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Le blog de Bernard SARLANDIE

Sarlat, juillet 2013.

8 Juillet 2013, 23:05pm

Publié par Bernardoc

         Toujours aussi belle, sous le soleil et juste avant le festival de théâtre. Petite balade dans la cité de la salamandre, avec cette fois-ci une vue d’en haut, et qui se termine, après la maison du bourreau par l’impasse de la guerre (quel beau nom !) et la statue de La Boétie.

         Tiens, j’ai appris aujourd’hui qu’en fait Sarlat avait à peu près la même population que Le Haillan. Je me l’étais imaginée bien plus grande.

         Bonne visite sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Sarlat2013?authuser=0&authkey=Gv1sRgCLO5ufj17azSsAE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Grand stade de Bordeaux : Le Mans, l'exemple qui fait peur.

7 Juillet 2013, 00:38am

Publié par Bernardoc

Ci-dessous un texte de l’AFP paru sur le site de Sud-Ouest le mois dernier.

« Construit entre 2008 et 2011, à l'époque ou Le Mans FC jouait en Ligue 1, le stade manceau fut le premier stade français réalisé sous le régime du partenariat public-privé (PPP). Ce fut aussi la première enceinte sportive à bénéficier du « naming » (oh l’affreux mot !) consistant à apposer le nom d'une société à une enceinte moyennant rémunération.

Le financement du Grand stade de Bordeaux est basé sur le même principe du PPP. En plus des subventions allouées par l'État, la Région Aquitaine, la CUB et la Ville, l'équipement sera financé, construit et géré par le groupement Vinci-Fayat pendant une durée de trente ans, le temps pour la commune de Bordeaux de rembourser les deux entreprises du BTP. Comment ? Grâce aux Girondins et au « naming ».

Le principe du PPP est plutôt séduisant sur le papier. La collectivité parvient à financer son nouvel équipement par le biais d'un crédit contracté auprès de partenaires privés. Ce crédit est remboursé par la redevance versée à la collectivité par le club résident et par l'éventuel "namer" qui a accolé son nom au stade.

Dans le cas du Mans, l'accord a tout du traquenard pour la Ville en vertu d'une clause exigée par Vinci stipulant que le groupe de BTP se retirerait du bourbier en cas de disparition du club résident, laissant à la municipalité la fin de facture, d'un coût de 103 millions d'euros. Sans club de haut niveau, voilà de l'argent impossible à trouver autrement que par l'appel aux contribuables.

Le cas de figure s'est déjà présenté avec le Stade de France. Le consortium Vinci/Bouygues bénéficie d'une clause de compensation en raison de l'absence d'un club résident. Celle-ci s'élève à 12 millions d'euros par an.

Bref, tant que le club des Girondins de Bordeaux sera en bonne santé, tant économique que sportive, le Grand stade constituera une fierté supplémentaire pour les citoyens bordelais. Mais en cas d'accident financier, même ceux qui détestent le foot pourraient bien être mis à contribution... »

Et à quoi assiste-on maintenant ? A une offensive communiste pour baptiser ce stade Nelson MANDELA ! C’est vrai que ça aurait de la gueule, le stade Mandela/Vinci/Fayat, mais il faudrait absolument ajouter une biographie des deux derniers, qui sont pour moi bien moins connus que le combattant de la liberté que fut l’ancien Président de l’Afrique du sud. Et ce qui se prépare me paraît tout aussi léonin que le contrat de l’autoroute Langon-Pau. Quand on parle de faire des économies sur la dette, il me semble que là se prépare un bien mauvais cadeau pour nos enfants.

Et ce n’est pas fini…

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Dur dur d'être ministre !...

6 Juillet 2013, 13:58pm

Publié par Bernardoc

         Delphine BATHO l’a ouvert et s’est mis à dos l’ensemble du gouvernement parce qu’elle a osé. Il y avait longtemps qu’on n’avait pas vu une telle unanimité pour approuver la marche forcée vers l’austérité commandée par Bruxelles.

         Mais parfois, au cours de la  Vème  République, certains limogeages ont été déguisés en démissions, tant à droite qu’à gauche.

         Il n’y en a qu’un, qui a représenté la gauche il y a bien longtemps, qui était un spécialiste de la démission vraie, puisqu’il a démissionné trois fois ! Il s’agit de Jean-Pierre CHEVENEMENT : 1983, 1991 et 2000. Il s’était rendu célèbre par les formules : « Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne. » et en 1991 : « Je suis le ministre de la défense, pas de l’attaque. » (à propos de la première guerre du golfe).

