Merci Sarko !
Le centre de gestion des retraites de Bordeaux vient de me faire parvenir mon dernier bulletin de pension. Contrairement aux bulletins de salaires, on ne le reçoit pas chaque mois, mais uniquement lorsqu’il y a un changement. Eh bien, comme il y a un an (le 6 février 2011), cette modification n’est pas à la hausse, comme cela devrait être puisque nos pensions sont censées être indexées sur le coût de la vie, qui comme chacun a pu s’en rendre compte est plutôt orienté à la hausse, mais à la baisse. Cette baisse, d’environ 0,1%, a une origine bien précise : l’augmentation de la cotisation mutualiste de 2 ,61%.
Bien sûr, c’était prévisible et malgré la pétition signée par plus d’un million de mutualistes, le gouvernement du Medef et des nantis est resté sourd à nos revendications. Lui qui se targuait de ne pas augmenter les impôts, voire de les diminuer, n’a appliquer ses principes que pour les oligarques et a continué à taper sur la majorité du peuple, puisque après tout ils avaient bien voté pour ça.
La mutualité, dont les marges de manœuvre sont étroitement encadrées par les traités européens, se trouve donc transformée en collecteur d’impôt au profit du gouvernement le plus réactionnaire que la France ait connu depuis ses heures les plus sombres de la collaboration. Que de plus en plus de citoyens soient contraints de se priver de couverture santé faute de moyens n’est pas ce qui pourrait ébranler les certitudes du président sortant. Après tout quand son fils à lui a eu une colique en Allemagne, il n’a pas eu de problème pour le faire rapatrier en avion spécial. Sans doute Europe assistance a bien assuré !
Ce que je crains, à moins que ce ne soit le candidat du Front de Gauche qui soit élu, c’est que, pour obéir aux pseudo « agences de notation », toutes ces mesures d’attaques contre la majorité du peuple ne soient pas abolies.
Et ce n’est pas fini…