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Le blog de Bernard SARLANDIE

politique

De la mort des dictateurs.

21 Octobre 2011, 11:59am

Publié par Bernardoc

         L’OTAN  a vaincu le bédouin. On ne va pas pleurer sur le résultat. Mais le malaise que je ressens vient de la manière. On en est toujours à la loi du talion, cette négation absolue de la justice universelle. Et c’est la poursuite d’une longue série de mises à mort précipitées dans le plus pur style étatsunien : « Wanted, dead or alive ». Il me plairait de voir l’ensemble de l’Humanité s’élever contre cette politique, initiée par les USA et copiée avec beaucoup d’application par la Chine ou Israël (entre autres) qui consiste à se débarrasser sans délai des criminels qui sévissent un peu partout dans le monde. Car n’oublions pas les possibles dérives idéologiques, et je pense notamment au 11 septembre…1973.

         Après le couple CEAUSESCU, après Saddam HUSSEIN, après… voici maintenant KHADAFI. Mais je pense que, comme tout être humain, il aurait dû avoir droit à un procès équitable, et qui bien entendu n’aurait pas débouché sur ce crime atroce que constitue la peine de mort que l’Union Européenne peut s’enorgueillir d’avoir aboli.

         De plus, les outils internationaux existent pour que cette justice mondiale aboutisse. Alors pourquoi cette précipitation ? A-t-on peur de révélations qui pourraient être gênantes pour certains dirigeants ?

         N’oublions pas non plus l’indispensable aspect pédagogique que peuvent revêtir ces procès ; souvenons-nous de Nuremberg et de l’éclairage qu’il a pu apporter sur les atrocités nazi en décortiquant les processus afin que l’on puisse affirmer à l’issue du jugement : « Plus jamais ça ! ».

         Restent la Syrie, le Yémen et d’autres dictatures dans lesquelles le peuple est en train de bouger ; souhaitons que le peuple triomphe, mais pas la barbarie.

Et ce n’est pas fini…

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Nucléaire ? Non merci !

14 Octobre 2011, 19:20pm

Publié par Bernardoc

 

Le Parti de Gauche sera présent aux différents rassemblements organisés le 15 octobre pour la journée d'action nationale en faveur de la sortie du nucléaire, fort de ses propositions en matière de transition énergétique et de planification écologique.

Au lendemain de la présentation du nouveau scénario Negawatt, après le rapport du GIEC sur les énergies renouvelables, et l'annulation de trois permis d'extraction de gaz de schiste, le champ des possibles et des alternatives n'a jamais été aussi ouvert !

Il sera notamment représenté par Martine Billard (députée de Paris, co-présidente du PG), Christiane Chombeau, Jean Charles Lallemand, secrétaires nationaux, Françoise Rubion et Hervé Eon (membres de Bureau National) à Rennes et par Elisa Martin (membre du BN et conseillère régionale Rhône Alpes) et Daniel Baiguini (Bureau National) au Bugey. Des militants du Parti de Gauche seront également présents à Bordeaux et à d'autres lieux de rassemblement.

Départ 14h Place Pey-Berland (mairie de Bordeaux)
Parcours : rue des Frères Bonie, Cours d’Albret, place Gambetta, Clémenceau, allées de Tourny, Grand théâtre, rue Esprit des lois, miroir d’eau sur les quais, Alsace Lorraine, Pey Berland.
Plusieurs interventions, prises de paroles et animations sont prévues tout au long du parcours, ainsi que 5 mn de vacarme ! (Apportez des casseroles, crécelles, tambours, etc.)
Prévoyez votre pique-nique, votre attirail de manifestant, votre bonne humeur !

Et ce n’est pas fini…

 

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Faire front !

