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Le blog de Bernard SARLANDIE

politique

Elément de langage.

2 Décembre 2012, 08:37am

Publié par Bernardoc

         Entendu très tôt hier matin sur France inter, et repris tout au long de la journée, à propos de Florange : « la menace de nationalisation » (c’est moi qui souligne).

         Mais enfin, depuis quand une nationalisation est-elle une menace, surtout venant d’un gouvernement socialiste ? Si je ne m’abuse, c’est un des moyens de lutter contre la finance et les marchés et de mettre les richesses de la nation au profit d’un projet politique qui devrait se vouloir émancipateur.

         Souvenons-nous. A la fin de la guerre, lorsque la France exsangue a réussi à se libérer du joug nazi, c’est un gouvernement présidé par le général de Gaulle, pas vraiment un gauchiste impénitent, qui a décidé la nationalisation de pans entiers de l’industrie, ce qui a conduit, après le redressement nécessaire pour mener à nouveau une vie « normale » à la période d’expansion qu’on a appelée « les trente glorieuses ».

         Nous vivons en ce moment la pire crise depuis 1929 paraît-il. Eh bien ne serait-il pas temps justement que l’Etat reprenne la main sur les activités productives de notre territoire afin de pouvoir réinvestir les bénéfices pour le bien de la nation, alors qu’en ce moment ils contribuent seulement à engraisser les actionnaires ?

         Les ouvriers lorrains ne s’y sont pas trompés, en regrettant l’abandon de la nationalisation envisagée, car ils n’ont qu’une confiance des plus réduites avec leur patron étranger, pour qui la réussite de la France est bien le cadet des soucis.

         Mais, mis à part la sidérurgie, je me souviens avoir milité avec mes camarades socialistes contre la privatisation de La Poste. Ne serait-il pas temps de mettre maintenant les actes en accord avec les engagements pris il y a un peu plus de trois ans ? Ont-ils peur de choquer ? Je rappelle une fois de plus que nous étions plus de dix-huit millions à voir voté pour le changement. Comme le dit une image qui circule sur Facebook, « Le changement, c’est maintenu ? ».

Et ce n’est pas fini…

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Pour qui se prend-il ?

29 Novembre 2012, 19:17pm

Publié par Bernardoc

         Dans Marianne de cette semaine, le président d’un « Intersyndicat national des internes des hôpitaux » - moi qui milite à la CGT, j’ai du mal à comprendre ce qui se cache derrière ce titre pompeux – termine son écrit (sollicité par le journal ?) par la phrase suivante : Nous refusons que les organismes complémentaires organisent et régulent notre système de santé.

         Eh bien, je vais vous faire une confidence : moi aussi ! Militant mutualiste depuis plus de quarante ans, engagé dans la gestion de ma mutuelle pendant 18 ans, je n’ai cessé de voir la mutuelle être obligée de se substituer de plus en plus à la sécu que nos pères avaient créée au sortir de la deuxième guerre mondiale et dont la gestion est devenue de plus en plus périlleuse à force de cadeaux aux patrons (allègement, voire suppression de cotisation, retards dans le versement,…).

         Pour essayer de rétablir un peu la vérité (en attendant que Marianne leur ouvre ses colonnes ?), les présidents d’Harmonie mutuelles et de MGEN/Istya ont payé un encart dans Le Monde intitulé NOS ADHERENTS SONT AUSSI VOS PATIENTS !

         Si les étudiants et internes en médecine trouvent que la nation n’est pas assez généreuse envers eux pendant la durée de leurs études, rien ne les empêche après tout de trouver un autre pays européen : ma contribution à leurs études via mes impôts s’en trouvera peut-être allégée.

         Mais bénéficier de l’ensemble de ce que la nation met à leur disposition et refuser ensuite de s’insérer dans un effort de solidarité, avec pour seul objectif professionnel : LE FRIC, LE FRIC, LE FRIC, me conduit à penser qu’il devient nécessaire, comme dans les écoles, de réfléchir, au cours des études de médecine sur notre devise nationale : Liberté, Egalité, Fraternité.

