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Le blog de Bernard SARLANDIE

Et maintenant ?

7 Mai 2012, 11:25am

Publié par Bernardoc

         Ouf ! Ça y est ! Il s’est cassé le « pov’con ». Il faut dire qu’on s’y est mis des millions pour lui signifier son congé. Je suis quand même surpris qu’il y en ait encore eu des millions pour souhaiter conserver ce président aux ordres du Medef qui s’est employé pendant cinq ans (heureusement que ce n’était pas un septennat !) à déshonorer la République laïque et sociale qu’il était censé représenter.

  Pendant cinq ans il s’est appliqué à détruire l’ensemble des mécanismes solidaires mis en place par nos grands-parents au sortir de la deuxième guerre mondiale sous l’égide du conseil National de la Résistance.

  Pendant cinq ans il a maltraité la langue française et s’est appliqué à détruire l’école républicaine.

Pendant cinq ans il s’est montré sourd à toutes les aspirations de la population exprimées lors de puissantes et nombreuses manifestations.

  Pendant cinq ans il a affiché le plus grand mépris pour le peuple de France, lui préférant les oligarques de la finance.

  Pendant cinq ans il a été à la remorque de l’Allemagne et des Etats Unis d’Amérique en abandonnant toute autonomie au sein de l’OTAN.

  Pendant cinq ans il a menti sans arrêt en ne tenant pas ses engagements.

  Pendant cinq ans nous avons attendu cette échéance pour corriger cette erreur.

  Maintenant que le premier pas a été fait, reste à avancer avec l’élection de députés résolument à gauche (au Front !) pour reconstruire et transformer. Donc il faut rester mobilisés jusqu’au 17 juin et je rêve d’un nouvel appel du 18 juin qui rappellerait, non pas l’appel à la résistance, mais le souvenir  de 1936, car si le Front Populaire déboucha sur d’immenses conquêtes sociales, ce fut grâce à la mobilisation de l’ensemble de la classe ouvrière qui à la fois soutenait le gouvernement et l’obligeait à se comporter véritablement en gouvernement de gauche.

Et ce n’est pas fini…

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Vaincre la mucoviscidose.

6 Mai 2012, 16:54pm

Publié par Bernardoc

         La mucoviscidose est beaucoup moins médiatique que la myopathie (et ne parlons pas du Syndrome de Cornelia de Lange !) et pourtant c’est une maladie grave qui atteint les voies respiratoires ou digestives. Sa prise en charge et la recherche ont permis de faire progresser l’espérance de vie des patients atteints de cette maladie génétique qui n’était que de sept ans en 1965. Mais ceci n’est pas vraiment la priorité du gouvernement sortant qui préfère entretenir des troupes en Afghanistan plutôt que de donner des crédits à la recherche médicale. L’association qui soutient les malades est donc contrainte à des expédients pour récolter des fonds qui aideront les laboratoires dans leurs recherches pour vaincre la maladie.

         C’est donc bien volontiers qu’à l’initiative de Cyrielle, une de nos soprano, la chorale haillanaise Chœurs et musique a donné un concert hier soir pour soutenir cette association. Daniel DUCLOS, le correspondant de Sud-Ouest avait fait un article sympa pour annoncer l’évènement, et c’est devant une église pleine que nous avons donné ce concert de solidarité. Une choriste me faisait remarquer qu’à part moi il n’y avait aucun élu, ce à quoi je rétorquai que ma place était dans le chœur et que je n’avais aucune fonction représentative à cette occasion.

         Après une prestation instrumentale des enfants et un chœur de six solistes, nous entrâmes dans le vif du sujet avec trois pièces de Haendel, dans lesquelles nous prenons maintenant un grand plaisir d’interprétation. Puis ce fut une alternance de performances solos et collectives jusqu’à l’entracte qui nous permis de déguster crêpes et pâtisseries préparées par les participants. Nota pour les fois prochaines : du cidre, ça va bien avec les crêpes !

