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Le blog de Bernard SARLANDIE

Illustration.

2 Février 2018, 10:13am

Publié par Bernardoc

Habituellement j'achète le premier numéro d'un nouveau journal, mais j'avais fait exception pour ebdo dont la couverture annonçait du SNCF bashing. J'ai acheté le numéro 2 et là surprise, un dessin qui complète bien mon billet d'hier. Le voici :

Et ce n'est pas fini...

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Ça y est, c'est tombé !

1 Février 2018, 09:21am

Publié par Bernardoc

J'avais dit que l'on se trompait quand nos tracts syndicaux indiquaient une augmentation de 1,7% de la CSG : non ! 1,7% d'augmentation du taux, c'était en réalité une augmentation de près de 23% de cet impôt rocardien. Peut-être aurait-on pu mobiliser davantage si on l'avait exprimé ainsi.

De même le bruit courait qu'on ne toucherait qu'aux pensions des « riches» qui touchaient au moins 1 200 € par mois. Mensonges et tromperies ! Mon épouse, qui touchait royalement une pension de 913,4 € vient de se la voir ponctionner de 19,87 €, soit une perte de pouvoir d'achat de 2,22%. Moi, qui touche une pension plus importante, je n'ai perdu « que » 2,09%. On est tout de même loin des 1,7% annoncés ! Et comme à son habitude le président versaillais attaque le peuple d'en bas afin de faire les cadeaux à ses riches amis qui l'ont mis en place et qu'il doit récompenser par les somptueux cadeaux fiscaux qu'il s'applique à distribuer depuis son élection.

Fake news ou plutôt, en bon français, mensonge : le sinistre Castaner a déclaré que si un retraité perdait 72 € de pouvoir d'achat tous les mois, c'est parce que sa pension était de 5 000 €. Je perds 74,62 € et je suis bien loin des 5 000 €. De même il parlait toujours des 1,7% alors que les témoignages des auditeurs parlaient de 2%, ce que nous subissons. Et après, il ose nous parler de confiance !...

Il choisit de mettre en vedette le château royal de Versailles ; bientôt il nous dira lui aussi de manger de la brioche s'il n'y a plus de pain, ou alors fera comme son sinistre prédécesseur Thiers et n'hésitera pas à utiliser les mêmes méthodes quand les idées de la Commune ressurgiront bientôt.

Je veux encore penser qu'un sursaut de dignité permettra aux « riens » de se soulever et de répartir les richesses d'une façon différente et équitable. Les manifestations unitaires dans le EHPAD nous ont tracé le chemin. Continuons de soutenir nos vieux et nous verrons que le changement est possible pour tous.

Et ce n'est pas fini...

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EHPAD

31 Janvier 2018, 12:15pm

Publié par Bernardoc

Extraits d'un communiqué de la CGT.

Mobilisation exceptionnelle dans les EHPAD et secteur de la prise en charge de la personne âgée le 30 janvier 2018.

Hier, partout en France, les salariés (de toutes catégories, y compris de direction), les associations d’usagers, les familles … sont descendus dans la rue pour dénoncer l’inexcusable, l’incompréhensible et volontaire abandon dans lequel le gouvernement laisse les personnes âgées vulnérables parce qu’en perte d’autonomie en établissement comme à domicile. Les personnels ont massivement répondu aux appels à la grève de l’ensemble des organisations syndicales.

Partout, l’ampleur de ces mobilisations qui ont rassemblé des personnels du privé, du public de l’associatif (aides à domicile…), de la plus petite à la plus grosse structure montrent la détermination et l’exaspération des professionnels et des usagers.

Partout des délégations ont demandé à porter leurs revendications dans les préfectures, les ARS, mais aussi au ministère de la solidarité et de la santé.

Ni la Ministre de la Solidarité et de la Santé, ni le Président de la République n’ont daigné recevoir les organisations syndicales malgré des demandes réitérées.

Cette journée n’est qu’une étape dans le mouvement qui dénonce un gouvernement sourd et empreint de mépris envers des professionnels. Epuisés, ils crient leur exaspération de ne pas pouvoir faire correctement, dans des situations décentes leur travail.

Le plan grand âge prévoit 1 agent pour 1 résident. C’est le minimum qu’exigent les professionnels, les usagers et les familles.

