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Le blog de Bernard SARLANDIE

Indécent !

12 Mars 2013, 15:56pm

Publié par Bernardoc

         cent !Je ne vois pas d’autre mot pour qualifier la publicité qui envahit la radio à longueur de journée ainsi que des pages entières de nos journaux. De quoi veux-je parler ? Mais du « Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi », vous savez ces 20 milliards de cadeaux au patronat sur deux ans, et sans espoir de remboursement : rien à voir avec la dette !

         Comment en cette période de « crise » du capitalisme triomphant trouve-t-on les ressources pour financer cette mesure ? Facile : on s’en prend aux petits contribuables à l’impôt sur le revenu. Et pour ce paragraphe de la loi de finances, le gouvernement (puisque c’est lui qui paie cette pub) a bien fait attention de ne pas se faire retoquer par le conseil constitutionnel. Donc, on gèle le barème, ce qui va provoquer une augmentation des impôts chez bon nombre de nos concitoyens, on augmente la TVA, qui, je le répète, n’a rien à voir avec l’augmentation prévue par Fillarkozy, on maintient le Smic au même niveau, on augmente la CSG,…Et ponctionner les bas revenus pour alimenter les caisses du patronat entraînera, mais jusqu’à quand, beaucoup moins de résistance que s’attaquer au grand capital qui se prétend à l’agonie.

         J’étais à une réunion syndicale ce matin, et une responsable faisait remarquer que depuis que le SPD allemand avait pris des mesures antisociales, il n’avait plus été réélu. Et apparemment certains parlementaires qui voteront comme un seul homme la future loi ne sont pas très confiants en un avenir serein. Heureusement pour eux ils n’auront pas à aller devant le peuple pour les municipales, non-cumul des mandats oblige. Comment ça ? Ce n’est plus d’actualité ? On nous aurait menti ? On ne peut donc plus faire confiance aux politiques ? Quelle déception !

Et ce n’est pas fini…

 

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Un p'tit coup d'pouce pour aider au changement...

11 Mars 2013, 17:47pm

Publié par Bernardoc

COSS 33 Coordination Santé Solidarité Gironde

8 Rue de la Course 33000 Bordeaux 0614555478

Membre de la COORDINATION NATIONALE

des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité

ABOLITION DES FRANCHISES ET DES

DEPASSEMENTS D’HONORAIRES MEDICAUX !

En hommage à Bruno-Pascal CHEVALIER président de l’association Ensemble pour une Santé Solidaire, décédé le 17 décembre dernier, notre rassemblement de ce mercredi 13 mars 2013 à Bordeaux, organisé dans le cadre du mouvement national NOTRE SANTE EN DANGER, est pour nous l’occasion d’exiger à nouveau : « Accès à la prévention et aux soins pour toutes et tous, partout ! » et de le rappeler à notre gouvernement qui semble avoir la mémoire courte… !

Alors que le Parti Socialiste avait lutté avec nous contre les « franchises sarkozy » apparues début 2008 (0,50 € sur chaque boîte de médicament et sur les actes paramédicaux, 2 € sur chaque transport sanitaire), il a refusé de valider les propositions législatives visant à les supprimer.

Concernant le dossier des dépassements d’honoraires, il a fait passer l’intérêt des médecins dépasseurs avant la lutte contre les difficultés d’accès aux soins pour nos concitoyens (cf. adoption de l’avenant conventionnel en octobre dernier, qui a laissé les choses quasiment en l’état pour les pratiques en structures privées) ; c’est de très mauvais augure pour la future règlementation de l’activité libérale à l’hôpital… En conséquence le renoncement aux soins pour raison financière touche une partie grandissante de la population.

Nous refusons toutes ces mesures de taxation des malades. Nous vous appelons à rejoindre notre mouvement de résistance.

A Bordeaux rassemblement de 11h30 à 13 h devant la 

Préfecture de Mériadeck, côté Tram.

 

Et ce n’est pas fini…

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Merci France ô !

