Racée.
J'ai eu l'occasion il y a quelques mois de parler de Rachel KHAN après l'avoir entendue à la radio. Ce qu'elle disait était très intéressant, surtout dans ce moment où certaines organisations laïques sont prêtes à souscrire à des accommodements raisonnables. J'ai donc acquis le livre ci-dessus, publié en mai 2021 aux éditions de l'Observatoire.
Ce livre, dans lequel elle clame son admiration pour Romain GARY/Emile AJAR et les auteurs antillais, est fondé sur l'explication de mots regroupés en trois parties :
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Les mots qui séparent : souchien, racisé, afro-descendant, intersectionnalité, minorité, quota, cause ;
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Les mots fourre-tout qui ne vont nulle part : vivre-ensemble, diversité,mixité et non-mixité, collectif ;
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Les mots qui réparent : intimité, silence, invisible, création, désir, créolisation, signature.
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L'évocation de chaque mot se termine par l'annonce du mot suivant.
Une phrase dans la conclusion de son livre évoque bien le besoin d'universalité : « Nous devons dialoguer pour bâtir des ponts faits d'interdisciplinarité, de pluralité, de créolité, pour enfin penser en archipels, bien plus qu'en chapelles ».
Vraiment tout le contraire du communautarisme que certains tentent de nous imposer.
Et ce n'est pas fini...