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Le blog de Bernard SARLANDIE

Lettre d'excuse.

24 Mars 2018, 08:02am

Publié par Bernardoc

Sidaction

 

Le Haillan, le 23 mars 2018,

 

Objet : fichier.

Madame, Monsieur,

Comme je vous l'avais demandé dans ma lettre du 25 février dernier, je vous prie de cesser vos envois à l'adresse ci-dessus.

En effet, je suis retraité et si vous vous intéressez un tant soit peu à la politique, vous n'ignorez pas les attaques frontales menées contre les vieux et les pauvres par ce gouvernement. J'étais d'ailleurs dans la rue le 15 mars et avant-hier avec des centaines de milliers d'autres personnes pour faire entendre notre voix.

Le racket de ce gouvernement de riches pour les riches se monte à peu près à deux fois les sommes que je consacrais habituellement aux actions de solidarité. Nous ne sommes pas assujettis à l'IFI, et le pouvoir d'achat de nos pensions diminue de plus de 2%, ceci sans compter l'augmentation du gaz, des timbres, des péages routiers,...

Je vous suggère donc de vous tourner vers les gens riches, notamment nos ministres, dont les moyens devraient les conduire à une générosité quasi incommensurable.

Croyez bien qu'après de nombreuses années de contribution je regrette de n'être plus en mesure de poursuivre.

De plus en plus en colère mais tristement,

B.Sarlandie

Et ce n'est pas fini...

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On était vraiment très beaucoup !

23 Mars 2018, 09:11am

Publié par Bernardoc

Pas loin de 20 000 hier : 55 minutes de défilé au départ, plus d'une heure et demie à la fin. Belle réussite, mais Macron n'a rien vu. Il devrait descendre de sa tour et se rendre compte que NOUS sommes le nombre. Et les vieux, cible privilégiée de ce gouvernement de riches pour les riches, étaient bien entendu présents dans la rue, une semaine après le succès de leur manifestation à eux.

Le PS départemental était présent en masse ; on aurait aimé le voir l'an dernier combattre la loi travail, mais là c'étaient les copains qui étaient au pouvoir. J'ai été aussi choqué de voir, à côté de La France Insoumise les drapeaux hamonistes, comme s'ils se sentaient tout à fait étrangers, avec les 6% de leur candidat, à l'absence de Mélenchon au second tour. Un peu facile de se refaire une virginité...Surprenant aussi : la présence de flics d'Alliance  dans le défilé et un point fixe de l'UPR.

Mais n'oublions pas, il s'agissait avant tout d'un défilé syndical, et je ne me serai pas vu défiler avec un autre drapeau que celui de mon syndicat. Comme d'habitude, c'était la CGT qui fournissait les plus gros bataillons. Devant cette mobilisation, je me demande si la CFDT et l'UNSA ne se sentent pas un peu isolées, d'autant qu'à la SNCF elles sont mobilisées avec le reste des cheminots.

La radio, quand les programmes étaient assurés par des jaunes, se complaisait dans les questions auprès des gens qui étaient gênés par la grève, notamment concernant l'école. Mais lorsque j'étais parent d'élève et qu'un mouvement de grève était annoncé à l'école, je me gardais bien d'y envoyer mes enfants, et si la FCPE avait sorti ses drapeaux hier, les parents étaient venus sans leurs enfants : double langage ? Le problème se posait effectivement pour les travailleurs du privé, puisque l'appel concernait les services publics (même si à Bordeaux les Ford étaient présents – le contraire eût été étonnant) ; d'où l'importance d'aller vers la convergence des luttes public/privé (même si 2/3 des salariés du privé, contrairement aux fonctionnaires, n'ont pas de jour de carence en cas d'arrêt maladie).

Alors, on continue ? Nous sommes prêts.

Et ce n'est pas fini...

On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !
On était vraiment très beaucoup !

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De l'occitan au Haillan.

22 Mars 2018, 11:10am

Publié par Bernardoc

Heureuse surprise hier soir, lors de la prestation proposée, dans le cadre des « Mercredis du Haillan » par le CTL. C'est un des professeurs de la section théâtre qui se produisait avec la compagnie « Les masques de pierre ». Nous nous attendions à une représentation de Philippe DUBUCQ accompagné comme les fois précédentes par la multi-instrumentiste Shekinah RODZ, en fait il y avait deux comédiennes de plus : Anne-Lise et Virginie, l'Occitane.

Cette suite du Jongleur de mots se composait de cinq contes et légendes des Landes collectés par Félix ARNAUDIN : Misère le forgeron, Cendrillon revisitée, le joueur de fifre, le vacher et l'histoire d'une pauvre fille qui doit se louer comme servante.