         A la fin, à l’occasion des rappels, un remarquable duo entre Cyrielle et Maïté et la conclusion avec une deuxième chanson de Ferrat (après Ma France, « la belle, la rebelle ») : C’est beau la vie, pour laquelle Noëlle demanda au public de se lever et de chanter avec nous : j’étais tellement ému que j’avais du mal à chanter tant la communion était forte.

         Ce concert fut un vrai succès puisqu’il a permis de récolter plus de 1 200 € qui seront entièrement donnés à la recherche.

         Quelques photos sous le lien suivant (faites le tri) :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20120505ConcertMuco?authuser=0&authkey=Gv1sRgCKi6-fT00qnvMw&feat=directlink

 

Et ce n’est pas fini...

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Eldorado espagnol ?

5 Mai 2012, 16:43pm

Publié par Bernardoc

  Ce n’est pas ce que pensent les 762 Cubains qui avaient choisi l’Espagne pour échapper aux geôles cubaines. L’Espagne « démocratique », contrairement à la « dictature » castriste avait largement ouvert ses portes en promettant monts et merveilles aux candidats à l’exil.

         L’amertume est grande presque deux ans plus tard : l’un d’entre eux s’est suicidé moins d’un an après son arrivée, alors que d’autres sont en grève de la faim et un nombre encore plus important campe devant le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération de Madrid ; sans compter les déstabilisations entraînant des séjours en hôpital psychiatrique. Pourquoi en sont-ils arrivés là ?

         En fait ils sont victimes des promesses du gouvernement Zapatero (vous savez, celui qui faisait apparaître Blair comme un dangereux gauchiste) que le gouvernement aux ordres des banques qui vient d’être élu n’a pas les moyens de tenir, empêtré qu’il est dans sa politique d’austérité qui conduit l’Espagne droit dans le mur. Parmi elles figuraient le versement d’aides financières jusqu’à l’obtention d’un permis de travail, la reconnaissance des diplômes cubains et, bien entendu, un logement décent.

         Qu’en est-il aujourd’hui ? Ces exilés n’aspirent qu’à une chose : rentrer chez eux. Aucune promesse n’a été tenue, comme par exemple la reconnaissance d’un diplôme de docteur en médecine ou d’enseignant. Quand on sait la qualité de la médecine cubaine et celle de l’enseignement, il y a de quoi se poser des questions, car s’il y a bien deux choses que la « révolution » a bien réussies, ce sont celles-là. Nous avons pu nous en rendre compte lors de notre séjour de 2010 pour le congrès universel d’esperanto. D’ailleurs un des participants âgés avait été autorisé à faire le voyage parce que c’était Cuba alors que son médecin lui aurait interdit les Etats Unis d’Amérique.

         Résultat, comme l’ancien colonisateur les a « tout bonnement laissé tomber », une de ces malheureuses exilées déclare : « Tout ce que je demande, c’est qu’on nous aide à partir d’ici…Peu importe la destination. »

D’après un article de Courrier international n°1121.

Et ce n’est pas fini…

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Avant première.

4 Mai 2012, 16:03pm

Publié par Bernardoc

Peut-être un jour pourrez-vous lire cette fiche dans le "Maîtron"?

SARLANDIE Bernard, Patrick

Sarlandie Bernard né le 18 août 1949 à Savignac Lédrier (Dordogne), marié ; professeur de français au Ghana ; professeur de lettres – anglais ; conseiller principal d’éducation ; principal adjoint et principal de collège ; militant syndicaliste à la FEN et à la CGT, associatif ; adhérent politique.