Et ce n’est pas fini…

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Une polémique où il n'y a pas la place.

21 Novembre 2012, 15:11pm

Publié par Bernardoc

         Il n’a pas de conseillers le président ? Il a pourtant été maire pendant de nombreuses années, il devrait savoir comment ça se passe pour les mariages. A part pour les très petites communes, c’est rarement le maire qui assure l’ensemble des mariages sur sa commune. Habituellement les adjoints ou les conseillers délégués sont officiers d’état-civil par délégation et peuvent ainsi assurer les cérémonies républicaines.

         Et ce n’est pas quelque chose de figé : il y a quelques années j’avais été invité à un mariage à Lormont, où c’était un conseiller municipal RPR, donc de l’opposition municipale, qui mariait sa fille. Un peu plus tard, c’était à Bordeaux où Gilles SAVARY célébrait mariage et parrainages civils dans une mairie déjà dirigée par Alain JUPPE. Et moi-même, j’ai officié pour un mariage (alors que ce n’était pas mon tour) au Haillan à la demande d’une ancienne collègue.

         Il n’y a donc pas lieu d’introduire une pseudo clause de conscience parce que certains réactionnaires ont haussé le ton. De toute façon, cela ne les calmera pas et ils ne voteront pas pour le PS aux prochaines élections. On a vu ce que cela avait donné en 1986. Alors que nous avons été plus de dix-huit millions à avoir voté pour le mariage pour tous et le droit de vote des étrangers qui vivent, travaillent et paient leurs impôts en France.

         Un peu de courage politique, Monsieur le Président ! Vous vous réclamez bien de la Gauche, n’est-ce pas ?

Et ce n’est pas fini…

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Une manifestation réussie.

14 Novembre 2012, 17:34pm

Publié par Bernardoc

         C’est ce qu’indique le communiqué de la CGT. Une manifestation européenne, c’est assez rare, et pourtant, aujourd’hui, tous les syndicats membres de la CES (Confédération Européenne des Syndicats) étaient dans la rue. Il s’agissait de protester contre l’austérité, pour l’emploi et la solidarité, et en particulier affirmer notre soutien aux pays mis à genoux par la troïka (commission européenne, BCE et FMI) : la Grèce en tout premier lieu, mais aussi l’Espagne, le Portugal, l’Italie,…

         De fait, il y avait peu de partis politiques ès qualité : quelques militants du Front de Gauche, une poignée de LO et c’était à peu près tout.

         A Bordeaux, les retraités ont commencé à se rassembler devant le conseil général pour exprimer leurs doutes quant à la prise en charge de la perte d’autonomie, et pour s’indigner du sort réservé à certains de nos anciens. Ensuite, les quelques deux cents retraités sont partis en cortège pour rejoindre les 5 000 qui s’étaient massés place de la République.

         Peu de slogans anti-gouvernementaux (sauf chez LO et Solidaires) : nous étions vraiment dans une dynamique européenne, ce qui explique sans doute le choix du mercredi.

         La manifestation s’est terminée vers une heure, sur le parvis du grand théâtre.

         En revenant, dans le bus, derrière moi un jeune d’une vingtaine d’années expliquait au téléphone qu’il était en retard parce que « ces cons de gauchistes manifestaient » ; il continuait en ajoutant qu’il allait se rendre à un meeting de Fillon. Triste, non, quand on a vingt ans ?

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/14Novembre2012?authuser=0&authkey=Gv1sRgCK2LqO-Kt6vK-gE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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J'ai pas tout compris.

12 Novembre 2012, 23:30pm

Publié par Bernardoc

         Un ancien communiste, maire EELV de Sevran en banlieue parisienne, a entamé une grève de la faim. Il en est à son troisième jour. Les grèves de la faim les plus marquantes, celles qui sont allées jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à la mort, étaient celles des prisonniers politiques irlandais que Maggie THATCHER a laissé mourir sans bouger le petit doigt, voire peut-être même en jubilant.

