment s’étonner alors de la désaffection de plus en plus grande au moment des élections ? Et ce ne sont pas les exemples déplorables tant à droite qu’à gauche qui contribueront à la remobilisation des citoyens. Là comme ailleurs l’exemplarité devrait être le maître-mot.

Décidément je ne sortirai jamais de ma naïve utopie !

Et ce n’est pas fini…

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Dénégation.

6 Février 2014, 14:29pm

Publié par Bernardoc

         Je ne pense pas que Vincent PEILLON soit le pire ministre de l’Education nationale que nous ayons eu. Pourtant, il vient de laisser entendre qu’un journaliste qui avait rapporté ses paroles était un menteur. Mais de quoi s’agit-il ?

         Le ministre aurait indiqué qu’un moyen, pour le gouvernement, de faire des économies était de ralentir, voire de bloquer le déroulement de carrière des fonctionnaires. Ça y est, une fois de plus, les voilà les boucs-émissaires : ces nantis de serviteurs de l’Etat, et notamment la corporation la plus importante, celle des enseignants et de tous ceux qui gravitent autour de l’école. On était habitués à ce genre d’attaques venant de la droite officielle, mais cela fait mal venant d’un gouvernement nommé par le Président que nous avons contribué à élire.

         Mais qu’est-ce qu’une « carrière » ? Régulièrement, les agents des  fonctions publiques (d’Etat, territoriale et hospitalière), recrutés par concours, voient leurs traitements augmentés lorsqu’ils changent d’échelon. Il existe déjà une discrimination entre ceux qui changent d’échelon au grand choix et ceux qui passent à l’ancienneté (plusieurs dizaines de milliers d’euros en 40 ans), mais, bon an mal an, ce changement d’échelon permet de ne pas voir trop régresser son pouvoir d’achat. Ralentir cette progression conduirait immanquablement à une baisse conséquente du pouvoir d’achat et rendrait les professions beaucoup moins attractives.

         Déjà, le gouvernement actuel poursuit la politique du gouvernement Fillon en maintenant le gel du point d’indice (qui permet de calculer les traitements des fonctionnaires), sans aucun mouvement de protestation de la part des intéressés. Voici une ou deux décennies Rocard d’abord, puis Allègre ensuite avaient réussi à mettre la moitié de la profession dans la rue. A l’heure actuelle, les gens ont tellement de mal à joindre les deux bouts qu’ils sont résignés et arrivent à gober tout ce qu’on leur raconte.

         Alors, allez-y Monsieur le Ministre ! Continuez, ne vous reniez pas ! La seule chose que vous aurez à gérer sera peut-être les feuilles de pétitions qui seront la seule riposte d’envergure à votre attaque. Mais le papier, ça se recycle !

Et ce n’est pas fini…   

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Ces Aquitains sont incorrigibles !

5 Février 2014, 16:19pm

Publié par Bernardoc

         Le comité de Dordogne du Parti de Gauche vient à son tour d’être mis sous tutelle, juste lorsque celle-ci vient d’être levée en Gironde. La décision a été prise au niveau central, c’est-à-dire parisien, par les instances dirigeantes du parti. La raison, si j’ai bien compris, en est le soutien apporté par les deux co-secrétaires au camarade qui était pressenti pour mener la liste « Franchement à gauche » aux municipales de Périgueux.

         En effet, cet homme, oh sacrilège ! avait pris l’apéro avec Yves GUENA, ancien maire de Périgueux et compagnon de la Libération, si je ne m’abuse. Des délateurs ont cru bon d’en avertir les dirigeants parisiens qui ont sévi sans même prévenir l’intéressé, ni, à fortiori, l’écouter.

         Je ne suis pas persuadé que cela donne une bonne image, une image qui pourrait attirer de nouveaux militants dans notre parti. Tout en étant persuadé du bien-fondé de la lutte de classes, je n’en exclus pas pour autant la possibilité de dialogue avec l’ensemble des forces démocratiques, afin de tenter de les convaincre.

         Lorsque j’étais en activité, je me suis efforcé de donner la parole et de soutenir chacun dans les efforts qu’il mettait en œuvre pour la réussite des élèves, quelles que soient ses opinions politiques ou syndicales.