 

  Fils aîné de Sarlandie Marcel cuisinier, syndiqué CGT jusqu’en 1968, membre de l’Amicale laïque et de Sarlandie Berthe couturière (sa cousine), Sarlandie fréquenta les écoles maternelle, primaire rue Saint-Luc (XVIII°), rue Saint Mathieu (XVIII°), rue Richomme (XVIII°)  entre 2 et 10 ans puis le lycée Jacques Decour à Paris en 6ième et pendant le premier trimestre de la 5ième . Suite au déménagement familial il rejoignit  le lycée Jean Aicard à Hyères (Var) jusqu’à la terminale en philosophie. Il obtint le BEPC en 1963 et le baccalauréat en 1966.Il fréquenta ensuite l’Université des lettres et sciences humaines de Nice et obtint une licence ès lettres d’enseignement – anglais en 1970. En 1974 après la réussite au concours des PCET option lettres - anglais, il effectua un stage à l’ENNA de Nantes. En 1990-1991 il fréquenta le centre de formation des Conseillers principaux d’éducation de Toulouse et de janvier  à juin 1993 le centre de formation des chefs d’établissement de Bordeaux.

 

 

  Sarlandie eut trois enfants avec Bernard Marie-Rose, Simone, Jeanne qu’il épousa le 31 octobre 1974 à Hyères (Var), infirmière dans l’éducation nationale, militante syndicaliste au SNIES/UNSA-Education.

 

  Au cours de ses études universitaires, en 1967 pendant deux mois Sarlandie fut agent hospitalier à l’hôpital San Salvadour à Hyères, puis moniteur et directeur de colonies de vacances en France et à l’étranger entre 1968 et 1984. En 1968 et 1969 il fut assistant à Adams’ Grammar School, Newport (Shropshire), en Angleterre, entre 1969 et 1971 surveillant d’externat au lycée Jean Aicard à Hyères, puis entre 1971 et 1972 assistant à Saint Cuthbert Mayne School Preston en Angleterre, en 1972-1973 surveillant d’externat au lycée Jean Aicard à Hyères et maître d’internat au Lycée les Eucalyptus à Nice (Alpes-Maritimes). Il assuma les fonctions de professeur de français au Ghana de 1975 à 1977.

 

  Après son année à l’ENNA de Nantes, il fut en poste comme PCET a Blanquefort (Gironde) entre 1977 et 1983. Entre 1983 et 1989 il fut affecté au Centre d’éducation aux technologies appropriées au développement à Borabora en Polynésie. En 1990 à son retour de Polynésie il rejoignit le LP « Les Menuts » à Bordeaux (Gironde).  Après son stage de CPE il fut affecté au lycée Camille  Jullian à Bordeaux comme CPE de  1991 à 1993.Enfin avant de faire valoir ses droits à pension en 2009 il fut Principal adjoint au collège Francisco Goya à Bordeaux de 1993 à 2000, principal au collège Paul Langevin à Mérignac (Gironde) entre 2000 et 2006 et au collège Emile Zola à Le Haillan de 2006 à 2009.

 

  Sarlandie adhéra à l’UNEF entre 1966 et 1968, puis au SNES entre 1969 et 1974, et au SNETAA-FEN entre 1974 et 1992 où il  assuma les fonctions de secrétaire de section syndicale. Entre 1992 et 2001 il fut membre du Syndicat Occitan de l’Education, il dira de cette période « Ce n'est sûrement pas ce dont je retire le plus de gloire ; j'y ai adhéré plutôt par dépit suite à l'éclatement de la FEN que j'ai considéré comme une trahison puisque j'ai cru pendant plus de 20 ans à la volonté de reconstruire l'unité syndicale antérieure à 1947… Mais je l'ai quitté pour adhérer à la grande maison lorsque je me suis rendu compte que je n'arriverai jamais à transformer les occitanistes en syndicalistes».

 

  En 2001 Sarlandie rejoignit l’UNSEN CGT. Dans cette organisation il fut membre de la commission exécutive du SDEN-CGT 33  de 2003 à 2009, en 2006 il fut aussi élu membre de la commission départementale de l’UGICT 33, et en 2009 membre du conseil syndical académique des retraités CGT.

 

 

  Il participa à de nombreux stages syndicaux lorsqu’il milita au SNETAA-FEN y compris un stage international au Québec organisé par la CEQ (Centrale des Enseignants du Québec), puis des stages organisés par la CGT au niveau régional et national notamment sur  « sur les responsabilités sociales des cadres» ; sur «les archives » et « la culture » et  sur les questions de la « formation professionnelle ».