         Gageons qu’avec le Président que nous avons élu, ce maire qui jeûne, non pas en prison mais devant l’assemblée nationale, sera alimenté de force d’ici une quinzaine de jours, avant d’être atteint de séquelles irréversibles. Mais ce que je ne comprends pas, c’est le défilé de personnalités et de ministres, donc de représentants du gouvernement, venus apporter leur soutien à cet élu municipal qui, par ce chantage à la mort, espère avoir un traitement particulier, différent de celui qui est réservé à l’ensemble des autres communes de notre pays.

         Ses visiteurs ont promis de sensibiliser leurs collègues du gouvernement aux difficultés engendrées par le blocage des dotations de fonctionnement ; mais qu’est-ce que ce sera l’an prochain quand ces dotations seront en baisse de 15% ? Et sensibiliser, ça veut dire quoi ? Qu’ils pensent que leurs collègues du gouvernement n’ont pas conscience des difficultés locales ?  Qu’ils ont l’intention de faire pression pour revoir la route qui leur a été tracée ?

         Non, vraiment, je trouve ces visites déplacées, comme je trouve déplacé le fait qu’un citoyen élu ne joue pas une carte politique, mais une carte affective pour tenter de se faire entendre. Notre démocratie républicaine n'a ’as besoin de cela : c’est une perversion d’un mandat politique que de se livrer à de tels agissements, et l’éthique républicaine mérite mieux que ça.

Et ce n’est pas fini…

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Le MEDEF ravi.

7 Novembre 2012, 09:25am

Publié par Bernardoc

         Je sens que je vais encore alimenter les commentaires de mon lecteur-contempteur invétéré du Front de Gauche, et de ses quatre millions d’électeurs qui ont contribué au départ de ce président incompris que fut Nicolas SARKOZY. Et pourtant…

         Ce soir, je regardais le journal de France 2, et la personne importante à inviter ce soir, après l’annonce des mesures gouvernementales, n’était pas un syndicaliste ni un militant politique partisan, non, mais la présidente du Medef Laurence PARISOT. Et pensez-vous qu’elle allait tomber à bras raccourcis sur ce gouvernement de gauche, donc extrémiste à ses yeux ? Que nenni ! Au contraire, elle rayonnait en disant que le gouvernement les avait entendus et que les mesures annoncées répondaient à leurs attentes. Après les onze ministres qui s’étaient pressés à l’université des patrons, c’était un juste retour d’ascenseur. Et voilà le Medef en train de virer socialiste. De quoi largement compenser, n’en doutons pas, les quatre millions cités plus haut lors des prochaines échéances électorales.

         Jusque-là, je n’avais trouvé qu’un seul socialiste, professeur d’économie à la fac de Bordeaux, pour déclarer, à une assemblée de retraités, que la TVA était l’impôt le plus juste.

         Mais avant de rédiger cette chronique, je suis allé faire un tour sur Facebook, et je me suis rendu compte que je n’étais pas le seul à apprécier de façon pour le moins réticente les annonces faites aujourd’hui par le gouvernement. Deux camarades, élues du parti  socialiste et responsables, n’ont pas montré un délirant et aveugle enthousiasme de godillot pour approuver à grands cris ces mesures. « Même mes élèves de STG savent que la TVA est l'impôt le plus injuste... » déclare une collègue prof d’éco-gestion. « J'ai voté ps ... Et ce soir je suis "ravie " de voir que Mme Parisot est contente des mesures du gouvernement ... On a belle allure :-( », commente une autre.

         Ouh la la ! On entend les pieds qui traînent. J’espère qu’ils traîneront aussi le 14 dans la rue.

Et ce n’est pas fini…  

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Sommes-nous toujours un pays laïque ?

2 Novembre 2012, 12:22pm

Publié par Bernardoc

         « La sécurité des juifs est une cause nationale ». Non, ce n’est pas Sarkozy qui dit cela, c’est notre président actuel, Monsieur HOLLANDE. Mais qu’est-ce que c’est donc que ce communautarisme ? Serait-il prêt à dire également : « La sécurité des roms est une cause nationale » ? Je ne peux m’empêcher d’en douter.