10 Mars 2013, 07:44am

Publié par Bernardoc

         Quelle bonne idée d’avoir programmé la veille de la journée internationale des femmes le film de 2008 consacré à Louise Michel ! C’est Sylvie TESTUD qui incarnait cette grande communarde anarchiste. Le film commence par un gros plan de l’actrice qui est en train de répondre à ses juges à la fin de son procès, puis c’est l’arrivée en Nouvelle Calédonie. Merveilleux paysages, très bien filmés, mais aussi caractères finement brossés en deux coups de caméra…

         Deux moments très forts vers le début du film : lorsque trois Kanaks arrivent et répondent en chantant aux chansons de la Commune que chantaient les déportés. Puis, un peu après l’enterrement d’une femme dont le cercueil, avant d’être recouvert de terre, sera enseveli sous des morceaux de chiffons rouges que jetteront ceux qui restent. Tentative d’intrusion du curé qui sera fermement repoussé. Tout cela sur fond de tir de carabines : on fusillait beaucoup.

         Et la vie continue d’être très dure ; le premier gouverneur, qui possédait une once d’humanité, est remplacé par un autre beaucoup plus dur, et la cohésion du groupe s’effrite. Alors que les tribus kanak se révoltent, il va même se trouver des déportés pour faire front avec l’armée pour les combattre. Ce qui donnera lieu à deux scènes poignantes où des cadavres des deux camps joncheront le sol. Pourtant, Louise continue inlassablement d’écrire en France, notamment à Clémenceau, pour réclamer l’amnistie.

         Finalement, Louise, dont les combats ont fait blanchir les cheveux,  sera appelée comme institutrice à Nouméa, lieu propice pour éduquer ses élèves, filles d’Européens, à la générosité et aux valeurs de fraternité portées par la Commune.

Et ce n’est pas fini…

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Journée Internationale des Droits des femmes.

9 Mars 2013, 07:53am

Publié par Bernardoc

         En ce 8 mars, jour décrété par Yvette ROUDY Journée Internationale des Droits des Femmes (avec la fête de la musique, une des créations socialistes du gouvernement Mauroy qui auront fait date), le conseil régional organisait une journée au Rocher de Palmer. Vacances obligent, j’y étais en tant que représentant de l’URPEP ; du coup Rose s’y est inscrite en tant que Présidente de l’Adosen. Nous y étions donc à parité, mais l’assistance était composée au moins à 90% de femmes. D’ailleurs Allain ROUSSET, qui nous avait invités, n’était pas là.

         En fait nous n’y sommes restés que la matinée, et j’ai eu l’impression que c’est ce qui était voulu, une vice-présidente du Conseil général ayant déclaré que la journée se poursuivrait au CG. Et avant le cocktail déjeunatoire, fort bon, comme à chaque fois au conseil régional, l’animateur de la « sieste musicale » est venu nous prévenir que seules trente personnes seraient admises, si bien que nous n’avons pas tenté notre chance.

         Nous avons donc assisté à une table ronde avec des intervenantes de haut niveau : trois universitaires : Eliane VIENNOT de Saint Etienne, qui nous a parlé de : « Le sexe du pouvoir : histoire d’une confiscation » : une lecture revisitée et ébouriffante de l’histoire de France. Lui succéda Mariette SINEAU, du CNRS/Sciences Po, qui nous entretint, toujours sur le sexe du pouvoir, mais en le resituant dans la période contemporaine : « Vers la fin d’un monopole ? ». Enfin, Réjane SENAC, encore du CNRS/Sciences Po, fit un brillant exposé sans notes sur le thème : « Partage du pouvoir : du sexisme constituant à une parité inachevée ? ». Et, cerise sur le gâteau, une intervenante qui ne figurait pas au programme : Anne CADIOT-FEIDT, la toute nouvelle bâtonnière du barreau de Bordeaux, élue huit ans après sa première tentative, malgré le machisme virulent de certains de ses confrères ; cette dernière a bien précisé qu’elle intervenait en tant que citoyenne, et qu’elle était prête, comme chacun de nous à saisir les politiques pour faire bouger les lignes.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/201303088Mars2013?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJL-lZqOguS5gwE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini… 

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8an de Marto : Komuna deklaro.

8 Mars 2013, 18:26pm

Publié par Bernardoc

CCOO UGT   CGIL CISL UIL  CGT  DGB  OPZZ Solidarnosc

 

            La soci-ekonomika krizo havas pli fortegajn efikojn sur la situacio de  virinoj, labore aŭ vive, plifortigitaj pro la « kontraŭ-krizaj antaŭrimedoj.»

            Niaj sindikatoj, el 5 Eŭropaj regionoj, deziras atentigi pri tiu realeco.