 

  Il eut un mandat au titre du SNETAA-FEN à la commission consultative des professeurs de CETAD lorsqu’il résida en Polynésie. Il fut trois fois candidat non élu sur les listes aux commissions paritaires des « personnels de direction » présentées par  l’UNSEN CGT.

 

  Sur le plan associatif, Sarlandie fut pendant deux mandats de trois ans administrateur du Club Lormontais des Arts Martiaux, dont il fut Secrétaire général pendant un mandat d’un an. A partir de 1982, il participa à la vie du groupe « Esperanto-Gironde », dont il fut secrétaire pendant plusieurs années. De 1997 à 2009 il milita à « Education & Devenir » dont il fut le correspondant académique. Il fut pendant trois mandats de six ans administrateur de l’Autonome de Solidarité Laïque de la Gironde (1990 – 2008). Il fut membre du bureau de la MGEN 33 pendant 8 ans. Il est vice-président de l’Association Départementale des Pupilles de l’Enseignement Public depuis 6 ans. Enfin il milita au bureau de l’Institut d’histoire sociale de la CGT 33 à partir de 2009.

 

  Il souligna dans un entretien l’influence de son père sur son engagement laïque en ces termes « J’ai monté de nombreuses cages d’escalier du quartier de la Goutte d’or à Paris avec mon père pour faire signer la pétition contre la loi Debré en 1958. Pendant toutes mes années primaires j’ai toujours vendu du muguet à Barbès au bénéfice de l’Amicale laïque. Je voue une reconnaissance éternelle à mon père qui, malgré les pressions familiales, a refusé de m’envoyer au catéchisme. »

 

  Sur le plan politique il adhéra au Parti de Gauche en décembre 2008. Il fut élu en 2008 conseiller municipal, délégué aux relations internationales,  de la ville du Haillan (Gironde).

Source : Archives FERC, Entretien Gérard MONTANT

Et ce n'est pas fini...

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"Nous n'oublierons pas !"

3 Mai 2012, 07:53am

Publié par Bernardoc

 Lettre ouverte au Président Sarkozy

Par Pascal Maillard – Médiapart – 15/04/2012

Cette lettre ouverte au Président Sarkozy est le texte support d’une chaîne citoyenne pour la démocratie et contre l’oubli. Chacun est invité à la diffuser à tous ses contacts par courrier électronique et sur les réseaux sociaux.

Monsieur le Président,

                                  Les citoyens français vous ont élu sur la foi et la sincérité d’un programme politique dont vous n’avez pas respecté les engagements et auquel vous avez maintes fois tourné le dos depuis votre élection, le 6 mai 2007.

Aujourd’hui vous vous présentez une nouvelle fois au suffrage du peuple français et vous menez une campagne reposant sur une double imposture : la promesse d’une nouvelle rupture et l’oubli de votre bilan. Bien plus, vous utilisez les services de l’État au bénéfice de votre campagne et vous n’hésitez pas à exploiter les événements politiques, économiques et sociaux à des fins électoralistes et avec le soutien de nombreux médias qui propagent une insidieuse politique de la peur sur laquelle vous espérer bâtir une popularité. Cette lettre citoyenne entend simplement vous rappeler les trop nombreux engagements que vous n’avez pas tenus.

Vous aviez promis en 2007 de maintenir le droit à la retraite à 60 ans : vous l’avez repoussé autoritairement à 62 ans, contre l’avis de la majorité des Français et au terme du plus long conflit social que la France ait connu depuis très longtemps. Nous n’oublierons pas !

Vous avez souhaité dans vos propositions que « la formation initiale des enseignants soit assurée » : votre réforme a supprimé l’année de stage et conduit des milliers de jeunes enseignants non formés à exercer devant des élèves désemparés. Nous n’oublierons pas !

Vous avez voulu réformer en profondeur l’université et la recherche et vous prétendez que cette réforme est le succès de votre quinquennat : les milliards promis ne sont jamais arrivés et de nombreux établissement de l’Enseignement supérieur sont aujourd’hui en déficit tandis que les organismes de recherche sont démantelés. Nous n’oublierons pas !

