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Le blog de Bernard SARLANDIE

politique

Le vent tourne...

4 Mars 2012, 15:44pm

Publié par Bernardoc

         Comme chaque dimanche je suis allé acheter l’édition dominicale du seul quotidien régional : Sud-ouest. Ce journal, qui dispose du monopole de la presse quotidienne régionale au moins en Gironde et dans les Landes, distille rarement des nouvelles « engagées ». Quelle n’a donc pas été ma surprise en ouvrant l’édition d’aujourd’hui de découvrir en pages 2 et 3 « Le fait du jour ». Rien que les titres ou les légendes des photos sont éloquents. Jugez plutôt, ce ne sont que des citations :

-      « Ces milliards d’argent public à récupérer » ;

-      « François Fillon n’aime pas le train » ;

-      « Le flop de l’Union pour la Méditerranée » ;

-      « Etre président de la République française, c’est une rente à vie » ;

-      « La dette de la France explose. Le contribuable y sera de sa poche. Mais l’Etat ne pourra s’exonérer d’une chasse aux gaspillages. » ;

-      « Le gaspillage des médicaments atteint des proportions inouïes » ;

-      « Un régime spécial de retraite qui fait peu parler : celui des parlementaires » ;

-      « Des ministres qui coûtent de plus en plus cher ». « Le coût annuel d’un ministre : 17 millions d’euros » ;

-      « Nettoyer les niches » ;

-      « Les planques de la République ». « les comités Théodule, où l’on recase les amis, n’ont pas tous disparu ». « Luc Ferry, onéreux président du Conseil d’analyse de la société » ;

-      « Halte à la folie des PPP ! ». « Partenariat public-privé, ou comment payer plus quand l’argent manque ». « Le futur grand stade de Bordeaux, en partie financé par le contribuable. ». « Le Pentagone à la française, un projet de PPP pharaonique décrié ».

En lisant ces titres, intertitres et légendes, la une : « Sarkozy droit dans sa République », prend une tout autre dimension, et on ne peut s’empêcher, à Bordeaux, de faire le rapprochement avec un autre personnage, qui lui, était « droit dans ses bottes », juste avant que la volonté populaire lui signifie son congé.

Oui, décidément, les temps changent.

Et ce n’est pas fini…

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Après la bayonnade...

3 Mars 2012, 19:11pm

Publié par Bernardoc

         Plus prudent, le candidat sortant avait cette fois-ci choisi Bordeaux, la ville où son ministre des affaires étrangères vient faire un saut de temps en temps, en espérant ne pas être « bayonné ». Je ne sais pas si la ville était quadrillée car j’étais dans le Médoc, mais j’ai été surpris par l’affirmation du candidat affirmant lors de sa réunion : « Dans la République, on n’empêche pas les gens de parler. » Ah bon ?

         Il me semble pourtant me souvenir d’un certain jour de mai 2005 où une majorité du peuple français avait largement refusé un Traité Constitutionnel Européen, pourtant soutenu par la plupart des états-majors politiques, à l’exception du PCF. Et que s’est-il passé deux ans plus tard lorsque « le candidat de la rupture » fut élu ? Il s’empressa de changer quelques virgules, et comme il ne pouvait pas changer le peuple, il l’empêcha de conserver le bénéfice de son vote, car la pédagogie de l’éducation populaire aurait encore risqué de perturber ses plans. Ce fut la première fois du quinquennat que le peuple fut bâillonné.

         Deux ans plus tard, pendant six mois des millions de gens sont descendus arpenter les rues pour refuser la casse de nos retraites, qui était surtout un règlement de comptes, puisqu’il fallait effacer les avancées mises en place par la gauche. Cette fois-ci, le peuple ne fut pas bâillonné, il fut ignoré, ce qui est au moins aussi grave.

         A peu près au même moment, ce furent deux voix de chroniqueurs humoristes d’une chaîne de radio nationale qui, en étant licenciés – à tort selon les prud’hommes – furent privés de leur liberté d’expression. Dans la République, surtout si l’on en occupe provisoirement la tête, on empêche les gens de parler !

Et ce n’est pas fini…    

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Du lien social.

25 Février 2012, 16:19pm

Publié par Bernardoc

         Un ancien recteur insistait sur le caractère structurant de l’Education nationale et l’importance des établissements scolaires pour l’aménagement du territoire, ce qui ne l’avait pas empêché d’envisager la fermeture d’un lycée rural (très !) pour cause de rentabilité. Fort heureusement la mobilisation de toute la communauté, élèves, parents, personnels, élus) avait permis de contrer ce funeste projet.

