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Le blog de Bernard SARLANDIE

education

Allumage de feux.

28 Septembre 2011, 22:39pm

Publié par Bernardoc

         Entendu cet après-midi chez Mermet : « Former un Homme – avec un « H » pour ne pas être obligé de rajouter un « E » féminin, comme on a tendance à le trouver de plus en plus – ce n’est pas remplir un vase, mais allumer un feu. »

         Eh bien, hier, nous étions environ 4 000 dans les rues de Bordeaux à vouloir allumer des feux, ces feux que notre gouvernement en voie de sortie s’obstine à vouloir éteindre. En effet, l’éducation n’est pas du gavage, mais c’est donner les outils nécessaires à toutes pour qu’elles se les approprient et puissent agir après en connaissance de cause sur le monde qui les entoure, et essayer de l’améliorer pour le plus grand nombre, et non, comme depuis un peu plus de quatre ans, pour le seul bénéfice des possédants.

 

Eo33 + manif 27911 021

         Enseigner c’est influencer une vie pour toujours, et comme l’avait dit en substance le grand Victor HUGO : « Ouvrez une école, vous fermerez une prison » : nous voyons bien que nous sommes en opposition totale avec ce qui se pratique actuellement. Moins on donne à réfléchir, plus on a des sujets (et non des citoyens) aptes à obéir. Et c’est un général que j’ai eu l’occasion de côtoyer qui disait que dans l’armée, « réfléchir, c’est déjà commencer à désobéir ».

         Pourtant, dans cette manifestation unitaire, j’ai trouvé qu’il manquait les jeunes. Et je me souviens que lorsque nous étions parents d’élèves, un jour de grève nous emmenions nos enfants manifester avec nous, même si aucun prof ne faisait grève dans leur école, et quand le CPE se permettait de nous envoyer une demande d’explication, il avait droit à une réponse argumentée. Mais il faut dire que dans certains bahuts ces personnels subissent des pressions pour venir au boulot, et même pour pointer les profs grévistes !

         Deux catégories avaient sorti leur banderole et étaient reconnaissables : les DDEN (tous retraités) et les chefs d’établissements de l’Unsa : costume, cravate et chemise blanche. C’est vraiment révélateur du fait que tout va mal, car lorsque j’étais en activité, c’est bien souvent que je me retrouvais seul de ma catégorie dans les manifestations qui n’avaient pas lieu le week-end.

Et ce n’est pas fini…

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Tous à la manif pour l'école.

26 Septembre 2011, 07:57am

Publié par Bernardoc

Ci-dessous : texte de la CGT-Educ'Action

 

STOPPONS LA CASSE DE L'EDUCATION NATIONALE !

Non Monsieur CHATEL, la rentrée ne se passe pas bien.

 

   Le travail de sape se poursuit méthodiquement dégradant toujours plus les conditions d’accueil des jeunes dans les écoles, collèges, lycées et université rendant chaque fois un peu plus difficile l’exercice de nos métiers. Malgré les tours de passe-passe du ministre, expert en manipulation des chiffres, la triste réalité nous la vivons tous les jours dans nos classes, dans les établissements. Après les 16 000 suppressions de cette rentrée on nous annonce déjà la couleur pour la suivante, cela sera 14 000.

Depuis 2007, 80 000 emplois ont été supprimés et toutes les catégories de personnels sont touchées : personnels enseignants et d’éducation, COP, Aed, AVS, ATSS... La conscience professionnelle et l’implication des personnels ne peuvent pas tout. Aujourd’hui c’est une éducation nationale au rabais que l’on propose et que notre cher ministre essaye de nous vendre à grand renfort de mesures gadgets. Monsieur le ministre gardez donc pour vous vos leçons de morale ce n’est pas de cela dont la jeunesse à besoin !