Vous avez promis de « préserver l’excellence de notre système de santé » et d’«améliorer les conditions de travail des professionnels de la santé ». Vous avez fait fermer des hôpitaux et des maternités, créé des déserts médicaux dans de nombreuses régions, supprimé des dizaines de milliers de postes de personnels de santé et détérioré gravement l’accès aux soins de millions de français. Nous n’oublierons pas !

Vous vous êtes engagé à « veiller rigoureusement à l’indépendance de la justice » : les nombreuses affaires en cours montrent crument l’exercice d’un pouvoir qui tend à privatiser la justice au service d’intérêts financiers, personnels ou politiques, et qui contrevient gravement au principe d’indépendance dont votre fonction vous fait pourtant le garant. Vos gouvernements successifs ont enfreint sous votre autorité l’Article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui dispose que la loi « doit être la même pour tous ». Nous n’oublierons pas !

Votre politique a ainsi ébranlé les trois socles de la République française : la Sécurité sociale, l’École et la Justice. Nous n’oublierons pas !

Au chapitre des Droits de l’Homme vous aviez promis à vos compatriotes de « franchir de nouvelles étapes dans la préservation et la conquête des libertés ». Les seules étapes que vous avez fait franchir à la société française constituent une inadmissible régression des Droits de l’Homme : votre politique sécuritaire et d’immigration, en flattant les idéologies d’extrême droite et en avivant les haines comme les peurs, a porté non seulement atteinte dans son application aux libertés démocratiques fondamentales, mais aussi aux principes intangibles des grands textes fondateurs de notre histoire, et que votre volonté politique a travaillé à déconstruire et à mettre en péril : La Déclaration de Droits de l’homme et du citoyen, la loi de 1905, les valeurs issues du Conseil National de la Résistance. Nous n’oublierons pas !

Sous votre présidence plusieurs ministres condamnés ou mis en cause dans des procédures ou des informations judicaires, ont continué impunément à exercer leurs fonctions alors que dans toute démocratie digne de ce nom ils auraient dû se mettre en retrait. Vous avez ainsi contribué à l’abaissement moral de la politique en la soumettant, soit à une idéologie condamnable, soit aux intérêts d’une oligarchie financière et d’un clan. Nous n’oublierons pas !

Aveuglé par votre hyperprésidence et votre conduite autoritaire des affaires de l’Etat, vous avez dévalorisé le rôle du gouvernement et du Parlement. En refusant obstinément de vous mettre à l’écoute des citoyens, en méprisant les associations et les organisations syndicales, vous avez délité les liens sociaux et provoqué une crise démocratique et institutionnelle sans précédent dont vous portez l’entière responsabilité. Responsabilité encore aggravée par le choix de la provoquer en une période de grave crise économique et financière, crise que vous exploitez et que votre politique alimente en choisissant d’accabler les plus pauvres et en ne cessant d’enrichir la classe des Français les plus aisés. En cinq années d’exercice de votre pouvoir, vos gouvernements ont considérablement aggravé les inégalités sociales et économiques. Nous n’oublierons pas !

Enfin, vous avez adopté à de multiples reprises un comportement public et fait des choix politiques qui ont rabaissé la fonction présidentielle ainsi que l’image, la culture et les valeurs de la France en Europe et dans le monde. Nous n’oublierons pas !

Pour toutes ces raisons, en allant voter le 6 mai prochain, nous n’oublierons pasque vous avez brisé le contrat social et politique qui vous unissait à nous. Vous avez perdu toute crédibilité et nous vous faisons savoir que vous n’avez plus notre confiance.

Il est temps, Monsieur le Président, que vous redeveniez un citoyen et un justiciable ordinaires.

NE BRISONS PAS CETTE CHAINE CITOYENNE CONTRE L’OUBLI !

DEFENDONS TOUS ENSEMBLE LA DEMOCRATIE !