            Laboraj Komisionoj kaj UGT el Valencio, Hispanio, CGIL/CISL/UIL el Emilio Romanjo, Italio, CGT Akvitanio, Francio, DGB el Hesselando, Germanio, Solidarnosc kaj OPZZ el Pollando, funkciantaj kiel partneroj, estas starigantaj, ekde 2008, komunan projekton pri egaleco inter viroj kaj virinoj, kun, ene de ĉiu regiono, la startigo de observatorio de egaleco kadre de la partnerado.

            Tio estas loko por :

-         Vigle atenti pri la evolo de la laboro ĉe la virinoj kaj ankaŭ pri la kolektivaj konvencioj kaj la naciaj aŭ regionaj leĝoj ;

-         Ellabori komparajn diagnozojn pri viroj/virinoj, nombre kaj laborkondiĉe (horaroj, labortipoj, salajroj, akordiĝo inter familia- kaj profesia-vivo) ;

-         Precize situigi la obstaklojn, kiuj kaŭzos neegalaĵojn, kaj eĉ diskriminaciojn ;

-         Proponi sindikatajn agojn favore al vera kaj efektiva egaleco  pri salajro kaj ŝanco koncerne virojn kaj virinojn ĉe labor-merkato kaj sekve en siaj vivoj.

Niaj sindikatoj, konsciaj, ke la ekonomika krizo frapegas ĉiujn Eŭropajn salajrulojn – eĉ en la landoj kie okazas kreskadeto, la nombro de malriĉaj laboristoj plialtiĝas – deklaras, ke grava atento devas esti dediĉita al la ĉefaj malprofitaj konsekvencoj por virinoj. Ĉiuj informoj kolektitaj dum la ARIADNA projekto devas esti aktualigitaj.

La misharmonioj viroj/virinoj, la neegalaĵoj dum profesia kaj familia vivo, antaŭekzistantaj en la socio, plifortigas la efikojn de la krizo kaj pligravigas la virinajn vundeblecon kaj marĝeniĝon.

En 2008/2009, la viroj estis la unuaj atingitaj de senlaboreco pro tio, ke devigaj maldungadoj okazis ĉe industrio kaj konstruistaro. Ek de 2010, la virina proporcio de senlaboreco estas pli alta pro tio, ke la publikaj servoj, kie ili estas pli altnombraj, bridadiĝis.

La Internacia Labor-Organizo, la Eŭropa Parlamento, la OCDE, substrekas la  superan nombron de virinoj ĉe la senlaboruloj…precipe koncerne la « portempan senlaborecon ».

Ĉar la recesio kaŭzis :

-         Kreskon de portempa laboro, amase trudita ĉe virinoj ;

-         Multobligon de nuligeblaj kontraktoj, ĉefe ĉe virinoj, kiel atestas rezolucio de la Eŭropa Parlamento « pri la portempa laboro ĉe la laboristinoj » (n.2018/2010), kiu substrekis la seksan naturon de la portempa laboro ;

-         Mallongajn kaj netipajn horarojn kun malaltaj salajroj, kiuj estas universalaj propraĵoj de virinlaboro.

La emeritiĝ-reformoj, en ĉiuj el niaj landoj, pli suferigas virinojn, ĉar ili devas haltigi siajn karierojn. Mona malsolideco kondukas pli kaj pli da virinoj ĉesi sin flegi, iri al preventaj konsultoj kaj ekzamenoj, tial ke ili malsaniĝas.

La nombro de virinoj solaj kun infanoj, kiuj devas iri al manĝdisdonado, estas ĉiam kreskanta. La senlaboreco devigas la junulojn reveni ĉe siajn gepatrojn, la malaltiĝo de la familiaj enspezoj devigas maljunajn dependajn homojn resti hejme. La hejmaj ŝarĝoj kreskas, suferitaj de la virinoj.

Recesio kaŭzas grandegajn ondojn da migrantoj. Virinoj estas precipe direktitaj al neformala laboro, ofte hejmaj taskoj, infanvartado, flegado.

La malfacileco por pagi luprezon favoras « interŝanĝon de servoj » postulitaj de la junulinoj la posedantoj. La pligraviĝo de mizeraj situacioj nutras la disvolviĝon de prostituadaj retoj.

            La rimedoj altruditaj por malgrandigi la krizon plifortigas la neegalecajn situaciojn inter viroj kaj virinoj.

La devigo por la ŝtatoj malgrandigi siajn publikajn deficitojn, necesigas malgrandiĝon de la publikaj servoj, kun drasta malpliigo de la dungebloj. Kaj tie, la plej multnombraj salajruloj estas virinoj.