La prise en charge de la personne âgée est révélatrice des destructions engendrées par des réductions budgétaires sans fin. Elles aboutissent à des manques d’effectifs chroniques et des fermetures de services et de structures.

Et ce n'est pas fini...

 

EHPAD
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Vous le reconnaissez ?

30 Janvier 2018, 00:04am

Publié par Bernardoc

Non, pas lui, l'autre !

Et ce n'est pas fini...

 

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Vous êtes invités et bienvenus

29 Janvier 2018, 08:14am

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Chambre d'enregistrement ?

28 Janvier 2018, 12:56pm

Publié par Bernardoc

C'est dans Sud ouest dimanche aujourd'hui. Encore une fois la pertinence d'Iturria.

Et ce n'est pas fini...

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La télé des années '80.

27 Janvier 2018, 00:02am

Publié par Bernardoc

Très heureux d'avoir pu regarder cette émission diffusée deux vendredi de suite sur F3. Outre les courts (très, trop?) extraits des émissions phare de cette décennie, le documentaire nous a bien dépeint les soubresauts qui ont agité l'étrange lucarne pendant les premières années Mitterrand. D'abord la libéralisation des ondes se manifesta avec des émissions telle Droit de réponse, joyeux bordel organisé (?) par Michel POLAC. Puis l'arrivée de la première chaîne privée et payante, donc cryptée : Canal + dont la naissance et les premières années se vécurent dans la douleur.

A cette quatrième chaîne vinrent s'adjoindre deux chaînes privées mais gratuites, donc alimentées par la pub : TV6 et la 5 berlusconienne. Cela fait déjà pas mal en 5 ans.

1986 : la cohabitation va entraîner la privatisation d'une des trois chaînes publiques ; alors qu'Antenne 2 craignait cela, finalement ce fut TF1 qui fut attribuée, non pas à Lagardère/Hersant qui disposaient déjà d'une expérience dans les médias, mais à Bouygues, champion du BTP : nous allions avoir une télévision de maçon !

Nous assistons alors à un véritable ballet entre les six chaînes, ballet dont les danseurs sont non seulement les animateurs, mais aussi les journalistes, chacun(e) se vendant au plus offrant. La télé étant définitivement passée sous le contrôle de la finance.

Drôle de voir certaines personnes dans un micro-trottoir déclarer qu'il y avait trop de chaînes. 30 ans plus tard, moi qui n'ai que la TNT, j'en ai déjà 22.

Puis viendra Arte, symbolisant, presque trente ans après sa signature, le traité de l’Élysée entre Paris et Berlin ; le mur était déjà tombé.

Merci à Pascal DRAPIER pour ce bon moment de télévision.

Et ce n'est pas fini...

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AGPG.

26 Janvier 2018, 18:24pm

Publié par Bernardoc

Intéressante assemblée générale du Parti de Gauche hier soir à Mérignac, même si tous les comités n'étaient pas représentés. Assemblée sereine, ouverte, où le PG est apparu comme un parti loin d'être monolithique et en pleine réflexion avant son congrès quant à son positionnement par rapport à la France Insoumise. Il fut toutefois déploré que certains anciens adhérents, ayant opté pour la seule FI, dépensent beaucoup de salive pour dénigrer le parti qu'ils avaient, pour certains, contribuer à créer en Gironde.

Cette AG fut précédée par l'assemblée de gestion (pour les sous !) ; les fonds des différents comités vont remonter.

Un tour de table fut effectué où chaque comité parlait de ses actions, la plupart disant que les réunions de la FI, bien que dans le creux de la vague, drainaient beaucoup plus de participants que celles du PG. J'ai indiqué la spécificité du Haillan, qui continue de travailler avec les anciens partenaires du défunt Front De Gauche. J'ai été content quand le trésorier d'un autre comité a également dit qu'ils travaillaient avec le PCF et quand mon voisin a manifesté la volonté de voir le PG apparaître en tant que tel et non pas invisible au sein de la FI.

La réunion s'est terminée par un point qui n'était pas à l'ordre du jour, et qui fut cependant longuement débattu : le mouvement dans les prisons. Le secrétaire départemental étant un ancien de la pénitentiaire, il a pu apporter un éclairage professionnel sensiblement différent de ce que l'on entend dans les médias. Tout ceci se déroula dans une écoute et une prise de parole très disciplinées. Contrairement à certaines AG précédentes, les participants ne sont pas repartis déçus, voire avec envie de quitter le parti.