         La démocratie ne saurait être unanimiste, la dialectique est indispensable pour faire avancer les idées progressistes. C’est pour cela que j’ai du mal à admettre que l’on puisse se permettre de donner des interdits politiques, qui rappellent trop les années staliniennes ou maoïstes. Lors du dernier conseil municipal, l’opposition de droite a fait un cadeau au maire qui ne se représente pas, et j’ai trouvé que ce geste du bien-vivre ensemble ne disqualifiait en aucun cas les débats souvent durs qui nous ont opposés au cours de ces six ans.

         Alors, un peu de retour à la raison et à la modestie serait bienvenu de la part de nos dirigeants.

Et ce n’est pas fini…  

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Il reste du chemin à faire.

4 Février 2014, 12:13pm

Publié par Bernardoc

Environ un tiers des salariés du privé et du public estiment avoir été victimes d’une discrimination au travail. Et si les principaux critères de discriminations cités par les victimes font d’abord référence au genre (29% dans le public, 31% dans le privé) et à l’origine ethnique (16% dans le public et 27% dans le privé), le quotidien 20 Minutes souligne que l’apparence physique vient ensuite (22% dans le public et 19% dans le privé). Toujours selon le quotidien, ce critère serait même en forte progression par rapport au précédent baromètre de 2012 et ce, dans les deux secteurs (+9 points dans le public et +6 points dans le privé).

Mais ces trois critères discriminants ne sont pas les seuls : viennent ensuite la maternité (on comprend mieux la résistance à la PMA –Procréation Médicalement Assistée), la nationalité (à remarquer que cela est moins important que l’origine ethnique des citoyens français), les convictions religieuses (mais nom de dieu, on est un pays laïque, oui ou non ?), les activités syndicales (ça, c’est du vécu, mais je ne regrette rien !), la situation familiale (un célibataire est-il moins fiable que quelqu’un de marié ? un parent de famille nombreuse ne risque-t-il pas d’être « handicapé » par ses enfants, surtout en bas âge ?), et enfin le jeune âge (manque d’expérience…même si la fin des études a débouché sur le top des connaissances actuelles).

Quand on découvre tous ces critères, on se dit qu’il est décidément important de ne pas céder une nouvelle fois au patronat qui souhaite la disparition rapide de l’inspection du travail. Et bon courage aussi au Défenseur des Droits.

Et ce n’est pas fini…

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Président normal ?

3 Février 2014, 22:25pm

Publié par Bernardoc

         J’ai voté Chirac une fois, avec beaucoup de réticence ; si c’était à refaire, je ne le referai pas.

         J’ai voté Hollande une fois, avec un peu moins de réticence ; si ce devait être à refaire, je ne le referai pas.

         Lui Président, il se voulait un Président « normal ». Si ce que nous vivons depuis deux ans est la normalité, mais alors vite que nous ayons un Président, comment dire, présidentiel, c’est-à-dire capable de prendre des décisions et de s’y tenir ; un Président capable de tenir un cap sans se renier ;  un Président issu du parti socialiste (un parti qui fut à gauche en son temps) qui mette en œuvre une politique largement inspirée par cette doctrine ; un Président qui s’attaque à son ennemi « la finance » et non pas au pouvoir d’achat des plus modestes, notamment des retraités ; un Président qui ne recule pas chaque fois que la droite ou les puissants (pléonasme ?) élèvent la voix ; un Président qui ose faire appel à ses électeurs pour l’aider à mettre en place le programme proposé ; un Président qui n’ait pas peur du danger sur sa gauche et qui combatte la droite.

         Parti comme c’est parti, je vous donne mon billet qu’il y aura une nouvelle excuse pour ne pas faire voter les étrangers d’ici les trois ans à venir ; d’ailleurs les députés de sa majorité qui devaient se consacrer à ce combat républicain après le vote de la loi sur le mariage pour tous sont bien étrangement silencieux depuis lors. Il faut dire que s’ils se calquent sur le Président, ils pourront encore le mettre au programme pour les élections de 2022, lorsqu’ils tenteront de revenir au pouvoir. Et il faudra voir à ce moment-là si le Medef a la reconnaissance du ventre.

