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Le blog de Bernard SARLANDIE

engagements

Citations.

16 Janvier 2023, 11:29am

Publié par Bernardoc

CFDT : « Ce projet ne tient pas compte du travail réel ».

CFE-CGC : « Deux années supplémentaires, cela pèse sur l'espérance de vie en bonne santé ».

CFTC : « Nous n'avons pas d'autre choix que de frapper vite et fort ».

CGT : « L'unité syndicale, meilleur indicateur de la nocivité de la réforme ».

FO : « Il n'y a pas de problème de financement des retraites, mais un problème d'emploi ».

FSU : « Les pensions des femmes sont de 40% inférieures à celles des hommes ».

Solidaires : « Leur réforme, c'est mourir au travail ou la retraite à l'hôpital ».

UNSA : « Pas un jour, pas un mois de plus ».

Et ce n'est pas fini...

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Contre la réforme des retraites, un front syndical uni et déterminé

13 Janvier 2023, 18:13pm

Publié par Bernardoc

Extrait d'Options, le magazine de l'Ugict-Cgt

Sans surprise, c’est en dramatisant les déséquilibres à venir des régimes de retraite qu’Élisabeth Borne à officiellement présenté la réforme des retraites. En utilisant jusqu’à saturation le verbe «  préserver  » ou ses dérivés pour argumenter le sauvetage d’un système qui, selon le gouvernement, serait en péril, la Première ministre a pour une fois omis de citer le dernier rapport du Cor (Conseil d’orientation des retraites) qui s’inscrit en faux contre cette affirmation. C’est ce qu’a confirmé son président, Pierre-Louis Bras, lors de la présentation du rapport en septembre 2022  : «  Dans la plupart des hypothèses, la charge que représente les retraites pour les actifs diminuera, sauf dans la plus défavorable  ».

Le déficit évoqué incessamment par le gouvernement à l’horizon 2030 représenterait en effet à peine 3 % des masses financières consacrées aux retraites (plus de 300 milliards d’euros par an). En appelant à une journée de mobilisation interprofessionnelle de grèves et de manifestations dès le 19 janvier, l’intersyndicale (Cfdt, Cgt, Fo, Cfe-Cgc, Cftc, Unsa, Solidaires et Fsu) dans un front uni et déterminé, l’affirme : « Le système de retraite par répartition n’est pas en danger. Rien ne justifie une réforme aussi brutale ». Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, n’en démord pourtant pas. Et insiste : « C’est un fait, un fait incontestable (…), c’est grave », a-t-il martelé lors de son intervention.

Ce qui est grave, c’est en réalité la baisse continue du niveau relatif des pensions par rapport à la rémunération des actifs. Un décrochage documenté par le Cor et que va accentuer la réforme annoncée, le «  travailler plus longtemps  » et dans des conditions de plus en plus mauvaises se traduisant par une difficulté toujours accrue à atteindre le taux plein. Comme cela était annoncé au cours des dernières semaines, l’âge légal à partir duquel il sera possible de partir à la retraite, si le projet devait être mis en œuvre, sera progressivement relevé à compter du 1er septembre 2023, à raison de trois mois par année de naissance. Il faudra avoir 63 ans et 3 mois en 2027, 64 ans en 2030 pour les personnes nées après 1968.

Le taux plein est en outre conditionné à une durée de cotisation allongée : 43 ans, soient 172 trimestres dès 2027 pour les personnes nées à partir de 1965, contre 169 avant la réforme. C’est une accélération du calendrier envisagé par la réforme Touraine de 2014. Elle ouvre la voie à un nouvel espace pour le développement de l’épargne retraite, notamment par les cadres, les professions intermédiaires et techniciennes dans l’espoir d’un maintien du niveau de vie. Tous les agents publics, fonctionnaires comme contractuels, sont concernés, sur les trois versants de la fonction publique.

Et ce n'est pas fini...

 

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Retraites : première journée de mobilisation le 19 janvier

11 Janvier 2023, 16:29pm

Publié par Bernardoc

La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation.

 Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l'espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n'est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale. Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales Cfdt, Cfe-Cgc, Cftc, Cgt, Fo, Fsu, Solidaires et Unsa, n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le Gouvernement de proposer d’autres solutions de financement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais le gouvernement, arcbouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement.