Et ce n'est pas fini...

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C'est mardi prochain.

25 Janvier 2018, 11:15am

Publié par Bernardoc

Les retraités soutiennent les personnels des EHPAD en grève !

Nous, retraités, sommes inquiets et scandalisés par la situation des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

Alors que les dotations de fonctionnement sont en baisse, la suppression des emplois aidés va encore réduire les effectifs et augmenter les difficultés des agents en place et le stress des personnes âgées résidentes : moins de temps pour les repas, moins de temps pour la toilette, moins d’animations, etc.

Alors que la loi mettant en place le « plan de solidarité grand âge » promettait un ratio de 1 agent par résident, la moyenne est de 0,6 pour 1, voire 0,3 dans certains cas.

Alors que tout le monde, y compris à travers la « mission-flash » de Mme IBORRA pour l’Assemblée nationale, reconnait les besoins criants du secteur des EHPAD, le gouvernement met en place la « convergence des tarifs dépendance et soins », ce qui signifie en clair déshabiller Pierre pour habiller Paul, prendre un peu aux établissements soi-disant bien dotés pour donner peu aux établissements en déshérence. Et rien sur la nécessité d’avoir plus d’EHPAD publics !

NON à la réforme tarifaire !

Ce sont nos anciens qui sont ainsi maltraités !

Les personnels ne sont en aucun cas responsables !

Et alors que les équipements collectifs (écoles, collèges, lycées, terrains de sport, …) sont à la charge de la collectivité, pourquoi en matière d’hébergement, les personnes âgées doivent-elles supporter les coûts, y compris ceux de l’amortissement des prêts consentis aux gestionnaires ?

Nous ne pouvons pas admettre que dans un pays qui se prétend la 5ème puissance mondiale, on consacre moins de 5 euros au repas d’une personne âgée !

Nous ne pouvons pas admettre que nos anciens ne puissent avoir une douche chaque jour et des repas à heure régulière ! Qu’on donne aux EHPAD les moyens de fonctionner !

Devant cette indignité, les personnels des EHPAD, à l’appel de toutes les organisations syndicales de salariés et d’une association de directeurs, appellent à la grève le 30 janvier 2018.

Les 9 organisations nationales de retraités soutiennent le mouvement des salariés des EHPAD, appellent les pouvoirs publics à les rencontrer et participeront aux rassemblements et manifestations organisés au cours de cette journée.

En Gironde, l’USR-CGT, la FSU, la FGR-FP, LSR appellent les retraités à manifester leur soutien dans tous les EHPAD et à 14h devant l’Agence Régionale de Santé à Bordeaux.

Par ailleurs à l’issue des diverses manifestations, des représentants des retraités apporteront leurs cartes de revendications au préfet représentant le président de la république. RDV à 15H devant la préfecture.

Et ce n'est pas fini...

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C'est aussi simple que ça !