            Ĉar la publikaj servoj ne plenumas la prestaĵojn, ili estas plenumendaj de la virinoj, laŭ ilia tradicia rolo, tial plifortigantaj ilian eksigon.

            La reformaj rimedoj proponitaj de la mastraro ĉe la labor-merkato rekomendas la kreskon de portempa laboro, la malaltiĝon de la salajroj, la malaltiĝon de la labor-daŭro, eĉ por la portempaj horaroj : rimedoj, kiuj plifortigas la neegalecan situacion ĉe la virinoj.

La krizo, ekonomia, financa, kultura, detruas la egalecajn valorojn, kaj devigas regreson koncerne al la pozicio de la virinoj en la socio, kadre de reveno al reakciaj ideoj : la loko de virinoj estas hejme. Perdo de la kapableco socie konstrui sin pere de profesio, instigas virojn montri viran bildon hejme : la nombro de familiaj perfortoj kontraŭ virinoj krekas en multaj el niaj landoj. 

Niaj sindikatoj ne rezignos. Tra la partnerado, iliaj gemilitantoj daŭrigos la batalon por egaleco inter viroj kaj virinoj, kiaj ajn estos la situacioj. Tiucele, niaj organizoj devontigas sin :

*- regule bilanci pri la evoluo de la virin-laboro en ĉiuj el niaj regionoj ;

- adopti, en niaj organizoj, rimedojn favorajn al virinaj engaĝiĝoj kaj prikonsideroj de iliaj specifaj problemaroj kaj postuloj ;

- trakti transverse en ĉiuj projektoj, la komparan situacion de viroj kaj virinoj.

* Daŭrigi la interpelacion de la regionaj estraroj, petante de ili :

- ebligi la konon de la situacio de la virinoj koncerne  al laboro kaj formado, tra statistikoj  kiuj estu dispartigitaj laŭ seksoj ;

- firme atenti pri la respekto de la rimedoj koncerne  al egaleco jam validitaj en la leĝaroj ;

- subteni efikajn politikojn pri formado kaj interesigo ebligantaj ŝanĝiĝajn kondutojn kaj agmanierojn ligitajn kun kliŝoj koncerne  al la sociaj roloj de viroj kaj virinoj ;

- krei, disvolvi publikajn subkonstruaĵojn por infanvartejoj, infanetlernejoj, vartado kaj flegado de dependaj homoj ;

- batali kontraŭ la disvastigo de bildoj plumontrantaj  virinojn en siaj tradiciaj roloj, aŭ traktantaj ilin kiel objektojn ;

- apliki rimedojn por antaŭeviti, kontraŭbatali kaj forigi homan seksan ekspluatadon kaj ŝakradon.

* Daŭrigi la interpelacion de la regionaj mastraroj por :

- batali kontraŭ la perforto de virinoj sur la labor-lokoj ;

- obteni, ene de la firmaoj, la starigon de ĉiuj rimedoj entenitaj en la konvencioj pri profesia egaleco inter dungistoj kaj sindikatoj, unue koncernante la diagnozojn pri la profesia kaj salajra situacioj inter viroj kaj virinoj ;

- ĉesigi la masivan uzon de portempaj laboroj, nuligeblaj kontraktoj kaj malaltiĝo de salajroj, pretekste, ke okazas ekonomia krizo : la virinoj en malfortaj sociaj situacioj, kiuj kapablis adaptiĝi, tiam neeviteble elektas desperajn rimedojn ;

- instali interagadajn rimedojn por malhelpi, trakti kaj malaperigi seksan turmentadon dum la laboro.

Niaj sindikatoj daŭrigos la batalon por ke la salajroj ne plu pagu la konsekvencojn de la krizo, por ke la virinoj ne pagu krome la efikojn de la genra diskriminacio.

Et ce n'est pas fini...

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Quelle "Equipe" ?

7 Mars 2013, 12:10pm

Publié par Bernardoc

         Je n’ai jamais été lecteur de ce quotidien national : je préfère pratiquer, à mon rythme et à mon niveau, les activités sportives en vrai, plutôt que le cul sur un fauteuil, lisant un journal ou devant la télé, voire les deux simultanément, comme ces gens au stade qui consultent leur intelliphone plutôt que de regarder ce qui se passe sous leurs yeux.  

         Ce billet est donc inspiré par ma lecture de Marianne, qui mettait dans un entrefilet deux photos de la une du même numéro du journal, mais avec deux titres différents :

         « PARIS MET L’OM A GENOUX » et

         « L’OM MERITAIT MIEUX ».