 Suite à l’annonce de la réforme gouvernementale, toutes les organisations syndicales se sont immédiatement réunies pour construire une réponse commune de mobilisation interprofessionnelle. Celle-ci prendra la forme d’une première journée de grèves et de manifestations le 19 janvier 2023.
Parce qu’elles représentent l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, demandeurs et demandeuses d’emploi, et retraités, c’est cette date syndicale qui donne le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée.

Elles décident d’ores et déjà de se réunir le 19 janvier au soir avec les organisations de jeunesse pour prolonger le mouvement de mobilisation et convenir d’autres initiatives.

Les organisations syndicales Cfdt, Cfe-Cgc, Cftc, Cgt, Fo, Fsu, Solidaires et Unsa, appellent les salariés à se mobiliser fortement dès cette première journée dans l’ensemble du territoire et à participer aux différentes initiatives organisées en intersyndicale.

Et ce n'est pas fini...


 

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Et voilà !

10 Janvier 2023, 11:58am

Publié par Bernardoc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et maintenant, au boulot !

Et ce n'est pas fini...

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"Citoyen de l'Universel"

9 Janvier 2023, 18:22pm

Publié par Bernardoc

L'éditorial du mois d'Espaces Marx Aquitaine

 

Le juif est le baromètre de l’histoire comme la femme est le baromètre de la laïcité. S’en prendre à eux, c’est s’en prendre à l’humanité.

L’humanité se définit malheureusement par ce qu’elle connaît de pire, le crime de masse qui inclut le crime contre l’Humanité et le crime de guerre. Citoyen de l’universel, cela va au-delà de citoyen du monde, car le cadre qu’il définit est tout à la fois géographique et politique. L’esclave qui lutte pour se libérer de ses chaînes ne le fait pas pour soumettre son maître, il le fait pour mettre fin à L’esclavage c’est en ça qu’il combat pour l’universel. La femme iranienne qui combat contre le port du voile ne le fait pas pour affirmer sa domination à son tour elle le fait pour libérer toutes les femmes. Le combat pour le respect des femmes et des enfants touche à l’universel. La Laïcité, c’est simple, inutile de lui coller un adjectif, elle vise l’intérêt général et non des intérêts particuliers, elle est un principe de stricte égalité des citoyens quoi que soient leurs origines, elle est une philosophie basée sur les droits de l’homme et du citoyen. Affirmer cela et défendre la laïcité, touche à l’universel . 

C’EST UN COMBAT POUR L’UNIVERSALISME. ON NE PEUT PAS ÊTRE CITOYEN DE L’UNIVERSEL ET COMMUNAUTARISTE, ÊTRE CITOYEN DE L’UNIVERSEL A UN SENS. 

J’ai la « chance » d’être membre de la première famille qui a révélé l’affaire Papon et je suis le dernier membre du groupe des parties civiles encore en vie. C’est grâce à nous que Papon a été condamné pour crime contre l’humanité. Sans nous, l’État français n’aurait jamais été condamné pour son rôle dans la déportation des Juifs de France. Il s’agit bien du dernier gouvernement fasciste de France qui a été condamné grâce à nous. Ce n’est pas innocent de dire cela aujourd’hui quand on voit le score d’un parti fasciste au second tour des présidentielles. 

Jean-Marie MATISSON

Et ce n'est pas fini...

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 Retraites : préparons l’affrontement

6 Janvier 2023, 10:35am

Publié par Bernardoc

La CGT a été reçue jeudi 4 janvier par le ministre de la Transformation et de la Fonction publique concernant le dossier des retraites.

 Sans évidemment dévoiler les arbitrages généraux à venir sur l’âge légal et la durée de cotisation, le ministre Guerini a confirmé que la réforme sera fondée sur une logique d’allongement de la durée de carrière, qui s’appliquera pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs du public et du privé.
Il a réaffirmé que les principes structurels de la catégorie active et la règle des 6 derniers mois pour le calcul des pensions ne seront pas impactés.
Quelques mesures spécifiques à la Fonction publique sont envisagées consistant essentiellement, pour reprendre les termes du ministre, à « accompagner » l’allongement de la durée de vie au travail. C’est en particulier le cas de l’introduction de la retraite progressive dans la Fonction publique et de la possibilité de travailler au-delà de 67 ans sur la base du volontariat de l’agent et de l’accord de l’employeur.