 

Seule une réaction collective et déterminée peut inverser la tendance, la CGT Educ’Action est partie prenante de l’appel à la grève du 27 septembre pour dire non à cette politique néfaste dont nous constatons tous les résultats. C’est une journée qui doit servir à montrer notre colère, il faut que le gouvernement sache que nous ne sommes ni résignés ni abattus. A nous de réfléchir aux conditions d’une réaction d’ensemble des enseignants mais plus largement du monde du travail pour imposer d’autres choix politiques. C’est dans la rue que tous ensemble nous pourrons construire une alternative qui place l’éducation au  cœur des préoccupations de la société. L’expérience du mouvement contre la réforme des régimes de retraites doit nous guider dans l’élaboration d’une riposte enfin victorieuse. A l’approche des présidentielles la tentation est forte de s’en remettre aux promesses mais il serait vraiment illusoire de croire que sans notre intervention collective les choses s’arrangeront d’elles-mêmes. Actuellement la crise du capitalisme se cristallise sur la question de la dette, nouveau prétexte pour  imposer toujours plus de coupes sombres dans les budgets sociaux et les dépenses publiques. Ce n’est pas aux travailleurs de solder la facture des spéculateurs !

Nous ne paierons pas une dette qui n’est pas la nôtre !

 

Alors que la précarité se développe dans nos établissements, que chaque année des milliers de jeunes collègues débutent leur carrière sans véritable formation, que les classes à 35 élèves deviennent la norme les déclarations de notre ministre sonnent à chaque fois comme une nouvelle provocation. Alors oui la CGT  t’appelle à manifester et faire grève le 27 septembre et dans la perspective d’une réaction d’ensemble du monde du travail nous nous prononçons pour une journée de grève interprofessionnelle le 11 octobre.

 

La CGT Educ’Action exige :

·         Une augmentation salariale immédiate pour tous les salariés de l’Education Nationale d’au moins 300 euros et pas de salaire en dessous de 1 700 ;

  • Une augmentation de 2 % de la part de PIB consacrée à l’Education ;
  • L’arrêt des suppressions d’emplois, leur restitution et la création de postes à la hauteur des besoins sociaux ;
  • La création d’un nouveau corps de fonctionnaires pour les emplois de vie scolaire
  • La titularisation sans concours ni condition de nationalité de tous les précaires qui le souhaitent et l’arrêt du recours à la précarité;
  • L’abrogation des réformes type RGPP, LOLF, loi dite de mobilité ;
  • L’abandon des contre réformes qui détruisent l’école publique (socle commun, livret de compétence, ECLAIR, lycée, bac pro 3 ans, nouveaux programmes du primaire, dispositif des 60 heures qui justifient la destruction des RASED …) ;
  • Une véritable formation des enseignants avec une reconnaissance d’un niveau bac + 5 à l’issue de cette formation ;
  • La réduction du temps de travail ;
  • Un déroulement de carrière identique pour tous, au rythme le plus rapide, non soumis aux critères de mérite.

 

Manifestation UNITAIRE le 27 septembre à 11H30 devant le rectorat de BORDEAUX

Et ce n'est pas fini...

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Kiu parolas esperanton ?

10 Septembre 2011, 01:42am

Publié par Bernardoc

         C’est la question que j’aimerais poser aux amis grecs de Kalambaka, notre ville jumelle, que nous accueillons ce week-end.

Le couple que nous hébergeons ne parle pas français, seul le mari dispose de quelques mots réduits de langue anglaise. Nous ne pouvons donc, malheureusement, guère échanger avec Elias et Christie, fort sympathiques au demeurant.

Je répète donc, comme je l’avais fait chaque fois que je participais à un stage européen, que si les participants de l’échange, de part et d’autre, étudiaient l’esperanto deux heures par semaine dans les six mois qui précèdent la rencontre, les échanges seraient bien plus fructueux.

J’invite donc tous mes lecteurs qui ne l’ont déjà fait à se rendre sur le site www.esperanto-au-bac.fr et à signer la pétition dont je vous donne les arguments ci-dessous.Esperanto1

 

Esperanto2

 

Esperanto3

 

Esperanto4

Et ce n’est pas fini…

 

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22 élèves par classe ?

