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Le blog de Bernard SARLANDIE

Quelques musées de Marrakech.

17 Mai 2018, 13:48pm

Publié par Bernardoc

Après notre expérience autour des tanneurs, nous partons à la découverte de quelques musées. Nous commençons par le Dar Si Saïd, ou musée national du tapis : fermé : réouverture prévue pour le mois de mai. Dommage car il avait trois sacs à dos sur le Routard. Nous allons donc tout près au Dar Tiskiwin, dont nous croisons le fondateur : Bert FLINT, un Néerlandais. Moins bien côté, ce musée anthropologique devrait être réévalué : il sent l'Afrique !

Le musée de Marrakech fut notre visite suivante ; consacré à l'art contemporain, c'est surtout l'architecture qui nous a impressionnés : il s'agit d'un palais de la fin du XIX° siècle, dont toutes les salles donnent sur une grande cour très lumineuse ; même l'ancien hammam a été transformé en salle d'exposition !

Enfin, last but not the least : la maison de la photographie. Il abrite une superbe collection de photographies de 1870 à 1950 ; mais surtout il faut prendre le temps de visionner le film couleur réalisé en 1957 par Daniel CHICAULT sur la vie des berbères dans les montagnes. A travers ce film, nous avons revécu notre première excursion dans les trois vallées, et avons eu confirmation de ce que nous avait raconté notre guide lors de notre première excursion. Sur la terrasse, nous avons une vue sur les toits de la ville.

Et voilà, le lendemain nous partons pour Essaouira, sur la côte atlantique.

Et ce n'est pas fini...

 

 

 

Quelques musées de Marrakech.
Quelques musées de Marrakech.
Quelques musées de Marrakech.
Quelques musées de Marrakech.
Quelques musées de Marrakech.
Quelques musées de Marrakech.
Quelques musées de Marrakech.
Quelques musées de Marrakech.
Quelques musées de Marrakech.
Quelques musées de Marrakech.

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Arnaque !

16 Mai 2018, 09:36am

Publié par Bernardoc

Dimanche matin nous partions vers les souks. A dix heures du matin les échoppes ouvraient peu à peu, péniblement. Il faut dire qu'elles sont ouvertes très tard dans la nuit.

Nous nous faisons héler à un moment : « Vous avez de la chance, c'est jour de fête aujourd'hui, les Berbères sont descendus des montagnes pour travailler le cuir. C'est par là. » Pourquoi pas ? nous disons-nous. Et nous partons dans la direction indiquée. Peu après, nous sommes « pris en charge » par une personne qui s'impose pour nous guider jusqu'au lieu, où il n'y a pas grand monde pour un « jour de fête ». Le truc est bien rôdé : on nous donne des feuilles de menthe pour cacher la puanteur, on fait le tour des différents bassins puis un autre nous conduit voir le travail des femmes : en fait il s'agit d'un magasin très propre où l'on s'efforce de nous faire acheter le plus possible. Nous pensions qu'il s'agissait d'un magasin officiel et nous n'avons pas osé marchander. Ils ont vraiment vu venir les pigeons.

A la sortie nous sommes repris en charge pour nous remettre dans la bonne direction, et bien entendu, à la fin, la main se tend. Comme notre « guide » nous avait bassiné tout le temps sur la « coopérative », je lui ai donné une pièce qui lui a paru insuffisante. Je lui ai dit que j'avais déjà suffisamment donné d'argent à la coopérative et qu'ils partageraient. C'est la chose qui m'a déplu : ces gens qui s'imposent, qui tendent la main ensuite et qui te répondent systématiquement, quelle que soit l'aumône que tu leur fais : « Mais c'est rien ça ! ».

On a tenté de nous refaire le coup le mercredi : « C'est jour de fête aujourd'hui... » et un humoriste de France inter qui se trouvait à Marrakech en même temps que nous a eu droit au coup de « la fête » le lundi. Il en a fait une brillante chronique dans La bande originale.

Donc, ne tombez pas dans le panneau : les photos vous montreront que cela ne vaut vraiment pas le détour.

Et ce n'est pas fini...

Arnaque !Arnaque !
Arnaque !Arnaque !

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Le cyber-parc et Majorelle.

15 Mai 2018, 15:46pm

Publié par Bernardoc

Nous avons rencontré peu de touristes dans le premier, en revanche beaucoup de jeunes qui se connectaient avec leurs appareils portables. Apparemment il s'agissait d'étudiants qui venaient profiter d'un havre de paix fort bien entretenu et pédagogique : une véritable oasis en plein milieu de la ville. « Prenez votre temps » avait dit Mustapha, mais il devait trouver que l'on prenait vraiment notre temps puisqu'il est venu nous rejoindre pour se balader avec nous. Il y avait au milieu de ce parc, qui s'ouvre par un bâtiment consacré à l'histoire des télécommunications au Maroc, une exposition photo sur les dangers de la pollution et des changements climatiques ; particularité : les légendes étaient toujours bilingues, tantôt français/arabe, tantôt anglais/arabe, tantôt anglais/français. Bizarre.