12 Octobre 2011, 00:42am

Publié par Bernardoc

         C’est ce que nous avons fait hier matin dans les rues de Bordeaux. Manifestation imposante, plusieurs milliers (8 ?) sans appel général à la grève, mais peu d’enseignants dans le cortège. Comme d’habitude, c’est-à-dire comme pendant les manifs des retraites, la CGT était largement majoritaire, et les autres syndicats équivalaient à environ la moitié du cortège de « la grande dame de la classe ouvrière » comme aime à l’appeler un ancien cadre supérieur de la CUB.

         Des rencontres plaisantes dans le cortège, des militants retraités comme moi, des discussions quant aux participations ou non à la désignation du candidat socialiste (ou radical) au premier tour des élections présidentielles, des militants associatifs, mutualistes, une forte délégation du conseil général, bref un mécontentement très partagé au sein de différentes couches de la population.

         Dommage, le parcours était trop court, mais je suppose que c’était pour permettre à certains, qui n’étaient pas en grève, de retourner au boulot. Dommage aussi, l’Ugict n’apparaissait pas en tant que telle, ses militants étaient répartis dans leurs différents syndicats.

         Je m’approche du stand du Front de Gauche et je demande des tracts pour informer dans mon quartier. Un camarade va pour piocher dans une pile, puis il se ravise et me propose un autre tract sur lequel figurait Front de Gauche ; je lui dis que je préférais l’autre, il me dit mais c’est la même chose, sauf qu’à côté de Front de Gauche il y avait marqué « PCF »…alors que j’étais visiblement « étiqueté » « Parti de Gauche ». L’union est toujours un combat, et j’ai pu distribuer en rentrant le tract avec toutes les composantes du FdG, c’est-à-dire PCF, PG, GU, FASE, R&S, C&A et PCOF, tract qui me paraissait nettement plus unitaire, avec 3 des propositions du FdG :

-      Une autre répartition des richesses et le SMIC à 1 700 € bruts ;

-      La mise au pas des grandes banques ;

-      La mise en place d’un contrôle citoyen sur la dette publique illégitime et un moratoire des remboursements.

Et ce n’est pas fini…

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A demain, dans la rue !

10 Octobre 2011, 07:31am

Publié par Bernardoc

 11 octobre :

A l’appel de

CFDT, CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNEF, UNSA

Grèves et mobilisations partout en France

pour une autre répartition des richesses !

 

 


La journée d’action dans l’Éducation du 27 septembre, où près de la moitié des personnels était en grève et où 170 000 manifestaient, celle prévue à l’initiative des retraités le 06 octobre, les arrêts de travail qui se multiplient dans les entreprises, montrent que l’esprit de mobilisation perdure aujourd’hui en France après la bataille sur les retraites. Les salariés ne se contentent plus d’entendre dire que l’Europe est en crise et que c’est à eux de payer les déficits qui se creusent.

 

Il est temps d’en finir avec cette idée de crise économique « irrémédiable » qui serait due au manque de compétitivité des entreprises françaises, au manque de travail des salariés, à des coûts du travail trop élevés, à des services publics trop onéreux !

Aujourd’hui, dénonçons la crise financière créée par la dictature des marchés financiers et des agences de notations qui déterminent et imposent les choix politiques en matière d’économie et infligent aux peuples une austérité grandissante.

 

En France, le plan Fillon proposé pour réduire le déficit public est injuste, inéquitable et inacceptable. Une nouvelle fois, et contrairement à ce que la campagne médiatique menée par le gouvernement affirme, à travers les salariés, les retraités et les privés d’emplois, ce sont les classes populaires qui seront pénalisées et devront payer la note ! Les plus fortunés et les grandes entreprises ne seront pas mis à contribution à hauteur de leurs ressources réelles : les 170 milliards d’exonération et d’aides fiscales ne sont toujours pas remis en cause par le projet de loi de finance.

