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Le blog de Bernard SARLANDIE

KFC.

22 Février 2018, 09:55am

Publié par Bernardoc

Pour ceux qui l'ignoreraient, cela signifie Kentucky Fried Chicken (poulet frit du Kentucky). Mais hélas, ce n'est pas la seule gloire de ce modeste état des USA, à la limite du Midwest et du sud profond. Abritant environ 4,5 millions d'habitants, il se fait également remarquer par le fait qu'une seule clinique propose des IVG. Et encore...Un piquet de réactionnaires illuminés par un ami imaginaire tente de dissuader chaque jours les potentielles candidates, pour qui la charge d'un enfant serait insupportable. Donc, il y a d'autres personnes généreuses qui encadrent ces femmes pour leur permettre d'entrer en sécurité dans la clinique. Vous ne rêvez pas : nous sommes bien au XXI° siècle.

Mais comment s'étonner dans ce pays qui vit dans la nostalgie du Far West et dans la vénération de Colt ? Ce n'est pas un hasard s'il s'est choisi le président que vous connaissez et que nous voyons à l’œuvre chaque jour. Ainsi, suite à la dernière fusillade assassine dans une école, au lieu d'envisager une réglementation plus stricte de la vente et de la possession d'armes, voila-t-il pas qu'il suggère d'armer les profs ! Décidément, on est complètement tombé sur la tête. Heureusement que je suis à la retraite et qu'il n'y a plus d'opportunité pour moi d'aller travailler là-bas !

Et dire que ce pays fait encore rêver des gens du vieux continent !...

Tiens, en passant, bonjour à la NSA.

Et ce n'est pas fini...

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Le tract distribué samedi dernier.

21 Février 2018, 18:27pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Victoires !

20 Février 2018, 11:37am

Publié par Bernardoc

Parce que ça fait du bien...

La CGT organisait une première ce 14 février : rassembler des témoignages sur les luttes gagnantes de ces deux dernières années. Plus de 200 militants étaient présents à Montreuil, une trentaine d’entre eux témoignant de leur lutte et de leurs cortège de victoires. « Ce sont plus de 300 luttes gagnantes que nous avons engrangées entre 2016 et 2017 », a débuté Virginie Gensel-Imbrecht, dirigeante de la CGT. « Qu’il s’agisse de grève, d’actions juridiques, ces bons résultats se reflètent ensuite lors des élections, et nous permet de gagner des adhérents », a-t-elle continué. Et d’encourager les militants français à s’inspirer de leurs camarades outre-rhins, métallos, qui sont parvenus à arracher une augmentation de 3,4 %, ainsi que la possibilité de pouvoir choisir un temps partiel à 28 heures, pendant une période donnée.

FHS Services, construction

Salon de coiffure du boulevard de Strasbourg 

Clinique du Pont de Chaume, santé

Cyclocity, transports

Storengy, gaz

Mairie d’Auch, collectivités

Clinique de l’Ormeau, santé 

Guichet SNCF à Quimper, transports

ASH, médias

Hutchinson, Chimie

Douanes d’Evreux, services publics

ACC-IM, matériel ferroviaire

La poste, services publics

Branche transports

MIN de Rungis, sans-papiers...

Et ce n'est pas fini...


 

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Langue de bois.

19 Février 2018, 07:44am

Publié par Bernardoc

Hier à midi sur une radio de service public, la parole était à Gabriel ATTAL, député LREM. Il pourrait quasiment être mon petit-fils, mais heureusement que je ne suis pas son grand-père, sinon je me dirais que j'aurais loupé quelque chose dans son éducation.

Lorsque Najat VALLAUD-BELKACEM était porte-parole du gouvernement, elle maniait avec un art consommé la langue de bois. Et à l'époque, ce jeune député de droite, opportuniste, militait au PS. Comme ses illustres anciens, Collomb, Le Drian, Valls,...il a rejoint sans vergogne le mouvement de droite « En marche », soutenu par l'ensemble des médias. Ce qui était important, c'était non pas les idées, mais les places. Mon député a fait le même choix, mais lui on ne l'entend pas !