         Tapie, ministre de Mitterrand a démissionné avant d’être inculpé (déjà !), alors que c’est le gouvernement Jospin que DSK avait dû quitter (M.N.E.F.). Et bien sûr, le dernier en date est le sieur Cahuzac. Et ces trois-là ont bien entendu été chaleureusement remerciés pour leur travail avant leurs démissions suscitées.

         Mais la droite n’est pas en reste : Longuet (ancien d’Occident) démissionne en 1994 ; Madelin (même origine) en 1995 ; Gaymard (2005) ; MAM (Michèle Alliot Marie) en 2011, après s’être accrochée à son portefeuille pendant plusieurs semaines en étant aussi honnête que Cahuzac face aux parlementaires.

         A qui le tour maintenant ? J’ai lu quelque part que Mme Delaunay souhaitait récupérer son siège de députée bientôt…

Et ce n’est pas fini…

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Retraite à Capeyron.

5 Juillet 2013, 08:52am

Publié par Bernardoc

4 juillet : fin de l’année scolaire, et j’étais invité au départ en retraite de Françoise MOREAU, ancienne CPE du collège Paul Langevin ayant migré au collège Capeyron lors de la fermeture du précédent. Plusieurs enseignants avaient suivi le même chemin qu’elle, et tous avaient été surpris de constater que la population de ce collège était très similaire de celle de celui qu’ils avaient quitté. Une était ravie, la prof. d’EPS, qui enfin pouvait travailler dans un vrai gymnase et non dans un hangar non chauffé. Etait invité également Jean-Pierre MARGUET  que j’ai revu avec grand plaisir, et plaisir partagé j’en suis certain.

C’est dans ce collège que j’étais venu faire une animation au titre de la MGEN lors d’un forum santé.

Mais surtout, ce qui m’a particulièrement touché, c’est lorsque Françoise m’a dit que je lui avais sauvé sa carrière professionnelle en mettant fin au harcèlement qu’elle avait subi auparavant. Et ce n’est pas la première collègue qui, lors d’une mutation ou d’un départ en retraite m’avait fait un tel aveu de reconnaissance…« Grâce à vous, je pars réconciliée avec l’Education nationale. » ; « Vous m’avez réhabilitée. ». De tels témoignages font que, quoi qu’aient pu en penser certains, je n’ai pas à rougir des actions que j’ai menées pendant mes quarante ans au service de l’Education nationale.

Quelques photos, avec également  l’équipe de direction actuelle de Capeyron sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20130704RetraiteFrancoise?authuser=0&authkey=Gv1sRgCK2x_J2dtqLxsgE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Naïveté.

4 Juillet 2013, 08:58am

Publié par Bernardoc

         Quand cesserai-je enfin d’être naïf ?

         Lors de mon dernier métier, je pensais toujours que l’on était jugé sur le travail et non sur les vêtements : planté !

         Lorsque je me suis engagé politiquement, je pensais qu’à gauche tout le monde était honnête : planté !

         Lorsque nous avons acheté une cuisine italienne à Conforexpo, je pensais qu’il y avait un peu de vrai dans ce que disait le camelot : planté !

         Lorsque j’ai voté au deuxième tour des dernières élections présidentielles, je pensais que le changement c’était maintenant : planté !

         Dernière expérience hier après-midi : j’ai un léger accrochage dans un parking (je n’avais pas vu un véhicule qui venait de ma droite) ; je descends de ma voiture, prêt à faire un constat. Prétextant un rendez-vous urgent la conductrice de l’autre véhicule me demande de la suivre jusqu’au lieu de son rendez-vous. Un feu rouge nous sépare, elle ne m’attend pas ; je me rends à l’endroit indiqué et, bien entendu ( ?), personne : planté ! Comme d’après le code de la route c’est moi qui avais tort, je me dis qu’il devait y avoir un loup concernant la voiture, l’assurance ou le permis.

Et ce n’est  pas fini… 

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Austoritarisme.

3 Juillet 2013, 00:08am

Publié par Bernardoc

         Mot valise composé de austérité et autoritarisme. C’est l’image que vient de nous donner le Président de la République dans ses rapports avec le gouvernement.

Depuis plus d’un an, nous avons du mal à saisir les différences dans la vie de tous les jours par rapport au quinquennat précédent. Le pouvoir d’achat, celui des ménages, pas celui des magnats du CAC40, continue de se réduire comme peau de chagrin, les fonctionnaires vont entamer leur quatrième année de régression, et les postes continuent de disparaître. Tout ceci pour obéir aux directives de Barroso-Merkel, et appliquer le traité validé par Sarkozy et signé par Hollande.