 

Dans le projet de loi de finance 2012, nos secteurs sont encore et toujours pressurés. Les suppressions de postes continuent (plus de 14 000 dans l’éducation, 400 au ministère de la Culture pour 2012). La précarité s’intensifie malgré les promesses suite au protocole Tron. Les ministères freinent des quatre fers pour inventorier des personnels non titulaires pouvant prétendre à la titularisation. L’animation populaire n’est plus prise en compte dans le financement public et les conventions collectives sont de plus en plus détériorées voire cassées par les employeurs. Les salaires sont gelés tant dans le privé que dans le public (avec le gel du point d’indice pour 3 ans) et le pouvoir d’achat des salariés est en chute libre. Les conditions de travail de l’ensemble des secteurs se dégradent, intensifiant la souffrance au travail : en cause les hausses d’effectifs dans l’éducation, la multiplication des tâches, la pression permanente et le management autoritaire des employeurs et de l’administration.

 

 

 


Un seul mot d’ordre : mobilisation et convergence des luttes du public et du privé !

Face à ces attaques orchestrées et coordonnées par le gouvernement pour détruire les services publics et pour faire payer la crise aux Français, la FERC CGT dénonce les clivages instrumentalisés par le président de la République entre salariés du public et salariés du privé.

 

Elle réaffirme l’importance d’allier les revendications du public et du privé, d’intensifier leurs convergences pour dénoncer la politique de Sarkozy et revendiquer une autre politique économique basée sur une autre répartition des richesses, la reconquête des services publics et la revitalisation d’une politique industrielle ambitieuse.

 

Le 11 octobre, la FERC portera comme revendications :

 

- une refonte de la politique économique et de la fiscalité de la France,

- l’adoption des budgets nécessaires au développement qualitatif des ministères de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de la Culture à hauteur des besoins pour répondre aux attentes du public,

- l’arrêt des suppressions de postes de fonctionnaires et la révision de la RGPP,

- l’arrêt du recours aux personnels précaires et la titularisation de tous les non titulaires sans condition de concours et de nationalité,

- la création d’un grand service public d’orientation et de formation professionnelle,

- l’arrêt de l’individualisation des rémunérations par l’attribution de primes et la hausse du salaire socialisé tant dans le public que dans le privé, avec a minima le rattrapage de la perte du pouvoir d’achat des 10 dernières années,

- l’ouverture de NAO portant sur les conventions collectives afin d’améliorer les conditions de travail des salariés,

- le retour à une protection sociale solidaire et de haut niveau (retraite, sécurité sociale, santé…) et le retrait des lois portant atteinte à celle-ci.

 

Pour faire aboutir ses revendications et ainsi améliorer les conditions de travail et le pouvoir d’achat des salariés, la FERC CGT appelle l’ensemble des personnels à faire grève*, à amplifier le rapport de force et à se mobiliser fortement lors des manifestations interprofessionnelles qui auront lieu le mardi 11 octobre dans les départements.

 

*un prévis de grève couvrant l’ensemble des personnel a été déposé.

Et ce n'est pas fini...


 

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Ainsi le Sénat vire à gauche...

27 Septembre 2011, 00:09am

Publié par Bernardoc

         Ce n’est pas une surprise, c’était même attendu. Ce qui ne veut pas dire que le Président sera à gauche, car la démocratie sénatoriale semble encore plus opaque que celle de certaines autres assemblées représentatives. Pourtant, la gauche a la majorité absolue, et donc en toute naïveté, on peut penser que, près de cinquante ans après la présidence de Gaston MONNERVILLE, logiquement « le plateau » (c’est comme cela qu’on nomme l’endroit où se tient le Président, paraît-il) sera occupé par un élu de gauche.

         Ce fut POHER et non pas MONNERVILLE qui assura l’intérim de de Gaulle, comme le veut la constitution de la V° République. Mais maintenant, si un bouclier démocratique (même si je n’y suis pour rien) prend possession de la haute assemblée, on peut quand même penser que, contrairement à ce qu’espérait accomplir ce gouvernement sortant, à savoir accélérer la casse de nos services publics, un coup de frein va être donné.