6 Septembre 2011, 08:46am

Publié par Bernardoc

         Samedi matin je visitais la ville, en compagnie des nouveaux habitants et d’une enseignante de maternelle. Naïvement je lui posais la question pour savoir si sa classe comportait 22 élèves, moyenne nationale que le ministre CHATEL annonçait sur les antennes nationales la semaine dernière. « Tu rigoles, me répondit-elle, j’en ai 27, et au chef- lieu de canton certaines montent jusqu’à 30 ». Quant à bordeaux, dans certaines écoles, c’est 39 en grande section !

         Je ne me permettrai pas d’accuser le ministre de mentir, mais je me contenterai, en utilisant les exemples que j’ai pratiqués, de montrer la manipulation scandaleuse des chiffres, aboutissant à une moyenne qui ne veut rien dire, un peu comme la tentative européenne de faire du rosé en mélangeant vin blanc et vin rouge.

         Ainsi, au collège, la moyenne serait de 25 élèves par classe, ce qui, en passant, est une (très) vieille revendication syndicale. Dans le département de la Gironde, ce nombre était le nombre maximum retenu pour les collèges situés dans ce qui était encore les ZEP, les autres collèges ayant 28 élèves en 6ème et 5ème et 30 en 4ème – 3ème. C’est en fonction de ces chiffres que le conseil général de Gironde fournissait le mobilier. Avec mon bac philo et mes études littéraires, je ne suis pas capable d’arriver à 25 en faisant la moyenne entre 28 et 30. Il y a donc une autre façon.

         Certaines disciplines, telles la technologie, les SVT doivent être enseignées en groupes. D’autres sont des options (langues rares ou langues anciennes par exemple) et ont donc des effectifs inférieurs à celui du groupe-classe. Dans certains collèges il y a aussi une SEGPA (effectif 16 par classe), voire une UPI (effectif 10). Donc, si l’on fait une moyenne indifférenciée, on a quelque chance d’arriver au chiffre énoncé par le ministre, mais le professeur de lettres, d’histoire, d’anglais, de mathématiques ou de disciplines artistiques se retrouvera bien lui avec ses 28 ou 30 élèves devant lui…et 5 élèves en plus, on les sent peser dans une classe.

         Le calcul est le même pour l’enseignement professionnel où les groupes d’atelier, pour des raisons de sécurité, tournent autour de 12 élèves, alors que l’enseignement général, discipline où cette catégorie d’élèves a en général des difficultés, se déroule en classe entière.

         Donc, lorsque les syndicats contestent les chiffres du ministre, ils parlent d’expérience, eux. Je propose donc aux parents dont les enfants seraient dans des classes qui n’entreraient pas dans la moyenne chatelienne d’en avertir le ministre.

Et ce n’est pas fini…

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Rentrée...

31 Août 2011, 01:33am

Publié par Bernardoc

  Puisque certains vont devoir rentrer, je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager une illustration tirée de PEF (Perspectives Education Formation, organe de la CGT-Educ'Action) de septembre 2009, au moment où je prenais ma retraite.

Rentrée PEF 

 

  Et vive la retraite à 60 ans !

Et ce n'est pas fini...

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Le militantisme existe encore...

29 Août 2011, 16:50pm

Publié par Bernardoc

…du moins à l’Education nationale (ou ce qu’il en reste !).

         Aujourd’hui avait lieu la journée d’accueil des nouveaux nommés dans l’académie de Bordeaux. Après un accueil dans trois lycées différents le matin, l’après-midi les entrants en Gironde étaient reçus à l’ENSEIRB de Pessac, où le recteur, l’inspecteur d’académie, le secrétaire général et un inspecteur pédagogique devaient informer les entrants sur la manière de fonctionner du département.

         Cette réunion existe maintenant depuis plusieurs années, et c’est une bonne chose ; moi je n’y ai jamais eu droit sauf lorsque j’ai été nommé personnel de direction, quand l’IA d’alors, l’empathique M. LAUREAU nous réunit en petit comité pour nous souhaiter la bienvenue et concrétiser l’entrée dans la deuxième partie, en situation cette fois, de notre formation.