Cette lettre est une initiative participative et citoyenne. Son rédacteur souhaite simplement donner aux lecteurs de Mediapart qui pourraient la soutenir la possibilité de diffuser un texte d’intervention qui a trois fonctions principales. Souligner tout d’abord que l’élection présidentielle de 2012 comporte un enjeu exceptionnel : la défense de la démocratie dont les valeurs ont été mises à mal par cinq années de pouvoir autoritaire. Faire ensuite oeuvre de mémoire en rappelant le terrible passif de ce quinquennat : aucun des engagements majeurs pris par le candidat de 2007 n’a été tenu. Cette lettre a enfin pour fonction d’apporter une possible contribution à la lutte contre l’abstention, qui, si elle devait être importante, pourrait faire le jeu du président-candidat. Or la démocratie est l’affaire de toutes et de tous.

Cette lettre ne s’adresse pas prioritairement au lectorat de Mediapart, très majoritairement conscient des enjeux de cette élection. Elle n’aura d’effet que si les lecteurs de Mediapart s’en emparent pour la diffuser en premier lieu aux électrices et aux électeurs qui, à tort ou à raison, doutent de la politique et s’apprêtent à ne pas aller voter, c’est-à-dire, potentiellement plus d’un tiers de nos concitoyens.

A cette fin chaque lecteur est invité à diffuser le texte de cette lettre à tous ses contacts par courrier électronique, en le copiant dans un message qui pourrait avoir l’objet suivant : LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT SARKOZY – NE BRISEZ PAS CETTE CHAINE CITOYENNE. Les réseaux sociaux peuvent être aussi un relais efficace.

Et ce n'est pas fini...

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Et le passé resurgit...

2 Mai 2012, 07:06am

Publié par Bernardoc

         Au cours de ces « vacances » de printemps, nous étions convenus de nous revoir avec Michel CHATELAIN, un camarade de fac d’abord, avec qui nous avions partagé le sous-sol de la résidence universitaire de La Lanterne à Nice où nous n’avions pas moins de trois grillages pour nous « protéger ». Collègue de travail ensuite puisque nous nous sommes retrouvés tous les deux comme surveillants d’externat au Lycée Jean Aicard à Hyères après 1968 et nous serrant les coudes autour de la section Snes pour résister aux agissements fort peu pédagogiques du censeur. Et enfin, ami à qui je dois une fière chandelle car c’est lui qui s’était chargé de transmettre mon dossier de SE au rectorat lors de mon second séjour en Angleterre, en tant qu’assistant. Sans sa précieuse aide, je doute fort que j’aurais retrouvé un poste, et qui plus est dans le même bahut dont j’avais été contraint de démissionner, la suspension d’un an du contrat n’étant pas admise.

         Cela devait faire 35 ou 37 ans que nous ne nous étions pas rencontrés et les retrouvailles se firent dans une chaleureuse simplicité, semblable à ce qui aurait pu se passer si nous nous étions quittés la veille : un grand moment d’émotion partagée…grâce à une retrouvaille via un « réseau social ».

         Quelques jours plus tard, nouvelle rencontre, non prévue celle-là et pour le moment seulement par téléphone. Noëlle, une amie de la classe de philo, à la retraite elle aussi, est venue s’établir à Hyères après avoir fait la majeure partie de sa carrière en Bourgogne. Le vecteur pour ce contact fut la tante de Rose, qui était aussi son amie d’enfance, et nous nous sommes bien promis la prochaine fois que nous serions dans le Var de répondre positivement à l’invitation de Noëlle pour un repas commun chez elle. Dans ce cas, la perte de contact aura duré 46 ans, mais nous avons déjà évoqué des souvenirs communs qu’il faudra que nous comparions.

         Et comble de bonheur, il a fait beau en Provence pendant ces quelques jours !

Et ce n’est pas fini…

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Fête de la lutte des travailleurs.

1 Mai 2012, 16:57pm

Publié par Bernardoc

Pourquoi réécrire ce qui l'a déjà été ? Michel me pardonnera de le citer.