Ce coup de barre à gauche, même s’il arrive bien tard dans le quinquennat, va sûrement conduire les constitutionnalistes à s’interroger. On a réduit le mandat présidentiel de 7 à 5 ans pour éviter toute nouvelle cohabitation, en décalant (initiative de Lionel JOSPIN 1er ministre) les législatives après la présidentielle, mais au Sénat on s’est contenté de ramener de 9 à 6 ans le mandat. Nous allons donc nous retrouver dans une situation inédite en France, avec un gouvernement et un Président de droite obligés de collaborer avec un Sénat de gauche. Espérons qu’il jouera le rôle législatif qu’on attend de lui.

Commentaire surréaliste entendu aux émissions d’information : les ministres (ré)élus sénateur pourront rester au gouvernement car on n’aura pas besoin de leur voix (qui ne servirait à rien) pour élire le Président. Cependant, Chantal JOUANNO, ex-ministre des sports, a préféré le confort de 6 ans de sénat plutôt que 6 mois de plus au gouvernement.

Décidément cette fin de règne promet une certaine agitation.

Et ce n’est pas fini…

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les affiches ont fait leur apparition.

25 Septembre 2011, 12:50pm

Publié par Bernardoc

         Cela avait commencé il y a quelques semaines par quelques timides portraits de la dernière perdante des élections présidentielles, cela continue maintenant par les portraits de la première secrétaire du Parti Socialiste, sans compter l’invasion sur Facebook ou dans les médias.

         Il ne s’agit pourtant pas des élections présidentielles, mais d’élections au sein du PS, qui en appelle à l’ensemble de la population pour résoudre les problèmes qu’ils n’ont pas réussi à évacuer en congrès. Il y a bien l’alibi BAYLET qui officiellement vient témoigner de l’ouverture concédée, mais pour le moment il n’est pas donné gagnant. L’ensemble de la population ? Pas exactement si j’en crois ce que j’ai entendu. Les électeurs (PAYANTS !!!) devront signer un engagement à voter pour le candidat choisi par l’ensemble des participants au deuxième tour de la présidentielle. Et c’est bien ce qui m’interdit de participer à cette mise en scène, car si au deuxième tour  le choix est entre BAYLET et MELENCHON, je voterai (GRATUITEMENT) pour le candidat que je soutiens déjà depuis plusieurs mois.

         De plus, cette élection privée, devrait être financée par les cotisations des adhérents partidaires ; après tout, c’est bien à cela que servent les contributions volontaires des adhérents. Et tout est bon pour faire du fric : au lieu de mettre en place un numéro vert et gratuit, le PS a mis en place un numéro surtaxé pour trouver son bureau de vote : il faut vraiment avoir envie de payer pour s’exprimer.

         Et bien, moi je vais attendre un peu pour aller afficher l’appel à manifester le 11 octobre, car si l’on veut un SMIC à 1 700 €, le retour aux 35 heures et à la retraite complète à 60 ans, comme le prône FILOCHE, nous aurons besoin de faire pression sur le gouvernement qui sortira des urnes en mai prochain, sous peine d’avaler la couleuvre de leur crise.

Et ce n’est pas fini…

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Sondage Sud-Ouest.

23 Septembre 2011, 19:43pm

Publié par Bernardoc

         Hier le sondage quotidien de Sud-Ouest posait la question :

« Pensez-vous qu’un jour Nicolas SARKOZY sera jugé par la justice ? »

         Qu’un organe d’information ose poser ce genre de question révèle bien qu’on en arrive à une fin de règne et qu’il serait peut-être temps d’envisager une VI° République, que nous mettrions en place grâce à une nécessaire révolution citoyenne.

