Stand-by
Pas de manif pour moi aujourd'hui mais devoir de mémoire. des détails demain sans doute.
Et ce n'est pas fini...
Pour éviter d'avoir à me répéter, notes en vrac d'un retraité, incorrigible militant.
Pas de manif pour moi aujourd'hui mais devoir de mémoire. des détails demain sans doute.
Et ce n'est pas fini...
...On n'est pas lourds en février
A se souvenir de Charonne
Des matraqueurs assermentés
Qui fignolèrent leur besogne.
La France est un pays de flics
A tous les coins d'rue y'en a cent
Pour faire régner l'ordre public
Ils assassinent impunément...
...Être né sous l'signe de l'hexagone
C'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment
Et le roi des cons sur son trône
J'parierais pas qu'il est allemand...
Renaud
Et ce n'est pas fini...
On lâche rien ! Certains comptaient sur les vacances scolaires pour voir diminuer le nombre d'opposants à la scandaleuse prétendue réforme des retraites.
C'est vrai, nous étions un peu moins, mais 50 000 est néanmoins un bon chiffre. Et toujours aussi combatifs et dans l'unité.
Manif agréable dans le froid mais sous le soleil ; occasion de rencontrer des tas de gens qui venaient à moi ou l'inverse, certains que je n'avais pas vus depuis un temps certain ; plaisir de discuter et de se sentir forts ; plaisir également d'expliquer la signification de mon drapeau et de faire un petit cours de syndicalisme.
Un regret toutefois, la musique diffusée par le camion de l'UD-CGT : du rap et puis du rap, et puis on bisse : c'est lassant. Il existe tellement de belles chansons autour de la Commune, on pourrait profiter de ces manifs pour faire un peu d'éducation populaire, et passer au moins une fois ce fabuleux chant d'espoir qu'est L'Internationale.
Et ce n'est pas fini...
Et ce n'est pas fini...
Et ce n'est pas fini...
Combien étions-nous ? A la fin de la manif une camarade disait 300 000, mais je crois qu'il plaisantait. En tous cas, c'était impressionnant. La CGT annonce 75 000, soit 25% de plus que le 19. Même les flics ont remarqué qu'on était plus nombreux. En marche vers les 100 000 la prochaine fois ? En sortant du parking place Jean JAURES, un imposant cortège arrivait de la droite (depuis la gare ? Depuis la rive droite? Je n'ai pas réussi à le déterminer) et se dirigeait vers la place des Quinconces, début (et fin) de la manifestation. Déjà musique et slogans donnaient un caractère festif à ce défilé sous le soleil.
Comme le 19 janvier, je n'ai pas trouvé mon syndicat, mais croisé des militants de divers horizons professionnels ou géographiques ; je n'ai vu que quatre Haillanais, mais je suis sûr que nous étions plus nombreux.
J'avais mal regardé le parcours, je pensais que nous allions remonter Victor HUGO, en fait ce fut Alsace-Lorraine. On aurait pu rallonger un peu le circuit. Peur de lasser les gens ou pitié pour les vieux, nombreux sur les rangs ? Toujours est-il qu'on a défilé en 2h30 au lieu de 3 heures le 19.
Un acte intéressant : le camion de l'UD diffusait des extraits des discours Macron/Borne, copieusement hués ; en revanche, pas d'Internationale ; oubli réparé par le camion de l'UL du Blayais et son immense ballon.
Et ce n'est pas fini...
Sud ouest Dimanche, 29 janvier 2023
Alors à demain midi aux Quinconces !
Et ce n'est pas fini...
Communiqué des organisations syndicales de la Gironde
CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires, FSE, UNEF, Fidl
réunies le mardi 24 janvier 2023
Une puissante mobilisation qui oblige au retrait !
Le 19 janvier, 60 000 personnes à Bordeaux, partout sur le territoire, plus de deux millions de travailleuses, travailleurs, actifs, chômeurs, retraités et jeunes se sont mobilisé-es, mis en grève et/ou ont manifesté, dans le public comme dans le privé, contre la réforme des retraites de ce gouvernement.
Mais le gouvernement, réuni le lundi 23 janvier en Conseil des ministres, persiste et signe.
Les organisations syndicales de la Gironde CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, UNEF, FSE, Solidaires avec l’intersyndicale nationale, appellent les salariés et les jeunes à préparer des assemblées générales pour organiser la mobilisation dans l’unité.
Alors que le gouvernement appelle les organisations syndicales à être responsables et à ne pas bloquer le pays, nous réaffirmons qu'il est et sera le seul responsable de cette situation puisque 9 travailleuses et travailleurs sur 10 rejettent cette réforme injuste et brutale.
Nous sommes unis et déterminés à faire retirer ce projet de réforme des retraites. C’est pourquoi, l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles le 31 janvier.
Départ de la manifestation à Bordeaux place des Quinconces à 12 h 00
Ni recul de l’âge de départ en retraite, ni régression sur la durée de cotisation !
Tous en grève et en manifestation pour gagner !
Bordeaux, le 26 janvier 2023
Et ce n'est pas fini...
Du jamais vu pour une manif syndicale ! A partir de l'école normale de Caudéran (pardon, je crois qu'il faut dire Inspé aujourd'hui), tous les dix mètres des grappes de personnes marchaient sur les trottoirs en direction de la place de la République. Les instits de l'ancienne école d'application n'avaient visiblement pas tout compris, comme les contrôleurs TBM qui attendaient le passage d'un bus histoire d'espérer verbaliser quelques malheureux qui avaient échappé au ruissellement et n'avaient pas les moyens de payer un ticket.
Donc, lorsque j'arrivais à la République, j'ai eu du mal à faire le tour afin d'aller saluer collègues et camarades tant la foule était compacte.
Nous sommes donc partis pour un grand tour de trois heures, au long duquel j'ai pu faire connaissance (grâce à mon drapeau) et discuter avec des camarades de divers horizons, actifs ou retraités.
Autre plaisir aussi : je me trouvais près du camion de l'UD les deux fois où il a balancé L'Internationale. Bien entendu je l'ai reprise, mais j'étais bien seul. Dommage. Manque de culture syndicale ?
J'étais assez proche de la tête et lorsque nous dépassions la place de la Bourse, la queue du cortège s'ébranlait à peine de la place de la République.
Alors combien ? 16 000 (police), 30 000, 45 000 ou 60 000 (intersyndicale) ? En tous cas, BEAUCOUP !
Et ce n'est pas fini...
Et ce n'est pas fini...