         Inutile de vous dire que les lecteurs n’avaient pas le choix entre ces deux couvertures : non, simplement l’un était vendu autour de Paris et l’autre autour de Marseille. Bel exemple de courage pour un journal qui n’ose pas prendre parti officiellement, mais qui surtout cherche à ne pas choquer ses lecteurs en fonction de leur localisation géographiques avec les engagements supposés que cela implique.

         Dans le genre, Libé, qui était un journal de gauche à l’époque, avait proposé deux éditos et une couverture regardable dans les deux sens lors des présidentielles de 1974, avec Mitterrand ou Giscard en haut selon le sens dans lequel on regardait le journal. Il s’agissait d’un clin d’œil assumé, contrairement à ce que vient de faire le quotidien sportif.

         Vous avez dit déontologie ?

Et ce n’est pas fini…

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IFEF Kongreso : unua komuniko.

6 Mars 2013, 16:50pm

Publié par Bernardoc

Madame, Monsieur,

                                   Esperanto-Gironde co-organise cette année le congrès international des cheminots espérantistes. Il se déroulera à Artigues-près-Bordeaux (Maison de la Promotion Sociale) du 4 au 11 mai 2013.

            Déjà plus d’une centaine de congressistes se sont inscrits, venant de treize pays différents, de la Russie à la Belgique, en passant par le Danemark et la Croatie.

            Une conférence de presse se tiendra (en français !) à la Maison de la Promotion Sociale le 4 mai 2013 de 14h30 à 16 heures. Si vous pensez qu’un tel évènement international puisse intéresser vos lecteurs, auditeurs ou spectateurs, je vous suggère de noter cette date sur votre agenda. Bien entendu vous serez les bienvenus tout au long de cette semaine (un traducteur sera à votre disposition).

            Vous recevrez en temps voulu des compléments d’information, mais je me tiens à votre disposition pour toute question éventuelle.

Bernard P. SARLANDIE,

Président,

Esperanto-Gironde


Et ce n'est pas fini... 

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6 000 à Bordeaux.

5 Mars 2013, 16:49pm

Publié par Bernardoc

         J’ai trouvé bien faible la manifestation ce matin. Pourtant il ne pleuvait pas. La CGT était venue nombreuse, comme d’habitude, affirmant ainsi sa place de premier syndicat de France. Manquait cependant les enseignants de la CGT Educ’action qui, n’en doutons pas, devaient manifester sur leurs lieux de villégiature puisque ce sont les vacances scolaires, ce qui explique aussi sans doute l’absence de la FSU ; mais après tout, cet Accord National Interprofessionnel ne concerne pas – à moins que la loi… - la fonction publique.

         Derrière venait le petit bataillon de FO suivi de quelques représentants de Solidaires. Enfin, les partis politiques trotskystes fermaient la marche. J’ai même rencontré deux militants du PS !...Le Front de Gauche apparaissait groupé avec l’ensemble de ses composantes au coin du palais de justice.

         Mais avant, comme presque chaque fois, les retraités s’étaient regroupés devant le conseil général qui a en charge les problèmes spécifiques aux retraités et à la vieillesse.

         Un petit parcours par Gambetta avant d’atteindre la préfecture, où une audience avait été demandée.

         Avant de nous séparer, il nous a bien été dit que ceci n’était qu’un premier mouvement et qu’il allait falloir l’amplifier. Les élus du Front de Gauche du Haillan ont écrit à la députée de la circonscription pour lui demander de ne pas voter la loi du Medef. Coïncidence ? En tout cas, elle ne faisait pas partie de l’appel des cent.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Aniblog?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJrjg7GK3P-8Vw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Tristesse.

4 Mars 2013, 13:32pm

Publié par Bernardoc

         Voici la liste de députés qui se prétendent « socialistes » et qui jouent le Medef contre les travailleurs. Nous nous en souviendrons !

Premiers signataires de cette tribune 

Patricia Adam, présidente de la commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale ; Patrick Bloche, président de la commission des Affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale ; François Brottes, président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale ; Christophe Castaner, député des Alpes-de-Haute-Provence, Rapporteur spécial des budgets du travail et de l’emploi ; Jean-Paul Chanteguet, président de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale ; Marie-Françoise Clergeau, questeure de l’Assemblée nationale ; Sébastien Denaja, député de l’Hérault ; Christian Eckert, rapporteur général de la commission des Finances ; Olivier Faure, député de Seine-et-Marne ; Matthias Fekl, député de Lot-et-Garonne ; Elisabeth Guigou, présidente de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale ; Henri Jibrayel, député des Bouches-du-Rhône ; Catherine Lemorton, présidente de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale ; Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des Lois de l’Assemblée nationale.