 La CGT a réaffirmé son opposition totale aux principes de la réforme annoncée et en particulier aux mesures de recul de l’âge légal et d’allongement de la durée de cotisation. Elle a souligné les ravages que provoqueraient de telles mesures, notamment pour les femmes et les personnels exerçant les métiers et missions pénibles. Elle a insisté sur la nécessité de travailler de manière approfondie sur une meilleure prise en compte de la pénibilité, en prenant appui sur les principes du service actif, et sur l’urgence de garantir un droit réel au reclassement en lieu et place de l’actuelle politique de mises massives à la retraite d’office pour invalidité.
La CGT réaffirme sa volonté de défendre et renforcer le Code des pensions civiles et militaires, la CNRACL, l’IRCANTEC et le FSPOIE. Cela passe notamment par le renforcement de l’emploi public et les recrutements statutaires massifs nécessaires pour répondre aux besoins de service public.
Le gouvernement confirme donc sa volonté de passer en force sur le dossier des retraites, contre l’avis de la totalité des organisations syndicales de salariés et de la grande majorité de la population.

Macron, Borne et leur gouvernement portent par conséquent l’entière responsabilité de l’affrontement à venir.

La CGT Fonction publique renouvelle son appel à préparer la mobilisation la plus large, déterminée et unitaire, inscrite dans la durée par la grève et les manifestations, pour empêcher ce gouvernement au service des intérêts du capital d’arriver à ses fins. Elle travaillera en ce sens avec toutes les organisations syndicales disponibles pour cela.


Montreuil, le 5 janvier 2023

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2023 !

1 Janvier 2023, 09:23am

Publié par Bernardoc

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Hélas !

23 Décembre 2022, 15:18pm

Publié par Bernardoc

Les syndicats débordés par un mouvement venu du terrain

La presse

C'est hélas ce qui a tendance à se produire de plus en plus souvent, et c'est bien entendu encouragé par le gouvernement : les syndicats ne servent à rien, les concertations se bornent juste à une information descendante, sans aucune volonté de discussion. Donc, pourquoi maintenir des élections professionnelles ?

Et en l'absence de syndicats, qui pour contrôler que les pseudo accords seront respectés. On l'a bien vu lors des manifs, trop souvent anti-syndicales des gilets jaunes : quels furent les résultats ? Bien malin celui qui pourrait le dire ! Alors que lors des grandes avancées de '36 et '68, même si le mouvement était parti « du terrain », ce sont bien les syndicats qui ont négocié et réalisé des conquêtes sociales que tous les gouvernements de droite tentent depuis lors de détricoter.

Lorsque je dirigeais un collège, j'aurais bien aimé avoir des syndicats en face de moi ; ç'aurait été plus facile d'anticiper la crise de fin janvier et les grommellements non organisés qui se produisaient alors. Mais les panneaux syndicaux restaient désespérément vides, et le seul qui était mis à jour, celui de la CGT-Educ'action, l'était de mon fait.

Mais ça ne fait rien, je n'ai pas baissé les bras et continue d'agir dans le syndicalisme « retraités », car les attaques réactionnaires ne cessent pas lorsqu'on a quitté la période d'activité.

Et ce n'est pas fini...

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Il y a urgence à augmenter fortement le Smic et les salaires

20 Décembre 2022, 16:03pm

Publié par Bernardoc

En 2022, le montant du Smic a été augmenté par trois fois (1er janvier, 1er mai et 1er août), soit une augmentation totale de 5,6% sur l’année. Ce n’est pas un choix délibéré du gouvernement mais seulement la mise en œuvre d’un mécanisme de revalorisation automatique du salaire minimum, lorsque l’inflation des prix s’envole.

Au 1er janvier 2023, c’est encore cette revalorisation automatique qui sera appliquée et uniquement cela (soit +1,8%).

Le gouvernement, égal à lui-même, s’appuie comme chaque année sur l’éternelle rengaine du « groupe d’experts » pour refuser le moindre coup de pouce aux salaires de 2,5 millions de salariés du secteur privé !

Avec une inflation galopante (ex. : +10% sur les produits de consommation courante dans la grande distribution) qui percute de plein fouet les salarié.es aux revenus les plus faibles, qui peut encore oser penser qu’on peut vivre dignement avec 1709 euros bruts par mois (11,27 euros/heure) ?