Je suppose que le général délégué de LREM, Castaner - à qui j'ai écrit http://bernard.sarlandie.over-blog.fr/2018/02/lettre-ouverte-a-monsieur-christophe-castaner-secretaire-d-etat-aupres-du-premier-ministre-charge-des-relations-avec-le-parlement-10 et dont j'attends la réponse - l'a désigné à ce poste justement pour cette absence totale d'esprit critique et sa capacité à se comporter en bon godillot à œillères.

Hier, avant de l'entendre, j'ai fait une remarque sur FB : Et si la révolution partait des vieux cette fois ? Eh bien effectivement ce ne sera pas avec ce genre de jeunes que l'on pourra changer la société ; quand je dis « changer », cela veut dire « progresser » car ce gouvernement et ses députés muets la fait changer à la hussarde, mais là il s'agit d'une régression. Comme le disait en substance l'ancien mao Denis KESSLER, un temps vice-président du Medef : La lutte de classes existe toujours, mais moi j'ai changé de camp et nous sommes en train de gagner. Continuons à détricoter les conquis du CNR. Et il a hélas raison : la CSG des vieux en place des cotisations sociales des actifs pour leur retraite, c'est bien l'effondrement de toutes les valeurs pour lesquelles mes parents puis moi avons combattu.

Heureusement, il reste quand même quelques jeunes pour lesquels « militantisme » n'est pas un gros mot. Tout espoir n'est donc pas perdu. Et en revenant de Pont Lasveyras, je ne peux m'empêcher de penser à l'âge de tous ces martyrs « Morts pour la France » : aucun n'avait 30 ans.

Et ce n'est pas fini...

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Rencontres au marché.

18 Février 2018, 12:13pm

Publié par Bernardoc

Hier matin, j'étais avec quelques camarades de la CGT sur le marché de St Médard pour distribuer le tract intersyndical de protestation contre l'attaque gouvernementale sur les vieux. L'accueil était très bon, bien entendu, ceux qui s'étaient laissé enfumer par le président ne s'attendaient visiblement pas à cette atteinte au pouvoir d'achat.

Mais nous n'étions pas les seuls : les partis ou mouvements politiques étaient aussi présents pour distribuer leur information.

Et ce n'est pas fini...

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16 février 2018.

17 Février 2018, 13:34pm

Publié par Bernardoc

Pour les habitués de mon blog, cette date anniversaire parlera. Pour les autres, je rappelle qu'il s'agit du massacre de plusieurs dizaines de maquisards en 1944 au Pont Lasveyras.

Moment de mémoire intense et dont le renouvellement ne subit aucune érosion. Cette année j'étais accompagné par un camarade de l'IHS 33 qui fut très impressionné : presque 60 porte-drapeaux : ils étaient plus nombreux qu'à Souge d'après lui. Et le nombre de gerbes, tant d'associations, que de communes ou d'élus reflétait bien la nécessité de ces jeunes « morts pour la France ». Nous avons tous les deux regretté l'absence de l'IHS-CGT 24 (ou alors ils étaient très discrets).

La disposition des portes drapeaux sur les escaliers en V (de la Victoire) de part et d'autre de la stèle est une image marquante que ceux qui ne viendraient qu'une fois ne sauraient oublier. De même les photos d'écharpes, que ce soit de maires ou de députés, les militaires en uniforme, la présence de sous-préfets, rappellent que cette région, à cheval sur les départements de Dordogne, Corrèze et Haute-Vienne fut un haut lieu de la Résistance à la barbarie.

Cette année, c'était une chorale de Pompadour qui a entonné Le chant des partisans puis La marseillaise, qui ne furent malheureusement pas repris par la nombreuse assistance.