Les autres co-signataires :

François André, Michèle André, Sylvie Andrieux (prévenue, passe en jugement aujourd’hui), Nathalie Appéré, Avi Assouly, Jean-Paul Bacquet, Frédéric Barbier, Serge Bardy, Luc Belot, Philippe Bies, Yves Blein, Florent Boudié, Marie-Odile Bouillé, Emeric Bréhier, Jean-Louis Bricout, Sylviane Bulteau, Jean-Claude Busine, Christophe Caresche, Martine Carillon-Couvreur, Luc Carvounas, Jean-Jacques Cottel, Yves Daniel, Guy Delcourt, Carole Delga, Françoise Descamps-Crosnier, Michel Destot, Claude Domeizel, Jean-Luc Drapeau, Françoise Dumas, William Dumas, Sophie Errante, Philippe Esnol, Alain Fauré, Vincent Feltesse, Jean-Pierre Fougerat, Hugues Fourage, Michèle Fournier-Armand, Jean-Louis Gagnaire, Yann Galut, Yves Goasdoué, Pascale Got, Marc Goua, Laurent Grandguillaume, Joëlle Huillier, Monique Iborra, Michel Issindou, Armand Jung, Ronan Kerdraon, Bernadette Laclais, Pierre-Yves Le Borgn’, Anne-Yvonne Le Dain, Jean-Yves Le Déaut, Jean-Marie Le Guen, Annie Le Houerou, Annick Le Loch, Jean-Pierre Le Roch, Pierre Léautey, Michel Lefait, Dominique Lefebvre, Arnaud Leroy, Jean-René Marsac, Martine Martinel, Sandrine Mazetier, Michel Ménard, Patrick Mennucci, Michelle Meunier, Jean-Pierre Michel, Pierre-Alain Muet, Monique Orphé, Luce Pane, Sylvie Pichot, Philippe Plisson, Dominique Raimbourg, Yves Rome, Gwendal Rouillard, Odile Saugues, Gilbert Sauvan, Patricia Schillinger, Sylvie Tolmont, André Vallini, Yannick Vaugrenard, Olivier Véran, Fabrice Verdier, Jean-Michel Villaumé.

            Soyons nombreux dans la rue demain pour leur dire que nous ne laisserons pas faire !

Et ce n’est pas fini…

 

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Kassel.

3 Mars 2013, 19:05pm

Publié par Bernardoc

         Située dans le nord du land de Hesse, sur la rivière Fulda, à mi-chemin entre Francfort et Hanovre, Kassel est une ville de 200 000 habitants qui souffrit beaucoup des bombardements durant la guerre. Elle célèbre cette année ses 1 100 ans, et c’est la ville moyenâgeuse qui disparut en 1943.

         Nous étions logés dans un hôtel proche du centre et des moyens de transport, qui offrait des chambres à un lit pour une personne : surprenant !

         Depuis 1955, tous les cinq ans, pendant les trois mois d’été, se déroule Dokumenta, une exposition d’art moderne, qui laisse chaque fois plusieurs œuvres dans la ville. Nous avons donc visité un véritable musée à ciel ouvert, chaque partie de la ville étant amenée à abriter un certain nombre de sculptures.  

         Mais, sur une île de la Fulda, entourée de plusieurs collines, dont une nommée Schöne Aussicht (Bellevue) sur laquelle se dresse le musée des frères Grimm, s’étend un magnifique parc de l’orangerie qui date du début du XVIII° siècle.

         Un monument aux morts dédié aux travailleurs déportés qui sont morts lors de leur esclavage s’élève sur une colline, au flan de laquelle une ancienne pierre gravée nous rappelle que Cassel (comme on l’écrivait alors) a accueilli les huguenots qui fuyaient la répression en France.

         Kassel n’avait pas été choisie au hasard lors de ce voyage syndical européen ; en effet, elle se trouve à deux pas d’une immense usine Volkswagen, productrice de pièces détachées, que nous avons visitée grâce à nos camarades d’IG-Metall, un des syndicats de la DGB dont le siège régional, dans lequel nous avons travaillé se situait à deux pas de notre hôtel.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/KasselBlog?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNDQksnK6aGuew&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…  

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