         Le devoir du chef d’un état laïque n’est-il pas d’assurer la sécurité de l’ensemble des citoyens quelles que soient la couleur de leur peau, leur origine ou, pour ceux qui n’ont pas encore réussi à se libérer des liens religieux, leurs croyances ? N’oublions pas qu’une des propositions du candidat était d’inscrire dans le marbre de la constitution le maintien du statut concordataire de l’Alsace-Moselle. Gageons que cette promesse sera plus facilement tenue que celle d’accorder le droit de vote aux étrangers. Ils vivent ici, ils bossent ici, ils paient leurs impôts ici, leurs enfants vont à l’école ici, mais laissons-les de côté, ce ne sont que des citoyens de seconde zone. Il ne faudrait pas en plus assurer leur sécurité quand même.

         Je m’interroge également sur la visite d’un chef de gouvernement  étranger dans une école hors de la laïcité. Prétend-il avoir un droit de regard sur ce qui s’y enseigne, comme l’émir du Qatar qui voulait se mêler du choix des manuels au lycée français de Doha, ce qui a provoqué le départ de la Mission Laïque Française qui gérait l’établissement.

         Je n’ai pas entendu le président faire référence aux musulmans ou chrétiens assassinés par le tueur fanatique. Mais peut-être ai-je loupé quelque chose.

         Dans mon enfance, dans une école communale de la ville de Paris, entre la Goutte d’or et Château-rouge, il n’y avait aucune discrimination, aucune séparation entre tous les habitants du quartier. L’école laïque remplissait alors son rôle de creuset de la citoyenneté. Allons-nous enfin arrêter de nous diriger vers la barbarie ?

Et ce n’est pas fini…

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La reculade.

4 Octobre 2012, 21:55pm

Publié par Bernardoc

         Ça n’aura pas mis longtemps ! Lors de la première présidence socialiste, il avait fallu attendre deux ans avant que le gouvernement ne fasse les yeux doux aux patrons. Aujourd’hui, alors que le gouvernement Ayrault envisageait d’instaurer une mesure « socialiste » de répartition des richesses, quelques patrons ont râlé ; et ils ont bien fait puisque le gouvernement les a entendus et a décidé de répartir les rentrées fiscales sur un plus grand nombre de personnes via la CSG, qui bien entendu n’a rien à voir avec la TVA dite « sociale », sinon un résultat similaire pour notre pouvoir d’achat. Sûrement, notre naïf gouvernement espère ainsi convaincre les patrons de voter pour lui en 2017. Personnellement, j’en doute (ça n’avait pas marché en 1986). Mais en se mettant à dos les franges les plus modestes de la population, il ne peut espérer un soutien quelconque de leur part, le jour où la droite ne se contentera plus de résister mais passera à l’offensive.

         Denis KESSLER, ancien mao de la gauche prolétarienne devenu un temps n°2 du Medef, avait déclaré il y a quelques années : la lutte des classes existe toujours, mais moi j’ai changé de camp. Et cette guerre ils sont en train de la gagner, encouragés par le PS au pouvoir qui ne fait qu’appliquer les recettes de son réservoir de pensées (think tank dans la langue de Cameron) qui lui avait bien recommandé de ne pas se soucier de la classe ouvrière : pas d’augmentation significative du Smic, refus d’envisager une loi contre les licenciements boursiers,…

         A côté de cela les média se répandent avec complaisance sur le bonheur fiscal à émigrer, sur les champions qui se disent français mais refusent de participer à la solidarité nationale, la volonté des patrons de se faire appeler « entrepreneurs », voire « créateurs de richesse » (en fait il s’agit surtout de la leur).   

         Nos parents ou grands-parents qui avaient vécu 1936, puis construit un environnement social progressiste et protecteur au sortir de la Résistance, doivent se retourner dans leurs tombes en voyant la façon dont tout ce qu’ils nous avaient légué est détruit, non pas dans l’indifférence générale, mais sous les yeux d’un peuple tétanisé et impuissant devant la trahison des représentants qu’ils ont contribué à élire, dans l’espoir que « Le changement [ce serait] maintenant. »

Et ce n’est pas fini… 

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Occupy Nation !