Pourtant, sur 2088 participants, plus de la moitié (51,5%) ont répondu non. On ne peut pas dire que cela témoigne d’une aveugle confiance en la justice de notre pays. Il faut dire que, comme pour toutes les autres fonctions régaliennes, le chef de l’état sortant a tout fait pour la mettre au pas. Et grâce à un autre pouvoir, celui des médias, tout un chapelet d’affaires tordues et infâmantes pour leurs auteurs commence non seulement à émerger, mais à déborder de partout et à envahir l’actualité politique. Le pouvoir est aux abois et c’est pour cela que les journalistes, les vrais, pas les valets des chaînes privées, sont surveillés très étroitement et en toute illégalité par une clique qui vise sa réélection pour prolonger l’immunité parlementaire.

Quel respect un citoyen de base tel que moi peut-il avoir pour ces responsables qui ne survivent que grâce à la flagornerie courtisane de ceux qu’on appelait en d’autres temps les « godillots » ? Il faudra un grand coup de balai dès le mois de mai prochain, sans attendre que ceux qui se sont servis des rouages de l’Etat soient à leur tour frappés d’anosognosie. Mais en attendant, tout est à craindre : se sentant en bout de course, gageons que nos dirigeants actuels vont poursuivre leur casse au pas de de charge tant qu’ils bénéficient encore d’une majorité parlementaire.

Et ce n’est pas fini…

Sud-Ouest

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Avantage au privé ?

14 Septembre 2011, 00:42am

Publié par Bernardoc

23 000 élèves privés de demi-pension dans le Val d’Oise.

         Ce ne sont pas des enfants de chômeurs, mais des enfants qui fréquentent des écoles dont les municipalités ont vendu la restauration au privé. Et les travailleurs de cette entreprise, filiale de la Sodexho, ont décidé de se mettre en grève pour protester contre l’aggravation de leurs conditions de travail avec un salaire qui ne suit pas. On ne peut en vouloir à ces camarades de la CGT de se battre et de signifier ainsi au patron que les profits ne doivent pas se faire au détriment des acteurs de terrain.

         Les enfants de ces écoles ont pu manger néanmoins, mais les municipalités ont dû trouver en catastrophe des systèmes de remplacement au pied levé, afin que les élèves n’attendent pas la fin de la journée pour se sustenter.

         Quelle différence avec une régie municipale de restauration ? La droite réduit le nombre de fonctionnaires « qui prennent en otage » la population lorsqu’ils revendiquent par un mouvement de grève, MAIS, lorsqu’une grève est organisée par des services territoriaux, elle est annoncée à l’avance et les collectivités ont la possibilité de prévenir les familles et de prendre les dispositions nécessaires pour que tout se passe au mieux en attendant les négociations. Nous avons donc là un exemple flagrant de la supériorité du service public, au service du public, les sociétés privées étant avant tout au service des actionnaires.

         Deux mots sur l’exclusion de certains enfants des écoles de Thenon : lorsque j’étais parent d’élèves en maternelle et primaire, il fallait un justificatif de travail des deux parents pour que l’enfant puisse manger à la cantine, et le dernier a quitté l’école primaire en 1998. Rien de nouveau sous le soleil donc, sinon, et c’est ce qui est grave, la stigmatisation des familles déjà en difficulté.

Et ce n’est pas fini…

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Travailler mieux, moins, tous.

13 Septembre 2011, 12:52pm

Publié par Bernardoc

         Qui, à gauche, ne pourrait être d’accord avec ce slogan répété à l’envi par Gérard FILOCHE, ce valeureux inspecteur du travail à la retraite, en butte à sa hiérarchie pour avoir voulu accomplir sa tâche – faire respecter le code du travail-  avec une opiniâtreté qui a souvent déplu au patronat. Seulement voilà, militant au Parti Socialiste, il est persuadé que ce parti mettra en place les mesures nécessaires à la réalisation de ce slogan. Légitimiste comme le Président du conseil général de Gironde, c’est-à-dire soutenant à fond Martine AUBRY, il commence à s’adresser à François HOLLANDE pour lui demander d’appliquer, en union avec les écologistes, le programme suivant :

-      35 : retour aux 35 heures pour tous ;

-      60 : retour à la retraite à 60 ans ;

-      1700 : hausse du SMIC à 1700 € ;

-      20 : salaire maximum égale 20 fois le Smic.