 

Origines du 1er mai,
Quelques 1er mai à Bordeaux,
1er mai 2009 : l’opinion de Georges Séguy et de René Mouriaux



« Faire du 1er mai un nouveau temps fort de mobilisation ». Tel est la volonté émanant de l’appel unitaire lancé par les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA, pour le 1er mai 2009. Sans précédent, inédit, tels sont les qualificatifs accordés assez unanimement à cet appel. A nous tous d’œuvrer pour que la participation et la réussite de ce 1er mai 2009 prennent également ce caractère historique donnant de la dynamique à la mobilisation du monde du travail et inscrivant le mouvement dans la durée pour gagner.
Profitons de cette période pour revisiter le passé, confirmer ou apprendre aux nouvelles générations de militants combien le 1er mai est intimement lié au mouvement ouvrier dès octobre 1888 (congrès de Bordeaux tenu au Bouscat) et à la CGT en particulier dès sa naissance en 1895.
Et ce mariage combatif continue, en dépit des dévoiements à transformer la journée internationale de luttes des travailleurs en jour férié banalisé.
L’IHSA a jugé utile de mettre sur son site différents documents à la disposition des syndicats et des militants (voir les liens ci-dessous):

  • Origines du 1er mai (extraits tirés de la plaquette Raymond Lavigne rédigée par Guy Joubert et éditée par l’IHSA en avril 2001)-  origines du 1er mai.pdf
  • Quelques 1er mai à Bordeaux (article réalisé par Michel Becerro paru dans la revue de l’IHSA « Aperçus » n° 68 du 1er trimestre 2003)- 1er mai  à bordeaux.pdf
  • L’opinion sur le 1er mai 2009 de Georges Séguy (article paru dans une tribune libre dans « l’Humanité » du 11 avril 2009)- 1er mai 2009 séguy.pdf
  • L’opinion sur le 1er mai 2009 de René Mouriaux (interview parue dans « La Croix » du 31 mars 2009)- 1er mai 2009 mouriaux.pdf


Michel Becerro, secrétaire de l’IHSA 15 avril 2009

Et ce n'est pas fini...

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Haine comme front.

25 Avril 2012, 00:46am

Publié par Bernardoc

  L’an dernier, lors de l’assemblée générale de notre association de copropriétaires, il était question de construire un mur avec porte fermée à clé pour que les gens d’un autre lotissement (dit « éco-quartier ») ne puissent venir se balader chez nous ; j’ai été le seul à m’y opposer, expliquant que je préférais construire des ponts plutôt que bâtir des murs, l’exemple du mur de Berlin n’ayant pas été une vraie réussite. Pour la même raison cette année (à l’unanimité moins une abstention) a été refusé le passage de la « boucle verte » initiée par la CUB…Juste à côté finit de se construire un nouveau lotissement qui, lui, n’inquiète pas nos voisins : « Vu les prix d’achat des terrains, ce ne peut être que des gens bien ! »

  Depuis deux ans et demi je distribue régulièrement l’information du Front de Gauche dans les quartiers de part et d’autre de la rue de Venteille, ce qui a peut-être aidé (je suis un incorrigible optimiste) à ce que Jean-Luc MELENCHON ait un score semblable à ce qu’il obtient nationalement. Pourtant, parfois, lorsque je fais mon tour aux beaux jours et que j’entends les bruits des piscines, je me demande si ce n’est pas en vain. Il y a déjà au moins trois personnes qui ont refusé mes tracts : inutile de dire que ce ne sont pas ces habitants-là que l’on croise dans les manifestations culturelles haillanaises.

  Cela a-t-il quelque chose à voir ? Mais le plus grand nombre des électeurs de Le Pen au Haillan ont voté au même bureau que moi – les sarkozystes étant un peu plus nombreux et Hollande frôlant les 40% -, même si le pourcentage le plus élevé est au bureau de la Luzerne, là où votent les habitants de l’habitat collectif HLM de notre ville, alors que dans ce même bureau Hollande a fait son meilleur score du Haillan. En tout, ils sont 672 sur la commune à désirer la restriction des libertés, à vouloir empêcher les femmes de disposer de leur corps tout en les cantonnant à la maison, à répandre la haine à l’égard de l’autre. Connaissent-ils la devise de notre République laïque : LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE ? Et si oui, que mettent-ils derrière ces mots ?