30 Septembre 2012, 09:20am

Publié par Bernardoc

D’astreinte au Haillan, je ne peux être parmi les dizaines de milliers de citoyens battant le pavé parisien pour réclamer un peu de démocratie, c’est-à-dire que le peuple soit consulté et puisse, après un débat contradictoire, s’exprimer sur la ratification du TSCG.

Quelques explications sur ce que ce traité risque d’entraîner pour la politique nationale et par conséquent pour notre vie quotidienne :

-      N’ayant pas été renégocié contrairement à la promesse du candidat Hollande, ce traité « Merkozy » poursuivra la politique néfaste à laquelle nous avons voulu mettre fin le 6 mai dernier ;

-      « règle d’or » (règle des ânes comme dirait Jacques GENEREUX) concernant les déficits publics inscrite dans la constitution « au moyen de dispositions contraignantes et permanentes ;

-       « mécanisme de correction » déclenché automatiquement : ce sont des technocrates de Bruxelles, non élus, qui élaboreraient alors le budget de notre République ;

-      Pour obéir aux règles de ce traité : gel des dépenses de l’Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités territoriales ;

-      Donc, amputation des moyens consacrés au développement des services publics, à l’action sociale, à l’éducation, à la santé, aux transports,…

-      En cas de refus de se soumettre à ces injonctions : sanctions et traduction du pays devant la Cour de Justice de l’UE ;

-       Tout ceci au mépris de l’article 14 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : « Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée ».

J’espère que les camarades de Ford-Blanquefort, pour lesquels nous avons voté une subvention de 500 € pour leur montée à Paris hier seront restés aujourd’hui pour manifester contre le TSCG.

Et ce n’est pas fini…

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Ils ont osé !

29 Septembre 2012, 08:57am

Publié par Bernardoc

         Les salauds ! Le changement, c’est maintenant et ce sont les retraités qui vont le sentir passer. Et dans la plus parfaite hypocrisie, puisque, selon le ministre des finances il convient de « préserver le pouvoir d’achat des ménages, en particulier celui des ménages les plus modestes », tout en assurant que « les retraités ne seront pas davantage taxés ».

         Qu’en est-il en vérité ?

         Déjà, le gel des barèmes de l’impôt sur le revenu (« mais c’est pas nous, c’est Sarko ! » Et alors, c’est gravé dans le marbre ?) va contraindre des centaines de milliers de foyers non-imposés jusqu’alors à être ponctionnés, alors que d’autres verront leur taux d’imposition augmenter.

         Ensuite, une nouvelle contribution sociale de 0,15% va être instaurée, alors que le taux de la CSG, que les retraités ne payaient pas à l’origine, va passer de 6,6% à 7,5%. C’est un pas de plus vers la fin de la solidarité intergénérationnelle, ciment de notre société depuis les créations sociales issues de la Résistance.

         Mais ce n’est pas tout : le gel des dotations de fonctionnement aux collectivités territoriales, puis leur baisse annoncée pendant deux années consécutives (- 30% au total), vont contraindre ces dernières à augmenter les impôts pour continuer à offrir aux citoyens les aides et services qu’ils sont en droit d’attendre de la solidarité républicaine.

         Curieusement, les prévisions ne vont pas au-delà de deux ans : peut-être le gouvernement se doute-t-il que les Français n’ont pas viré Sarkozy pour ce résultat et qu’une gigantesque révolte sociale, similaire à celles qui se passent en Grèce, en Espagne, au Portugal,…emportera tous ces gens qui ont trahi la confiance que le peuple avait mise en eux.

         Nous, au Front de Gauche, nous ne pouvons cautionner cette austérité imposée par « la finance » (vous savez, l’ennemi que voulait combattre le Président) et nous continuerons de nous battre, avec nos concitoyens pour L’Humain d’abord.

Et ce n’est pas fini…

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