Or, au milieu de ces bobos millionnaires, une voix discordante vient de se faire entendre, celle de Delphine BATHO, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie. En effet, elle critique la baisse importante que doivent subir les crédits de son ministère lors du prochain budget. Selon moi, elle est tout à fait dans son rôle de ministre : se battre pour obtenir les moyens de fonctionner et de faire avancer les choses.

Eh bien non, cela ne se fait pas : le Président ne veut voir qu’une seule tête et ce que fait le ministre du budget est bien fait (y compris Cahuzac – hors mensonges). Et puis au moins, cela permet de supprimer une femme du gouvernement, alors qu’on aurait pu carrément supprimer ce ministère, comme on l’a fait pour celui de la formation professionnelle.

Je ne doute pas que l’ensemble des militants socialistes applaudira à deux mains ce limogeage car effectivement la planification écologique devant conduire à l’éco socialisme n’est pas leur tasse de thé : c’est le programme du Front de gauche !

Et ce n’est pas fini…  

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Aide à l'autonomie.

2 Juillet 2013, 07:26am

Publié par Bernardoc

         Une cinquantaine de personnes ont participé au colloque sur ce thème organisé par l’UD-CGT à Mérignac vendredi dernier. Cette aide à l’autonomie concernait tant les personnes handicapées, que les personnes âgées ou les enfants, et elle allait se décliner selon trois axes : - Quels besoins ?

-      Quels métiers et formations ?

-      Quels financements ?

Après une courte introduction syndicale pour présenter le déroulement de la journée et ses enjeux, Patrick HENRY, ancien neuropsychiatre hospitalier et actuel Président de la conférence régionale de la santé et de l’autonomie, a d’abord fait une étude sémantique illustrée par des exemples concrets, puis il a brossé un tableau des inégalités sociales de santé dans notre pays, inégalités qu’il avait côtoyées de près en tant que responsable de Médecins du Monde.

Sont intervenus des travailleurs « de base » (TISF, c’est-à-dire Technicien en Intervention Sociale et Familiale, éducateurs spécialisé,…), ainsi que des responsables de plusieurs syndicats (les organismes sociaux, les services publics, les services à la personne, le commerce) montrant ainsi la nécessité de ne pas cloisonner cette aide et l’évidente obligation de travailler en équipe.

Certains témoignages étaient bouleversants et parfois des intervenants étaient submergés par l’émotion lorsqu’ils nous décrivaient ce à quoi ils étaient confrontés lors de leur activité.

Jean-François NATON, conseiller confédéral, Président de l’Institut National de Recherche et de Sécurité (au travail) a eu ce mot superbe : il faut « reconquérir le temps du sourire ».

Avant la synthèse et le lancement des pistes à venir par Corinne VERSIGNY, la Secrétaire générale de l’UD, Luc CADILLON, de la CGT CPAM 24 était intervenu sur le volet formation.

Bref, une journée d’information-formation fort enrichissante, et entrecoupée, ce qui ne gâche rien, par un somptueux buffet.

Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/CGTAutonomie?authuser=0&authkey=Gv1sRgCOWj-a3FgceouwE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini… 

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Sympathique cérémonie à St Médard en Jalles.

1 Juillet 2013, 22:12pm

Publié par Bernardoc

         Lors de la journée du 8 mars, je fis connaissance avec Safiatou FAURE. Cette femme, originaire du Burkina Faso, annonçait fièrement qu’elle venait d’être nommée chevalier dans l’ordre des palmes académiques. Et donc, ce soir, je faisais partie des invités lors de la remise officielle de sa décoration, par Thierry KARM, Inspecteur de l’Education Nationale, dans la salle du conseil municipal de la mairie de St Médard en Jalles.

         Safiatou n’est pas une enseignante, c’est la responsable de l’Agence de médiation culturelle des pays du Sahel, association qu’elle anime depuis plus de douze ans, et grâce à laquelle elle a pu mettre en relations les écoles de St Médard, quels que soient leur niveau, avec des écoles de Bobo Dioulasso. J’avais déjà eu l’occasion de croiser Safiatou lors d’une des biennales des littératures d’Afrique noire à laquelle j’avais accompagné des élèves. Le dernier projet, et non des moindres, étant la bibliothèque virtuelle mise en place grâce aux TICE.