Augmenter le smic et tous les salaires pour permettre à toutes et tous de vivre de son salaire, pour reconnaître les qualifications, pour participer au
financement de la protection sociale et améliorer le niveau des pensions, la CGT propose de porter immédiatement le Smic à 15 euros/heure soit 2 000 euros bruts mensuels (base 32h par semaine).

Cela doit s’accompagner de l’augmentation de tous les salaires. Pour cela la CGT propose :

l’augmentation automatique de l’ensemble des minima dans les branches, à chaque revalorisation du Smic, pour éviter que les grilles salariales ne se réduisent comme peau de chagrin ;

l’ouverture immédiate des négociations dans l’ensemble des branches professionnelles pour créer la dynamique salariale appelée des salariés ;
 la remise en place urgente d'une échelle mobile des salaires c'est-à-dire l'indexation automatique de tous les salaires sur le coût de la vie. Cette mesure indispensable existe en Belgique et au Luxembourg, deux pays de l'Union Européenne.

Ce sont les salaires qui fondent la consommation des ménages ; les augmenter, c’est permettre de consommer mieux et c’est aussi soutenir les carnets de commandes des entreprises de notre pays.

La CGT sera aux côtés de tous les salariés du privé et agents de la fonction publique mobilisés pour leur salaire et leur retraite.*

Et ce n'est pas fini...
 

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Communiqué de presse unitaire

15 Décembre 2022, 12:40pm

Publié par Bernardoc

Contre le projet du gouvernement sur l'asile et immigration.
Pour l’égalité des droits et la solidarité.

Les organisations syndicales CGT, FSU, l’union syndicale Solidaires dénoncent le projet de loi asile et immigration dont les grandes lignes ont été présentée par la Première Ministre le 6 décembre.

Les immigrés présents en France se sont souvent exilés de leur pays d’origine pour fuir la misère, les guerres ou encore les conséquences du changement climatique et d’une économie mondialisée fondée sur l’exploitation des ressources des pays du Sud.

Les personnes immigrées arrivent en France, dans le pays qu’elles pensent être celui des droits humains, avec l’intention d’y trouver une vie digne : un logement, un travail, la paix et la liberté pour elles et de quoi subvenir aux besoins de leur familles. La réalité en est le plus souvent très éloignée : parcours migratoires longs et dangereux, difficulté de déposer une demande d’asile ou de titre de séjour à l’arrivée, interdiction de travailler légalement, travail illégal et exploitation par les patrons, précarité extrême, peur des arrestations...

L'obtention d'un titre de séjour est particulièrement difficile : les procédures sont longues, les moyens d'accueil et d'accompagnement largement insuffisants, les délais de traitement des demandes inacceptables.

Le gouvernement, loin de prendre en compte ces réalités et de chercher à améliorer l’accueil et l’accès aux droits des immigrés, n'envisage que d'aggraver la situation. Ce projet, dans la continuité des politiques migratoires antérieures, part d’une vision utilitariste des immigrés en France. Ne seront « acceptables » que les immigré∙es perçu∙es comme rentable pour l’économie, et une nouvelle catégorie de travailleurs étrangers dont la durée du séjour est limitée au bon vouloir de leur patron, serait créée. Quant aux autres, ni leur situation personnelle, ni leur situation familiale ne leur conféreront désormais des droits, au point que les régularisations deviendront quasiment impossibles.

Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires dénoncent ce projet de loi qui va à l’encontre de nos valeurs d’accueil, de solidarité et d’égalité des droits.

Nous affirmons qu’un travailleur doit bénéficier des mêmes droits quelle que soit sa nationalité, son statut, son genre.

 ➢ Nous demandons, pour tous les travailleurs migrants et leur famille un titre de séjour de plein droit par simple preuve de la relation de travail.
➢ Nous exigeons un accueil digne des réfugiés avec des moyens à la hauteur des besoins (ouvertures de postes, places, guichets...) comme cela a été fait par exemple pour les exilés d’Ukraine.

 ➢ Nous soutenons toutes les luttes et toutes les grèves sur ces sujets Nous appelons à nous unir le plus largement possible contre l’immigration jetable et nous appelons à rejoindre les mobilisations pour la journée internationale des migrant∙es le 18 décembre sur tout le territoire.

Paris le 13 décembre 2022

Et ce n'est pas fini...

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