         Mais il existe une catégorie de gens qui participent, participaient serait plus juste, à la convivialité entre les habitants de notre pays, je veux parler des facteurs. Or, à l’instar des enseignants, ceux-là disparaissent également : moins 60 000 depuis 2002, et cela s’accélère depuis que La Poste est devenue une société anonyme qui doit donc apporter un maximum de profits à ses actionnaires, au détriment des bienfaits d’un service public, ciment de l’égalité républicaine.

         Combien de personnes âgées s’abonnent-elles à un journal quotidien pour le plaisir d’avoir la visite du facteur chaque jour ? Car bien souvent, ces serviteurs du public ne se contentaient pas de laisser le journal dans la boîte, mais franchissaient les quelques mètres jusqu’à la maison pour remettre le courrier en mains propres, prendre des nouvelles de ces personnes isolées et éventuellement embarquer le courrier à poster.

         Foin de tout cela : rentabilité devient le maître-mot. Ainsi, d’après la lettre d’un facteur à L’Huma-Dimanche, le temps calculé pour livrer un colis est de 30 secondes ; donc si le facteur n’y arrive pas, il sera amené à travailler plus sans gagner plus.

         A ma connaissance, on ne parle pas encore de suicides massifs à La Poste comme il y en a eu à France Télécom, mais si les conditions de travail continuent de se dégrader, engendrant ainsi un stress grandissant conduisant les agents à un épuisement professionnel, je ne serai pas surpris lorsque cela arrivera. Mais est-on prêt à laisser ceci se produire ?

         Vite, la Révolution citoyenne et le rétablissement des services publics de qualité qui ont été pendant des décennies l’honneur de la France.    

Et ce n’est pas fini…

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Sarkomédie.

23 Février 2012, 15:58pm

Publié par Bernardoc

         J’ai zappé le journal de F2 hier soir au moment de l’arrivée du candidat sortant car je ne voulais pas rater le début de Jules et Jim sur Arte. J’ai donc profité, si l’on peut dire, de ses déclarations sur la radio depuis hier soir et jusqu’à 13 heures…pour le moment !

         Privé de son nègre, Sarkozy n’a jamais été un grand orateur : pour cela il aurait fallu maîtriser la langue de la République, ce que, en cinq ans, il s’est bien gardé de faire, ou alors c’était un secret bien gardé réservé à quelques « happy few » courtisans. Mais ce que nous entendons au poste depuis hier soir peut être assimilé à de l’acharnement médiatique : arriver à un tel degré de bafouillage, à jeun ( !) doit conduire la majorité des spectateurs-auditeurs à s’interroger.

         En 1674, dans son Art poétique, Nicolas BOILEAU disait : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. » (Il me reste encore des souvenirs de ma lointaine année de 2nde.) J’en déduis donc que le pseudo acte de contrition de celui qui est encore président pour une cinquantaine de jours ressemblait fortement à un téléguidage communicationnel auquel le locuteur croyait si peu qu’il avait du mal à articuler ces phrases de façon claire et précise. Donc, il paraît évident que ceci était tout sauf l’honnête vérité.

         Je viens de partager une ancienne vidéo de la télévision suisse romande qui dépeint bien ce personnage et la toute-puissance autoritariste qu’il a mise en place pour museler tous ceux qui auraient des velléités de faire leur travail consciencieusement en résistant aux pressions. Bref, rien n’a changé, et nous devons maintenir notre résistance pendant encore deux mois.

         J’ai cité Boileau : c’était un contemporain de Madame de a Fayette, qui a publié La Princesse de Clèves quatre ans plus tard. Ça ne vous rappelle rien ?

Et ce n’est pas fini…

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L'imposture Le Pen.

22 Février 2012, 12:57pm

Publié par Bernardoc

    Voici ce que Madame Le Pen ne souhaite pas entendre Jean-Luc MELENCHON lui dire :
    Contrairement à ce que vous affirmez,
-    Vous ne défendez pas le pouvoir d’achat.
-    Vous ne défendez pas la retraite à 60 ans.
-    Vous ne défendez pas les services publics.
-    Vous ne défendez pas la laïcité.
-    Vous n’êtes pas dépositaire du vote ouvrier.
-    Vous défendez les riches.
-    Vous êtes une candidate du système.