Voici la présentation qu'en faisait le metteur en scène :

« Qué sabi un counte qué s’apélorio lo haou praoubeïre »

« Je sais un conte qui s’appellerait Misère le forgeron »

Ainsi commence notre histoire, nos histoires devrai-je dire, car nous allons traverser quelques contes et légendes Landaises, avec bien sûr Dieu, le diable, les servantes et valets, les riches et les pauvres.

Toute ressemblance avec des situations et personnages actuels, ne seraient que pure coïncidence . . . quoique !

Sourire et rire sont bien entendu de la partie.

Le spectacle était donc entièrement bilingue, soit en traduction, soit en alternance des deux langues. Cela m'a fait énormément plaisir de voir que, pour une fois Le Haillan n'était pas seulement une enclave basque, mais retrouvait ses véritables racines : n'oublions pas que l'Occitanie ne se réduit pas à l'addition de Languedoc et Midi-Pyrénées, mais est beaucoup plus vaste puisqu'elle recouvre à peu près un tiers de l'hexagone (plus quelques vallées italiennes).

Nous avons beaucoup ri pendant cette représentation, et j'en ai bien entendu profité pour annoncer notre spectacle à nous, Rien ne va plus au conseil municipal le samedi 23 juin à 20h30 sur la grande scène de L'Entrepôt. Nous espérons que le public sera nombreux.

Et ce n'est pas fini...

De l'occitan au Haillan.De l'occitan au Haillan.De l'occitan au Haillan.
De l'occitan au Haillan.De l'occitan au Haillan.De l'occitan au Haillan.

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20 000 ?

21 Mars 2018, 08:17am

Publié par Bernardoc

Chiche !

 

 

 

A demain.

Et ce n'est pas fini...

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Nous partîmes 3 000...

20 Mars 2018, 08:58am

Publié par Bernardoc

Mais ça c'était le 28 septembre, avant le début du racket sur nos retraites. Quand je suis arrivé sur la place Pey-Berland, elle était déjà noire de monde. J'avais espéré que nous soyons 5 000, mais le chiffre de 10 000 a été avancé. Un immense succès ! Et ce n'est qu'un début. C'était une manif de retraités, et donc tous nous avons connu mai 68, et nous avons la mémoire de ce que les luttes de ce temps-là nous ont apporté. Macron poursuit et amplifie la politique hollando-sarkozyste de destruction de tous les conquis sociaux imposés grâce à un rapport de force puissant dans le négociations. Le 22 mars, sera une date anniversaire. Saisissons-la et poursuivons ce que nous avons initié jeudi dernier.

Va-t-on vers la convergence ? Les facteurs bordelais, en lutte eux aussi contre le démantèlement de ce qui fut un service public performant pour les usagers, sont sortis dans l'unité syndicale pour applaudir notre cortège. C'était une première.

Dans le cortège j'ai vu plusieurs camarades qui traînaient la jambe, voire marchaient avec une béquille, voire étaient poussés dans leur fauteuil roulant, preuves s'il en était besoin du désespoir qui nous pousse à descendre dans la rue, nous, les « riens » face à l'arrogance de ces oligarques qui se gavent sur notre travail, enfin sur le travail des actifs, ou qui se glorifient de leur fortune lorsqu'ils sont ministres.

Au poste j'ai entendu le jour de la manif : « ce n'est pas aux vieux de payer les salaires des actifs, c'est aux patrons ». Que dire de plus ?

Il y avait des élus municipaux avec leur écharpe, et, agréable surprise, pas vu depuis longtemps, mais il y avait un camarade du PG avec notre drapeau !

La longueur du cortège pouvait se mesurer lorsque nous croisions des rues : nous étions devant le rectorat et l'on pouvait apercevoir la place Pey-Berland sur laquelle se trouvaient encore des manifestants qui ne s'étaient pas encore mis en marche (hihi).

Comment on disait déjà quand nous étions jeunes ? « Ce n'est qu'un début, continuons le combat ! »

Et ce n'est pas fini...

Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
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Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
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Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
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Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...
Nous partîmes 3 000...

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En sonĝo nur

19 Mars 2018, 07:48am

Publié par Bernardoc

En sonĝo nur

ni niajn korpojn tuŝas

tremante pro volupt',

en sonĝo nur

mi en la brakoj kuŝas,

venkito jen sen lukt'.

 

En sonĝo nur

ni pekas sen pudoro

regataj de pasi',

en sonĝo nur

mi tra feliĉa ploro

diradas al vi : ci !

 

Eli URBANOVA 1958

Et ce n'est pas fini...

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L’ardeur

18 Mars 2018, 08:13am

Publié par Bernardoc

 Tu nous fais suer,
Avec plaisir,
Temps pour subir,
Même protégé.

PHEBUS et ta…
Modération.
Faites attention !
Le coup est là.

Astre de la vie,
Tu es le centre,
De nos envies.

Notre nudité,
En toi concentre,
L’intimité.

Oh PHEBUS d'ardeur.
Ouvre-nous un appétit,
Pour se rincer l’œil.

Sam

Et ce n'est pas fini...