Comme souvent, le sol était détrempé, mais le temps fut clément pendant la cérémonie, et il n'y eut pas besoin d'ouvrir les parapluies. Mais souvenons-nous néanmoins que le 16 février 1944 il neigeait !

Quelques photos illustreront mon propos. Et j'espère que l'an prochain nous serons encore plus nombreux pour le 75ème anniversaire du massacre.

Et ce n'est pas fini...

16 février 2018.
16 février 2018.
16 février 2018.
16 février 2018.
16 février 2018.
16 février 2018.
16 février 2018.
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16 février 2018.
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16 février 2018.
16 février 2018.
16 février 2018.
16 février 2018.

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Rétro-télé.

16 Février 2018, 23:12pm

Publié par Bernardoc

Je suis revenu trop tard du Pont Lasveyras pour écrire le reportage et je me suis laissé embarquer par Cloclo sur France3. Portrait intelligent, pas à charge mais sans complaisance. Que de souvenirs dans ces tubes, surtout ceux du début que l'on n'entend plus. Et les costumes ? Dire qu'on a été comme ça ! Quel coup de vieux, mais ça ne fait rien, on assume, surtout que le chanteur avait quand même dix ans de plus que moi. Je ne parlerai pas des chorégraphies qui étaient également très datées. La construction de l'émission n'était pas platement chronologique mais plutôt thématique, même si elle commençait par l'évocation de la vie égyptienne de la famille François sur le canal de Suez. 

 Un bon moment de télé malgré tout.

Et ce n'est pas fini...

 

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Météo défavorable.

15 Février 2018, 09:26am

Publié par Bernardoc

Cela allait plus loin que cet abominable temps de la St Valentin, c'était le prétexte à la rencontre entre deux hommes, un black et un homo, contraints de cohabiter pendant deux jours et une nuit pour cause de tempête de neige.

Cela se passait au Café-Théâtre des Beaux Arts, où nous avions pris deux billets « avant-scène », c'est à dire place de spectacle + planche salée + dessert + verre de vin + café. Accueil très chaleureux par le directeur Loïc ROJOUAN qui était aussi l'auteur et le metteur en scène de la pièce, interprétée par Frédéric KNEIP (l'homo) et Limengo BENANO-MELLY (le black).

Le jeu des acteurs était excellent, qu'ils soient en phase d'écoute ou d'expression : à noter les mimiques de Paul (Limengo) et l'imitation irrésistible de Frédéric MITTERRAND par Fred. Tout contribuait à dénoncer les préjugés et idées reçues concernant l'une et l'autre communauté, et ma foi, le rire aidait beaucoup à atteindre ce résultat.

Après un affrontement dans la méfiance au début, le scénario évolue vers une reconnaissance et une appréciation mutuelles, même si cela fut amené par la désinhibition induite par une soirée fortement arrosée, une de plus.

Deux personnages sur scène, mais des voix off qui sont loin d'être innocentes et qui permettent de faire avancer l'intrigue qui aboutira à la révélation de nouvelles amitiés, hautement improbables au début de la pièce.

Vous avez envie de passe une bonne soirée ? Il vous reste dix jours pour en profiter ; courrez-y vite !

Et ce n'est pas fini...

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Saint Valentin.

14 Février 2018, 14:48pm

Publié par Bernardoc

J'ai découvert cette tradition lors de ma première année en Angleterre en 1969. A l'époque je n'en avais jamais entendu parler, à part peut-être les tirages de la loterie nationale illustrés par les amoureux de Peynet. Et maintenant cela est mondialisé et semble avoir la vie plus dure que le sinistre halloween.

L'article, tiré de planet.fr a été publié l'an dernier.

Le 14 février, l'amour est à l'honneur. Si elle ne fait pas toujours l'unanimité, cette fête devenue commerciale a des origines anciennes. Retour sur l'histoire de la Saint-Valentin.