24 Janvier 2018, 14:04pm

Publié par Bernardoc

AUGMENTER LES SALAIRES C’EST BON POUR LE POUVOIR D’ACHAT ET LA SÉCURITÉ  SOCIALE
Le gouvernement communique depuis plusieurs semaines pour expliquer que les salariés vont voir leur salaire net augmenter dès le 1er janvier et de nouveau en octobre 2018.
En réalité, cette soi-disant augmentation de salaire d’une vingtaine d’euros – pour les plus bas revenus – n’est pas le fait d’une répartition plus juste des richesses créées par le travail, mais de la baisse – voire de la suppression – de cotisations sociales, en l’occurrence celles de la « maladie » et du « chômage ».
Les 5 millions de salariés du public ne verront quant à eux aucune augmentation sur leur fiche de paye. Pour les retraités, dès 1 200 euros, c’est la baisse de leur montant de pension perçu qu’ils peuvent d’ores et déjà constater.
C’est une attaque grave, à la fois contre le financement de la Sécurité sociale et le paiement du travail à son juste niveau. Loin d’une augmentation réelle du pouvoir d’achat, c’est en réalité une réponse aux revendications du patronat pour une baisse du coût du travail.
Faire croire qu’on pourrait augmenter le salaire net en diminuant les cotisations sociales est une illusion : c’est faire supporter au salarié un risque qu’il devrait assumer individuellement, selon ses moyens, comme cela se passe dans certains pays. C’est la fin de la solidarité,
intergénérationnelle et interprofessionnelle, telle que la Sécurité sociale l’a instituée.
Pour la CGT, le travail est à l’origine de la création des richesses. C’est un formidable atout pour l’économie française. Les salaires et les cotisations sociales sont primordiaux pour vivre, se soigner, bien vieillir. Chaque augmentation de salaires gagnée améliore l’économie du pays et la pérennité de la sécurité sociale.
1 % d’augmentation générale des salaires, c’est 2,2 milliards pour la Sécurité sociale.
Le salaire, c’est quoi ?
Le salaire ne se limite pas à ce qui est viré chaque mois sur votre compte en banque (le salaire net) mais inclut également les cotisations sociales (parts salariale et entreprise). Les cotisations entreprise dites « patronales » sont de l’argent que l’entreprise vous doit au titre de votre travail, comme votre salaire.
La CSG est en partie substituée aux cotisations sociales mais ne crée pas de droits, contrairement aux cotisations ! Par ailleurs, les entreprises ne payent pas de CSG.
Les cotisations sociales ouvrent des droits pour des prestations relatives soit à des « risques » (maladie, maternité, chômage, invalidité…) soit à la qualité de votre vie future (retraite…) ou de celle de vos enfants (famille…).
Les exonérations de cotisations sociales sont un exemple de cadeaux faits aux entreprises qui fragilisent la sécurité sociale. De plus, ces cadeaux auront leur traduction par un transfert vers l’impôt (notamment la CSG, les taxes sur le tabac et l’alcool, l’énergie, la baisse de l’allocation logement, l’augmentation du forfait hospitalier…). Un salarié payé au Smic a, du fait des exonérations, une baisse de son salaire socialisé de plus de 400 euros par mois !
Le montant total des exonérations de cotisations sociales et fiscales s’élève à plus de 200 milliards d’euros par an. C’est autant de moyens financiers en moins pour la sécurité sociale.
Les cotisations sociales (part salariale et part entreprise) représentent la majeure partie du financement de la sécurité sociale. Les attaquer, c’est la fragiliser…et c’est baisser les salaires !
Ainsi, mon salaire et mes cotisations sociales ouvrent des droits, dans certaines conditions, me permettant :
• si je tombe malade, de prendre en charge tout ou partie des frais d’hospitalisation, de médicaments ;
• si je suis en invalidité, de bénéficier d’un revenu minimum ;
• si je suis victime d’un accident du travail, de percevoir une rente ;
• si je perds mon emploi, de percevoir des allocations-chômage ;
• si j’ai un enfant, de rester avec celui-ci pendant ses premières semaines, de faire face aux charges liées à l’éducation de mes enfants, de bénéficier de certaines allocations (crèche, allocation de rentrée scolaire, etc.) ;
• après mon activité professionnelle, de bénéficier d’une pension de retraite ;
• si j’ai un proche handicapé, de bénéficier de prestations dans le cadre du maintien de son
autonomie à domicile ou de prendre en charge le coût de son hébergement en maison de
retraite ;
• si mes revenus sont insuffisants, de bénéficier d’allocations logement…
La CGT revendique :
• une augmentation générale des salaires, pour augmenter la masse des cotisations sociales et améliorer la sécurité sociale ;
• une politique de l’emploi active qui permette d’augmenter le nombre de salariés au travail et
donc le nombre de cotisants et la masse totale d’argent disponible pour la Sécurité sociale ;
• une réforme du financement de la Sécurité sociale :
−− axée sur la cotisation sociale,
−− introduisant une surcotisation pour les entreprises qui recourent de façon abusive à la
précarité,
−− faisant contribuer les revenus financiers des entreprises au financement de la Sécurité
sociale (Fillon, CICE…),
−− supprimant les exonérations de cotisations sociales,
−− prenant en compte l’ensemble des éléments de rémunération y compris l’intéressement
et la participation,
−− qui fasse de l’égalité salariale F/H une réalité (environ 5 milliards d’euros de rentrées pour
la Sécurité sociale),
−− instaurant le déplafonnement des cotisations sociales (environ 700 millions de rentrées
Sécu qui ne toucheraient que 120 000 salariés gagnant plus de 12 000 euros par mois),
−− qui transforme la CSG en cotisation salariale et patronale, ce qui ferait immédiatement une
augmentation (véritable) des salaires de 4 %.

Et ce n'est pas fini...

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