         Les interventions hiérarchiques et pédagogiques, prévues à 14h30, débutèrent avec du retard (la demi-heure girondine ?), alors que les nouveaux mutés étaient invités (pas de convocation, pas de remboursement de frais !) à partir de 14 heures. Mais à partir de 11h30, les syndicats et différentes associations qui gravitent autour de l’école étaient présentes.

         J’y étais au titre de la Mgen, et nous étions beaucoup, mais pas de trop. Certains collègues venaient directement vers nous, car nous étions bien visibles avec nos badges ; d’autres, plus timides, nous répondaient avec bienveillance et n’hésitaient pas à aller consulter nos conseillers mutualistes pour des renseignements plus précis. Une fois de plus nous avons pu constater l’image positive de la mutuelle auprès des personnels de l’Education nationale.

         J’en ai également profité pour discuter avec les militants syndicaux, et pas seulement de la CGT ; les seuls avec lesquels je n’ai pas cherché à entrer en contact étaient ceux du Snetaa-FO, moi qui avait milité pendant 19 ans au Snetaa-FEN, je n’aurais pas eu grand-chose à leur dire.

         Maintenant, je remets cela après-demain à l’Iufm de Mérignac.

Et ce n’est pas fini…

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Le dogme du 1er septembre.

15 Août 2011, 09:58am

Publié par Bernardoc

         Enfant, je reprenais l’école le 1er octobre puis, de grignotage en grignotage, on n’envisage plus maintenant la rentrée au-delà du 1er septembre…pour le moment. Ce serait très bien si tous les enseignants étaient nommés à cette date et présents dans leurs classes pour pouvoir  accueillir les élèves et participer aux réunions de pré-rentrée.

         Or, et à moins que les conditions aient été complètement transformées en mieux depuis que j’ai pris ma retraite, mais permettez-moi d’en douter, c’est loin d’être le cas. Et malgré l’embauche massive de vacataires via Pôle-emploi pour suppléer partiellement aux milliers de postes supprimés, il est très difficile d’obliger ces futurs collègues à venir, BENEVOLEMENT, participer à ce moment capital que constitue la pré-rentrée. Pourtant, et lorsque la pré-rentrée a lieu comme cette année un vendredi, cela laisserait toute une fin de semaine à ces futurs collègues pour se préparer à se jeter dans le bain. En effet, ils auraient pu ainsi prendre connaissance de la (ou des) classe(s) qui leur seront confiées, des manuels utilisés, de leurs collègues, et de la colonne vertébrale que constitue le projet d’établissement.

         Et bien non, cette année, ce sont les personnels titulaires, et eux seuls qui, à part leurs classes, connaissent tout le reste, qui reprendront un vendredi…avant d’aller profiter de leur dernier week-end de vacances. Il m’arrive parfois de penser qu’il s’agit là d’une sorte de provocation ministérielle : obliger les gens à commencer un vendredi, je me demande si cela arrive ailleurs que dans l’éducation nationale, surtout si la rentrée se déroule selon le protocole élaboré du temps où Ségolène ROYAL était ministre de l’enseignement, c’est-à-dire une rentrée en douceur, notamment pour les 6ème ou les 2ndes, afin de leur permettre de s’approprier les nouveaux lieux de vie, les nouvelles méthodes de travail ou de fonctionnement.

         Combien d’élèves sans maître le 4 septembre ? Réponse dans trois semaines.

Et ce n’est pas fini…

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L'Ecole en marche...arrière.

28 Juillet 2011, 09:16am

Publié par Bernardoc

         Tout le monde a entendu parler des suppressions massives de postes de fonctionnaires, notamment dans l’Education nationale. Pour remplacer les 16 000 non renouvelés lors de leur départ en retraite, le ministère recrute donc moins de 9 000 nouveaux enseignants.

         Entre 2007 et 2011, le nombre de candidats inscrits a été pratiquement divisé par deux, passant de presque 116 000 à à peine plus de 64 000. Mais l’inscription est une chose, la participation aux épreuves en est une autre : plus de 60% de présents en 2008, moins de 45% cette année.  C’est dire l’attractivité du métier !