 

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"Contre les bûcherons de la forêt de Gastine"

17 Mars 2018, 07:38am

Publié par Bernardoc

Écoute, bûcheron, arrête un peu le bras;
Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas;
Ne vois-tu pas le sang lequel dégoutte à force
Des nymphes qui vivaient dessous la dure écorce ?
Sacrilège meurtrier, si on pend un voleur
Pour piller un butin de bien peu de valeur,
Combien de feux, de fers, de morts et de détresses
Mérites-tu, méchant, pour tuer nos déesses ?
Forêt, haute maison des oiseaux bocagers !
Plus le cerf solitaire et les chevreuils légers
Ne paîtront sous ton ombre, et ta verte crinière
Plus du soleil d'été ne rompra la lumière.
Plus l'amoureux pasteur sur un tronc adossé,
Enflant son flageolet à quatre trous percé,
Son mâtin à ses pieds, à son flanc la houlette,
Ne dira plus l'ardeur de sa belle Janette.
Tout deviendra muet, Echo sera sans voix ;
Tu deviendras campagne, et, en lieu de tes bois,
Dont l'ombrage incertain lentement se remue,
Tu sentiras le soc, le coutre et la charrue ;
Tu perdras le silence, et haletants d'effroi
Ni Satyres ni Pans ne viendront plus chez toi.
Adieu, vieille forêt, le jouet de Zéphire,
Où premier j'accordai les langues de ma lyre,
Où premier j'entendis les flèches résonner
D'Apollon, qui me vint tout le coeur étonner,
Où premier, admirant ma belle Calliope,
Je devins amoureux de sa neuvaine trope,
Quand sa main sur le front cent roses me jeta.

Et de son propre lait Euterpe m'allaita.
Adieu, vieille forêt, adieu têtes sacrées,
De tableaux et de fleurs autrefois honorées.
Maintenant le dédain des passants altérés,
Qui, brûlés en l'été des rayons éthérés,
Sans plus trouver le frais de tes douces verdures,
Accusent tes meurtriers et leur disent injures.
Adieu, chênes, couronne aux vaillants citoyens.
Arbres de Jupiter, germes Dodonéens,
Qui premiers aux humains donnâtes à repaître ;
Peuples vraiment ingrats, qui n'ont su reconnaître
Les biens reçus de vous, peuples vraiment grossiers
De massacrer ainsi leurs pères nourriciers !
Que l'homme est malheureux qui au monde se fie !
Ô dieux, que véritable est la philosophie,
Qui dit que toute chose à la fin périra,
Et qu'en changeant de forme une autre vêtira !
De Tempé la vallée un jour sera montagne,
Et la cime d'Athos une large campagne ;
Neptune quelquefois de blé sera couvert :
La matière demeure et la forme se perd.

Pierre de Ronsard (1524-1585)

Elégies, XXIV

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Je t’ai possédée

16 Mars 2018, 09:17am

Publié par Bernardoc

Je t’ai possédée, ô fille de Kuprôs !
Pâle, je servis ta volupté cruelle…
Je pris, aux lueurs du flambeau d’Hespérôs,
Ton corps d’Immortelle.

Et ma chair connut le soleil de ta chair…
J’2treignis la flamme et l’ombre et la rosée,
Ton gémissement mourait comme la mer
Lascive et brisée.

Mortelle, je bus dans la coupe des Dieux,
J’écartai l’azur ondoyant de tes voiles…
Ma caresse fit agoniser tes yeux
Sur ton lit d’étoiles…

Depuis, c’est en vain que la nuit de Lesbos
M’appelle, et que l’or du paktis se prolonge…
Je t’ai possédée, ô fille de Kupôs,
Dans l’ardeur d’un songe.

Je t’ai possédée

 

Renée VIVIEN

Et ce n'est pas fini...


 

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La belle au bois dormant.

15 Mars 2018, 08:23am

Publié par Bernardoc

Amphidontes, carinaires, coquillages

Vous qui ne parlez qu'à l'oreille,

Révélez-moi la jeune fille

Qui se réveillera dans mille ans,

Que je colore la naissance

De ses lèvres et de ses yeux,

Que je lui dévoile le son

De sa jeunesse et de sa voix,

Que je lui apprenne son nom,

Que je la coiffe, la recoiffe

Selon mes mains et leur plaisir,

Et qu'enfin je la mesure avec mon âme flexible!

Je la reconnais, jouissant de sa claire inexistence

Dans le secret d'elle-même comme font les joies à venir,

Composant son sourire, en essayant plusieurs,

Disposant ses étamines

Sous un feuillage futur,

Où mille oiseaux, où mille plumes

Essaient déjà de se tenir,

Allumant des feux d'herbages,

Charmant l'eau loin de ses rives
Et jouant sur les montagnes
A les faire évanouir.

Jules SUPERVIELLE

Et ce n'est pas fini...

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