Le Front de Gauche, lui, propose :
-    Le SMIC à 1700 € bruts dès 2012 ;
-    La retraite à 60 ans à taux plein ;
-    Pas de retraite en dessous du SMIC ;
-    La baisse des loyers ;
-    Le revenu maximum autorisé : 100% d’impôts au-delà de 30 000 € par mois ;
-    La sortie de l’OTAN ;
-    La désobéissance à l’Europe libérale et aux traités européens (Maastricht, Lisbonne, etc…) ;
-    La VI° République pour rendre le pouvoir au peuple !


Alors, en privilégiant L’Humain d’abord, « Nous, on peut ! »


Et ce n’est pas fini…

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"Nous on peut ! "...

21 Février 2012, 12:32pm

Publié par Bernardoc

…Sortir de la crise.



    Au premier trimestre 2011, les 40 premières entreprises de France ont réalisé 46 milliards d’euros de profits (+ 10% par rapport à 2010).
    Au deuxième trimestre 2011, sans les heures supplémentaires, les entreprises auraient été obligées d’embaucher 400 000 personnes à temps plein !
    Depuis 1982, 10 points de la richesse du pays sont passés des poches des travailleurs à celles du capital. Cela représente 200 milliards d’euros par an.
    Le défi écologique n’est pas insurmontable. Il faut planifier notre action pour créer des millions d’emplois et donner une planète vivable à nos enfants.
    Pourquoi les banques et les agences de notation font-elles la loi ? Parce que les dirigeants politiques leur ont abandonné le pouvoir. Il est possible de le reprendre.
    En 1789, pour abolir les privilèges, une Assemblée constituante a mis fin à l’Ancien Régime. Avec le peuple, une démocratie réelle est possible.
    En 1945, la France était détruite. Pourtant, on a construit les services publics comme EDF-GDF et mis en place la Sécurité sociale. La France est aujourd’hui plus riche que jamais. C’est donc toujours possible !
    Un changement politique en France serait le point de départ d’une Europe au service des peuples.

    Avec le Front de Gauche et son programme L’Humain d’abord, construisons ensemble une autre France, « belle et rebelle » !


Et ce n’est pas fini…

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En complément à ma distribution haillanaise...

20 Février 2012, 13:11pm

Publié par Bernardoc

Prenez le pouvoir !


    La crise n’est pas une fatalité.
    Le Front de Gauche, c’est l’humain d’abord !
    « Si vous faites les moutons, vous serez tondus ! »


Notre programme :


      Augmenter les salaires, pas les actionnaires !
    Priorité à l’emploi, pas aux profits.
    Contre la précarité, le droit au bonheur !
    Contre le changement climatique, la planification écologique !
    Le pouvoir au peuple, pas à la finance.
    Contre les privilèges de l’oligarchie, vite la VI° République !
    Contre les inégalités, des services publics partout et pour tous !
    Comme en 2005, non à l’Europe libérale !
   
     Avec le Front de Gauche, faites le choix de la résistance et de l’avenir !
    Ensemble, construisons une autre France, « belle et rebelle » !

    A venir : « Nous on peut ».


Et ce n’est pas fini…

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Pour un audit citoyen de la dette.

17 Février 2012, 11:27am

Publié par Bernardoc

    Initiée par le Collectif bordelais pour un audit citoyen de la dette, ce fut une intéressante soirée hier soir à l’Athénée de Bordeaux, suivie par 400 participants ; il est rare de voir la salle autant remplie tant à l’« orchestre » qu’au balcon. Il faut dire qu’il y avait une affiche de choix pour animer cette soirée divisée en trois partie : d’abord les poids lourds nationaux Gérard FILOCHE, grand supporteur de HOLLANDE, et Jean-Marie HARRIBEY d’Attac ; puis trois organisations syndicales : CGT, FSU et Solidaires ; enfin trois organisations politiques : NPA, EELV et Front de Gauche.
    C’est Filoche qui a commencé, toujours égal à lui-même. Il avait même des accents mélenchoniens, et c’est quasiment dans les mêmes termes qu’il condamnait la volonté gouvernementale, sous la pression de Medef, de vouloir donner priorité aux accords d’entreprise sur les accords de branches confortés ensuite par la loi : c’est le détricotage du code du travail et de la protection qu’il apporte aux salariés. Bien entendu, il a aussi démonté le mécanisme de cette dette, qui n’est pas la nôtre, et notamment la pression qui est mise sur la Grèce pour en faire un exemple.
    Harribey nous a éclairés sur un point, bien utile en cette période où les contre-vérités vont nous être déversées d’ici la mi-juin : la dégradation des salaires a commencé dans la décennie qui a précédé l’euro ; ce dernier n’est donc pas coupable de tout ce que certains voudraient lui reprocher.
    L’ensemble des syndicats avait été invité, mais certains n’avaient pas jugé utile de répondre.
    Quant aux représentants politiques, EELV et FdG ont été brillants, le NPA se contentant de lire une déclaration rédigée que j’ai trouvée assez terne.
    La soirée se termina par des annonces militantes, dont celle appelant à aller prendre la Bastille le 18 mars prochain.
    Quelques photos montrant l’affluence dans le lien ci-dessous :