                   Après le deuxième tour des législatives, nous serons le 18 juin, et quels que soient le président et la composition de la nouvelle assemblée nationale, j’accueillerai avec faveur un nouvel appel, car seule la mobilisation permettra de stopper le démantèlement des acquits issus des propositions du Conseil National de la Résistance et de progresser ensemble vers un bonheur plus grand.

Et ce n’est pas fini…

 

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Lettre au sortant.

24 Avril 2012, 13:02pm

Publié par Bernardoc

Monsieur le candidat

Je vous fais une lettre

Que vous lirez peut-être

Tant qu’ vous s’rez président.

 

Quand j’étais un enfant

J’allais vendre du muguet

A Paris au mois d’mai

Bonheur pour la coopé.

 

Quand j’étais étudiant

J’arpentais le pavé

Niçois le 1er mai

Avec les ouvriers.

 

Et puis dès qu’j’ai bossé

Avec mon syndicat

Nous étions bordelais

Ensemble au défilé.

 

Monsieur le candidat

Je suis scandalisé

Vos propos méprisants

Ne peuvent que révolter.


Vous qui n’avez jamais

Œuvré qu’en politique

Comment prétendez-vous

Connaître le « vrai travail » ?

 

Vous avez décidé

De nous faire travailler

Au-delà de nos forces

Au risque de nous tuer.

 

Monsieur le candidat

Nous serons dans la rue

Encore le 1er mai

Pour vous dire « Ca suffit !»

 

Nous n’sommes pas rancuniers

C’est pourquoi le 6 mai

Nous vous dirons « Bye bye ! »

Et vive la Liberté !

Et ce n'est pas fini...

 

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La gifle !

23 Avril 2012, 11:10am

Publié par Bernardoc

         Entre le premier meeting plein d’espoir place Stalingrad en juin 2011, après une campagne dynamique, structurée autour d’un nombre incalculable d’assemblées citoyennes au niveau local, de meetings régionaux, de la grandiose prise de la Bastille le 18 mars dernier, campagne qui a permis d’agréger autour des trois membres fondateurs du Front de Gauche quatre mouvements supplémentaires conscients de la nécessité de l’union à gauche, les résultats d’hier ont été bien décevants. Notre candidat, Jean-Luc MELENCHON, objectivement le plus cultivé des participants à cette élection (avec Cheminade ?), malgré ses efforts pour expliquer clairement les mécanismes économiques que nous imposent les financiers, n’a pas atteint son objectif d’écraser le fascisme.

         Pour les militants engagés comme moi au Parti de Gauche depuis sa création, qui font vivre avec les camarades communistes le Front de Gauche au Haillan, c’est difficile à encaisser. Sommes-nous trop vieux dans notre forme de militantisme, je ne le crois pas car dans tous les rassemblements du FdG les jeunes étaient présents en masse.

         Tout au long de la journée d’hier au bureau de vote, je me réjouissais du taux élevé de participation. Las, il faut bien se rendre à l’évidence : les rats étaient sortis de leur trou pour traduire par le bulletin de vote, expression de la démocratie, toutes les idées bassement primaires et nauséabondes distillées à longueur de médias.

         En attendant le deuxième tour où il est important de congédier le sortant, je pense qu’il est important de se remémorer le célèbre poème écrit au camp de Dachau par le pasteur Martin NIEMÖLLER :

Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n'ai rien dit.
Je n'étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n'ai rien dit.
Je n'étais pas  syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n'ai rien dit.
Je n'étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n'ai rien dit.
Je n'étais pas catholique.
Et, puis ils sont venus me chercher.
Et il ne restait plus personne pour protester.

Et ce n’est pas fini…

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