Déjà dans l'Antiquité, à la mi-février, les Romains célébraient la fécondité en rendant hommage à la Louve mère des jumeaux fondateurs de la ville de Rome. Au Ve siècle, cette fête païenne fut récupérée par le pape et remplacée par la fête du Saint Valentin, déjà célébré à la date du 14 février. Par l'association des deux fêtes, Valentin devint officiellement le protecteur des couples et le saint de l'amour.

Une autre explication plus répandue et populaire s'appuie sur la coïncidence du 14 février avec le début de la saison des amours chez les animaux. Au Moyen-Âge en Grande-Bretagne, cette date était considérée comme le jour le plus favorable pour l’accouplement des oiseaux. L'amour et la fécondité sont donc au cœur de cette fête depuis des siècles.

Mais qui était Saint Valentin ? Un prêtre ou un évêque ? Les sources historiques ne sont pas toutes d’accord sur l’identité du véritable Saint Valentin. Mais la seule certitude est qu’il célébrait, au IIIe siècle, des mariages entre chrétiens, d’où son statut de "patron des amoureux" aujourd’hui. Il fut cependant exécuté par l’empereur Claude II, qui n’appréciait pas ce genre de pratique, avant d'être sanctifié des siècles plus tard.

Aujourd’hui, on célèbre toujours l'amour, mais d’une autre manière. Cadeaux, fleurs et chocolats, la Saint-Valentin est une fête avant tout commerciale. La célèbre "carte de la Saint-Valentin" pour déclarer sa flamme en est le symbole : comme le faisait Valentin, elle est censée répandre l’amour. Bien qu'elle soit beaucoup critiquée, la date du 14 février reste propice aux déclarations et autres preuves d'amour, si jamais on oublie de le faire le reste de l'année.

Et ce n'est pas fini...

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Le jour où...

13 Février 2018, 11:44am

Publié par Bernardoc

Je viens de finir le dernier livre de Jean-Marie DARMIAN ; on aurait aussi pu l'appeler « A la manière de... », tant le style varie et s'adapte en fonction des différents portraits, et il y en a 22, répartis en trois sections : Destins politiques, d'aujourd'hui ; Destins politiques, hier ; Destins sportifs.

La première partie débute sur les politiciens locaux et a ouvert chez moi un gros doute sur la façon dont fonctionne notre démocratie. Le citoyen de base, quel que soit son bulletin de vote, n'a vraiment pas beaucoup d'impact face aux puissants appareils partisans. Je m'en étais d'ailleurs rendu compte lors de l'élection départementale à laquelle j'étais candidat : quelle qu'ait pu être mon aura à l'époque sur un canton qui semblait taillé sur mesure pour ma candidature, je n'étais pas adhérent du parti qui avait le vent en poupe à l'époque.

Les portraits de la deuxième partie (9) sont différents : il s'agit de personnalités nationales, même si certaines ont une implantation aquitaine et chiliennes pour deux d'entre elles. L'auteur y apparaît dans des rôles variés : jeune militant socialiste de base, journaliste et « touriste » intéressé, voire presque inquisiteur parfois, dans sa volonté de vouloir aller au fond des choses pour les comprendre.

La dernière partie, n'est pas uniquement sportive (quoique) puisque le dernier portrait est celui de Brel venant donner un concert à Créon. Pour les portraits sportifs, c'est encore le journaliste qui parle, qui enquête, qui révèle, voire qui est incrédule face à certaines révélations qui lui sont faites : ainsi il ne voulait pas croire aux « aides » qui avaient permis à Virenque de devenir le champion que nous avons connu. Brel, qui clôture donc cet ouvrage, est vu à travers les yeux d'un jeune Créonnais, étonné par la simplicité de celui qui est venu enchanter la bastide lors d'une fête de la rosière.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre et j'ai appris les dessous de certaines « affaires » qui avaient fait en leur temps les gros titres des médias.

Et ce n'est pas fini...

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