Et ce n’est pas fini…

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La vie qui va.

2 Février 2014, 19:26pm

Publié par Bernardoc

         Spectacle cet après-midi au Pin Galant : il s’agissait de rappeler la vie et les créations de Charles TRENET, qui aurait eu 100 ans l’an dernier. C’était le troisième spectacle du trio Jacques PESSIS (auteur), Nathalie LERMITTE (chanteuse) et Aurélien NOEL (accordéoniste) auquel nous assistions.

         Le premier je l’avais vu à Paris il y a quelques années et concernait Jacques BREL, avec la présence de Sylvie VARTAN parmi les spectateurs.

         Puis, c’était lors d’une croisière, et là nous eûmes droit à deux représentations : Brel et Piaf.

         Lors de ces trois spectacles, ce qui dominait, c’était l’intimisme, avec la seule présence de trois personnes sur scène, et le spectacle se déroulait selon le même scénario : une biographie dite par Jacques PESSIS et illustrée par les chansons des chanteurs.

         J’avais repéré il y a six mois leur venue au Pin Galant pour nous faire revivre Charles TRENET, et donc la date était verrouillée sur mon agenda. 

         Première surprise : le nombre de sièges vides ; L’Entrepôt aurait largement suffi. Deuxième surprise : le nombre de musiciens : 24, dont plus de la moitié de cuivres. Au bout de vingt minutes manifestation, avec raison, de spectateurs réclamant un réglage du son : il était impossible de comprendre quoi que ce soit. Nous avons pu constater une amélioration, mais malgré tout, le son aurait dû être bien meilleur. Troisième surprise : Nathalie n’était pas la seule chanteuse, puisque deux couples l’accompagnaient, tant au chant qu’à la mise en scène.

         Nous eûmes droit à de nombreuses chansons du poète, dont un certain nombre que je ne connaissais pas, mais comme il en a composé plus de mille, je me pardonne. Eh par laquelle le spectacle s’est-il terminé ? Et oui, vous avez gagné : Y a d’la joie !

         Je serai quand même curieux de revoir ce spectacle dans les formats précédents.

Et ce n’est pas fini…

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On a les amis qu'on peut.

1 Février 2014, 22:59pm

Publié par Bernardoc

"Je pense que les projets que le président a récemment annoncés afin de réduire les taxes pour les entreprises, de réduire le coût du travail et de supprimer les réglementations non nécessaires sont la bonne voie pour augmenter les investissements et créer des emplois."

David CAMERON, premier ministre tory (conservateur, droite thatchérienne) du Royaume Uni parlant de François HOLLANDE. 

         Déjà, le blairisme n’avait qu’un très lointain rapport avec le socialisme du Labour Party originel ; mais se faire féliciter par quelqu’un qui combat bec et ongles le travaillisme (qui avait quand même instauré l’Etat-providence que Thatcher a mis dix ans à abattre) mériterait de la part de notre Président un minimum de retenue, voire une affirmation contradictoire. Loin de lui avoir effleuré l’esprit, c’est tout le contraire qui s’est produit. En effet le chef de l’Etat continue de réaffirmer haut et fort qu’afin de ménager les profits pour les actionnaires (traduction : « réduire les taxes pour les entreprises »), on continuera de ponctionner les familles modestes, et notamment les retraités.

« Réduire le coût du travail », c’est-à-dire supprimer davantage de cotisations sociales, conduira à creuser le déficit de la sécu ; qu’à cela ne tienne : on déremboursera davantage et le reste à charge augmentera pour les malades, trop affaiblis pour contester.

« Supprimer les règlementations non nécessaires » (traduction : casser le code du travail) donne déjà les résultats que l’on connaît suite à la loi dictée par le Medef après la signature de l’ANI il y a un an.

Mais pendant combien de temps allons-nous supporter cela ? Si on se mettait debout plutôt que rester à genoux ? Nous sommes la majorité, nous pouvons changer cela !

Et ce n’est pas fini…  

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