         Mais ce qui est pire, c’est que le nombre d’admis est inférieur au nombre de postes mis au concours, qui existent pourtant budgétairement : de 20 postes non pourvus en 2007, on en arrive cette année à 976 ! Oui, oui, vous avez bien lu, presque 1 000 ; sont concernées les lettres classiques, les mathématiques et plusieurs autres disciplines. Ceci est un véritable scandale et prouve bien l’inanité de la contre-réforme concernant le recrutement des enseignants : moins de candidats, moins de postes et surtout PAS de formation !

         Il est admis que pour qu’un concours, seule voie reconnue d’entrée dans la fonction publique d’Etat et dont l’anonymat est gage d’équité, remplisse son rôle, il faut qu’il y ait au moins trois candidats pour un poste. Malgré la participation de moins de la moitié des candidats, ce taux était largement atteint, et donc tous les postes auraient dû être pourvus. A moins que le niveau ait été jugé insuffisant, mais alors qu’on arrête de nous bassiner avec la masterisation, si malgré deux années supplémentaires d’études avant le concours on n’arrive pas à recruter le nombre, déjà insuffisant, de professeurs.

         Que va-t-il se passer à la rentrée ? Il faudra recruter localement, via Pôle-emploi, environ 3 000 vacataires hors-statut et payés avec un lance-pierres. Et voilà comment l’Etat va faire des économies sur le dos de vos enfants.

Et ce n’est pas fini…

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Il y a une justice !

9 Juillet 2011, 01:25am

Publié par Bernardoc

Prud'hommes

Prud'hommes 2

Et  ce n'est pas fini...

 

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L'esperanto fait-il peur ?

7 Juillet 2011, 08:00am

Publié par Bernardoc

         Lancée au cours de la rencontre méditerranéenne de Pâques à Sète, la pétition, organisée conjointement par les deux plus puissantes associations espérantistes françaises,  afin que les élèves qui le souhaitent puissent choisir l’esperanto en option au bac, semble avoir du mal à décoller, au moins en ligne.

         Lors des dernières régionales, les premières affiches EELV d’Aquitaine comportaient une phrase en occitan, une phrase en basque et une phrase en esperanto, qui a disparu sur les affiches suivantes. Nul Vert n’a été capable de me donner une explication sur cette disparition. Mais je pensais que dans une région qui soutient les deux langues minoritaires qui y sont parlées, j’aurai une écoute favorable.

         Après avoir sollicité bon nombre de personnes de mon carnet d’adresses, j’avais créé un évènement sur Facebook. Je n’y ai pas des milliers d’« amis » (car je tiens à lire la majorité de ce qui y est posté), et pourtant  j’ai été surpris de découvrir que certains refusaient d’y participer, notamment les politiques que je considère quand même ouverts (les autres ne sont pas mes amis !). J’en ai conclu que j’avais mal rédigé le texte et je leur ai envoyé en suivant le 4 pages de présentation ainsi qu’une lettre d’accompagnement, différente pour chacun en fonction de mon degré de proximité avec eux.

         Y aura-t-il davantage de retours que je n’en ai eus après la lettre à mon député et mon conseiller général ? J’espère. Mais il faut dire que l’esperanto est une langue dangereuse : imaginez un peu permettre à un Grec et un Polonais de se parler sans intermédiaire et intégrer un Portugais et un Basque dans la conversation : c’est tout bonnement subversif !

         Heureusement, la pétition écrite fonctionne un peu mieux, et mes nombreuses casquettes m’ont permis de recueillir pas loin de deux cents signatures déjà. Et ça continue !

         Parrainée par Albert JACQUARD (je ne vous ferai pas l’injure de vous le présenter), la pétition a été signée par la plupart des députés du Front de gauche ainsi que par des linguistes (Claude HAGEGE, Henriette WINKLER) et des personnalités qui vont de Michel ONFRAY à Guy BEART en passant par Jacques GAILLOT (l’évêque).

         Je rappelle l’adresse de signature :

www.esperanto-au-bac.fr

Et ce n’est pas fini…

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