Rien à redire sur ces revendications ; on (Le Haillan en action) les avait utilisées l’an dernier au moment des luttes pour la sauvegarde de nos retraites ; une a disparu : le retour aux 37,5 annuités. Oubli ou renoncement pour se rapprocher de la ligne du PS ?

Franchement, pour appliquer ce programme de rupture avec les dix ans que nous venons de vivre sous le libéralisme le plus débridé, qui a conduit la France et ses services publics à un état de délabrement jamais atteint, et auquel on a du mal à croire tant la destruction des conquêtes sociales a été rapide et délibérée, au mépris de toutes les protestations politiques et citoyennes, je ne vois qu’une solution, qui nous conduirait vers la Révolution citoyenne que nous appelons de nos vœux : le Front de Gauche, bien élargi à l’occasion de cette présidentielle et porteur de tous nos espoirs.

Signalons la publication du programme du FdG, publié chez Librio, au modique prix de 2 € et intitulé : L’humain d’abord ! N’est-ce pas un titre qui donne envie de lire et de partager ces engagements ?

Et ce n’est pas fini…

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Bourgi, Banon, même combat ?

12 Septembre 2011, 17:48pm

Publié par Bernardoc

         Deux informations au 13 heures de France 2 : le sinistre BOURGI indique qu’il n’a aucune preuve de ce qu’il avance ; l’ex ministre STRAUSS KAHN indique que les accusations portées contre lui sont pures affabulations. Tous deux devraient se retrouver devant la justice en position d’accusé.

         Dilemme pour les juges : aucune preuve, parole contre parole pour des faits remontant à plus de six ans. Comment peut-on enquêter dans ces cas-là ? Dans une affaire, il y aurait des témoins africains qui pourraient corroborer les faits énoncés par BOURGI, et dans ce cas tout dépendra de leur volonté de nuire, car je ne pense pas qu’ils soient particulièrement intéressés par la justice française. Pour l’autre cas, et comme la plupart des fois, sauf lorsqu’il s’agit d’une agression en groupe, le violeur et la violée (c’est en général ce cas de figure) sont seuls. Et la victime a attendu huit ans pour se déclarer.

         D’aucuns ne manqueront pas de ressortir la théorie du complot. Il est vrai que le tardif repenti (je ne parle pas de DSK) ressemble un peu à un incendiaire tentant d’établir un rideau de fumée qui paraît bien arriver comme un cheveu sur la soupe villepino-chiraquienne. Je vous laisse deviner qui est susceptible de se cacher derrière ce rideau. Pourtant, si l’on écoute l’ancienne magistrate, nouvelle écologiste qui a eu l’occasion de se pencher sur des faits similaires, tout apparaît crédible. De toute façon, si les plaintes sont vraiment déposées, je suppose que CHIRAC aura un mot pour ne pas assister aux audiences, quant à VILLEPIN il est déjà en attente de jugement. Wait and see.

         Pour Mademoiselle BANON, elle devait bien attendre le retour de celui qu’elle accuse pour que son affaire avance. On nous a longuement expliqué que sa mère l’avait dissuadée de porter plainte à l’époque, mais il ne faut pas négliger le sentiment de culpabilité qui toujours frappe les victimes d’agressions sexuelles, et à l’époque je ne suis pas sûr qu’existait déjà dans la police un service spécial pour accueillir ces femmes. A New York, l’acte n’avait duré que 9 minutes nous ont appris les journaux, avec Tristane BANON il n’a même pas été consommé. Je pense que la justice française fera bien la différence et ne se montrera pas moins clémente que celle des USA. Et oui, Mesdames, il y a des moments où il vaut mieux réagir rapidement.

Et ce n’est pas fini…

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