https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20120217DetteAthenee?authuser=0&authkey=Gv1sRgCODgj8SCp879KA&feat=directlink



Et ce n’est pas fini…

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Deuxième assemblée citoyenne au Haillan.

16 Février 2012, 10:49am

Publié par Bernardoc

    A la demande du Président de l’Amicale des locataires, il avait été décidé de tenir cette assemblée dans la résidence Edmond Rostand. Peu de monde encore, malgré des invitations sous enveloppe, mais de nouvelles têtes pour venir écouter les deux candidats aux législatives : Joël SAINTIER et Philippe LOZANO. Des gens intéressés et des débats parfois vifs, mais les gens partaient du même constat : tout le monde en a marre, n’en peut plus, et il est nécessaire d’arriver à une alternative qui ne soit pas une simple alternance, mais comment arriver à motiver les gens pour qu’ils prennent leur avenir en mains, et non pas qu’ils aillent voter avec leurs pieds.
Comme lors de la première assemblée, mais avec les nouveaux participants, il a été insisté sur le fait que chacun doit se prendre en mains, s’approprier le programme du Front de Gauche, L’Humain d’abord, et discuter avec ses voisins pour les convaincre que ce programme partagé est le seul qui puisse arriver à sauvegarder, voire à reconstruire nos acquis sociaux : Smic à 1 700 €, 35 heures, retraite à 60 ans,…Chacun est d’ailleurs reparti avec au moins deux tracts, moyen d’entamer une discussion avec le voisin qui n’était pas venu mais qui ne demande qu’à être convaincu.
D’autres assemblées citoyennes seront organisées d’ici le deuxième tour des élections législatives ; vous en serez informés par voie de presse ou militante.
Quelques photos de cette assemblée en suivant le lien suivant :


https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/ASRostand?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMbQuo-npeaFzQE&feat=directlink



Et ce n’est pas fini…

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Désespoir.

13 Février 2012, 13:46pm

Publié par Bernardoc

    Nuit d’émeutes en Grèce. Trahi par ses « représentants », le peuple laisse éclater sa colère et s’en prend à des bâtiments, pas forcément les bonnes cibles, tel ce cinéma incendié.
    Mais ce genre d’émeutes n’est pas nouveau ; Il y en a déjà eu le 16 juin dernier, puis le 30 ; on a remis ça le 21 octobre. A chaque fois le point de départ est un nouveau plan d’austérité dicté par les prétendues « agences de notation » qui ne sont que des nuisibles que l’on doit éradiquer au plus vite, car elles ont tout faux. Chaque plan d’austérité, au lieu d’améliorer le sort du pays et de son peuple, ne fait que l’enfoncer davantage dans le marasme et la pauvreté. Et l’Europe, dont le rôle démocratique devrait être de soutenir et de conforter ses habitants en souffrance se plie aux diktats des oligarques qui financent les nuisibles à leur profit et au lieu d’aider ses peuples ne se contente pas de les garder à flot, mais au contraire s’ingénie sans vergogne à les maintenir sous l’eau.
    Oui, l’Europe est une bonne chose, mais pas cette Europe-là ! Construire l’Europe des peuples, sans mettre ces derniers sous tutelle, voilà un beau projet, mais c’est un projet alternatif, loin du consensus entre les sociaux-démocrates et les conservateurs, dont certains ont viré à la droite extrême sous le regard volontairement impuissant des autres membres de l’UE.
    Alors oui, de toutes nos forces, soutien au peuple grec qui vient d’effectuer un remarquable bond en arrière qui le plonge vers les heures les plus noires de son histoire. Gloire aux courageux députés socialistes grecs qui ont refusé d’entériner la punition infligée par les dirigeants de l’UE ! Et méfiance vis-à-vis de l’évolution des autres pays, dont certains risqueraient de basculer vers les démagogiques et réactionnaires solutions inspirées par un « sauveur suprême ».


Et ce n’est pas fini…

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