         L’IEN ne s’y est pas trompé d’ailleurs, et dans un discours émouvant, plein d’humanité, de sincérité et de chaleur, il a dépeint un portrait fort élogieux de la récipiendaire, en affirmant que c’était bien elle et non l’association qui était distinguée. Après la remise de la décoration, la première fois que Thierry décorait quelqu’un en présence du Président départemental de l’Amopa,  et l’accolade, ce fut au tour de Safiatou d’y aller de son discours, discours dans lequel elle n’a oublié personne dans ses remerciements, des institutions, jusqu’à sa famille et aux bénévoles.

         Safiatou n’avait pas attendu la remise officielle pour adhérer à l’Amopa, et je pense qu’elle pourra apporter beaucoup dans la vie de l’association.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Safiatou?authuser=0&authkey=Gv1sRgCOPnqc6ClvKkOg&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Surprises.

30 Juin 2013, 20:21pm

Publié par Bernardoc

         Je viens de recevoir un des beaux livres des Dossiers d’Aquitaine auquel j’avais souscrit. Il s’agit des Nouveaux caprices de Goya, les oubliés de Bordeaux.

         J’avais souscrit, comme les fois précédentes, sans trop savoir à quoi ressemblerait l’ouvrage, mais en faisant confiance à la qualité habituelle de cette maison d’édition. De plus, ayant passé sept ans au Collège Francisco Goya, je suis toujours attiré par ce qui se rapporte à ce peintre. Ce sont trente-huit dessins réalisés par le peintre à Bordeaux entre 1824 et 1828, et dont le parcours relève d’une véritable épopée policière. La plupart d’entre eux sont au format 14 x 18 cm et sont réalisés au crayon gras lithographique. Chaque page de droite offre la reproduction en taille réelle, et sur la page opposée figurent des notices explicatives en français et en espagnol, ce qui me paraît bien et nécessaire, mais s’y ajoutent également les traductions en anglais et allemand ; pourquoi pas en espéranto ?

         Mais la surprise vient de la liste des souscripteurs : j’y retrouve, entre autres, à côté de moi, Joël MARCERON, mon ancien collègue du LP de Blanquefort, animateur du club marquèterie à l’époque, et qui avait fait le voyage en Polynésie quelques années après moi ; Christian LASCAUX, qui m’avait succédé comme CPE à Camille Jullian, que j’avais eu comme parent d’élève à Goya, et actuel Principal du collège Montaigne de Lormont ; Jean-Pierre MARGUET, mon fidèle adjoint pendant six ans au collège Paul Langevin de Mérignac, et bien d’autres encore que j’ai côtoyés à différents moments…Nous pouvons être fiers de ce que nous avons contribué à faire revivre.

Et ce n’est pas fini…

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Fin de saison, fin de règne ?

29 Juin 2013, 20:05pm

Publié par Bernardoc

         Depuis une semaine, tous les jours nous assistons à des adieux sur les ondes de France Inter. Il y a les adieux normaux avant les vacances, de ceux que nous retrouverons à la rentrée. Il y a les adieux de ceux qui ont décidé de changer d’air volontairement. Et il y a aussi les adieux de ceux qui sont jetés sans ménagement après des années, voire des dizaines d’années consacrées au service public. Et ceux-là avaient du mal à cacher leur amertume. Et comment on les comprend !

         Cela semble être la façon habituelle de procéder dans cette radio que nous finançons avec nos impôts, et cela avait commencé même avant que le condamné de Charlie hebdo soit nommé à la tête de ce service public par son copain Sarkozy.

         Souvenons-nous de la disparition de Macha Béranger, de l’émission qui lui avait succédé Allo la planète,…Et maintenant voilà que deux autres émissions de nuit sont rayées d’un trait de plume avec leurs animateurs, sans qu’aucune enquête de satisfaction n’ait été conduite : il s’agit de Sous les étoiles exactement de Serge Le Vaillant et de Black liste de Laurent Lavige. J’ai des doutes concernant le départ de Collin & Mauduit : étaient-ils vraiment volontaires ? En tous cas, tous les hommages qu’ils ont rendus à l’équipe du matin au cours de cette semaine permet d’en douter.

         Et à côté de ça, une information que je n’ai pas eu encore le temps de vérifier, circule sur les réseaux sociaux mettant en cause la façon, qualifiée de dictatoriale, avec laquelle Daniel MERMET dirige Là-bas si j’y suis.

         Décidément, toutes mes valeurs en prennent un coup en attendant l’été.

Et ce n’est pas fini…  

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