Il était temps d'aller déjeuner avant de nous diriger vers la rue Yves St Laurent, siège du musée du même nom (que nous n'avons pas visité) et du fameux jardin Majorelle, un peintre célèbre pour ses bleus qui le créa et y vécut dans la première moitié du siècle dernier, que le couple Bergé/St Laurent a racheté en 1980, et qui abrite même les cendres du fameux couturier : quel beau jardin du souvenir !

Autre attraction à découvrir absolument à une extrémité du jardin : le musée berbère : petit mais absolument remarquable, notamment une salle « sous la voûte étoilée » qui met en valeur les bijoux d'ambre et d'argent, spécialité de cette population.

La journée n'était cependant pas terminée pour nous, puisqu'après le délicieux repas au riad nous sommes allés boire un coup sur la place (voir plus haut).

Et ce n'est pas fini...

Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
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Le cyber-parc et Majorelle.
Le cyber-parc et Majorelle.
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Le palais de la Bahia et la Koutoubia.

10 Mai 2018, 07:04am

Publié par Bernardoc

166 pièces sur 8 hectares, y compris les jardins, construites à la fin du XIX° siècle. Contrairement à notre première visite de la matinée, la foule se pressait pour entrer dans ce palais. Les photos parleront d'elles-mêmes pour illustrer le superbe travail exécuté par pas moins de 6 000 ouvriers. C'était tellement beau que le maréchal Lyautey en fit sa résidence. Quelle triste image de la colonisation allez-vous me dire ! Eh bien justement, pas du tout.

La visite suivante de la matinée fut le jardin qui entoure le minaret de la Koutoubia, mosquée labellisée verte depuis le 24 octobre 2016. Ce jardin abrite aussi des tombeaux saadiens, et tous les décors sont aux couleurs de l'islam. Nous l'avons visité en compagnie d'un guide qui s'exprimait dans un français parfait et qui nous a dit combien le maréchal Lyautey fut un grand homme, énormément apprécié dans le pays (je ne me souviens pas avoir entendu un tel respect concernant Bugeaud), notamment parce que c'est lui qui a décrété que les non musulmans ne pourraient pas entrer dans les mosquées. Une seule est visitable : la mosquée Hassan II de Casablanca, beaucoup plus récente. Je vous conseille de vous faire guider et expliquer ce que vous visitez, sinon vous perdrez beaucoup.

Une question qui me turlupinait, c'était la potence en haut de chaque minaret ; j'ai demandé si la peine de mort était abolie au Maroc – elle l'est - ou si cette potence servait à pendre les condamnés. En fait elle sert à suspendre un drapeau annonçant la prière. Mais je n'ai jamais rien vu. Est-ce parce que, grâce aux haut-parleurs tout le monde est prévenu ou bien n'avons-nous jamais regardé à la bonne heure ? Nous nous en assurerons la prochaine fois !

Et ce n'est pas fini...

 

 

Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
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Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
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Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
Le palais de la Bahia et la Koutoubia.
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Samedi à Marrakech.

9 Mai 2018, 09:13am

Publié par Bernardoc

Après notre ballade frisquette dans les trois vallées, notre troisième jour marocain allait être consacré à la visite de la ville. Nous partîmes tôt pour nous diriger vers La Ménara, qui jouxte l'aéroport.

Un mot sur la conduite marocaine d'abord. Les rues de la médina sont très étroites et nous avons admiré la dextérité de tous les chauffeurs qui nous ont accompagnés. Quelquefois, il y avait un doigt de chaque côté entre la voiture et les murs. Le klaxon est abondamment utilisé, mais nous n'avons jamais assisté à la moindre altercation ou insulte entre conducteurs. Ceci dit, je me verrai mal utiliser un véhicule quelconque dans cette ville.

Donc, nous voici arrivés au parking obligatoire (notre chauffeur Mustapha donnait toujours une pièce au « gardien »), dans lequel stationnaient des chameaux, ou plutôt des dromadaires, prêts à nous faire faire une balade. Un peu plus loin, une station de vélos, mais sans vélo. Étaient-ils tous déjà partis ? Mystère.

Nous avançons donc le long d'une somptueuse allée, à peu près déserte à cette heure matinale, bordée de 14 000 oliviers (si je ne me trompe pas) en direction d'un pavillon, le pavillon de plaisir du sultan qui a été joliment restauré, et qui occupe un endroit stratégique, avec le minaret de la Koutoubia en face et des fenêtres qui permettaient la surveillance dans les trois autres directions. A côté se trouve un bassin qui aurait servi, nous a-t-on dit, à l'entraînement à la natation des marins qui allaient partir naviguer.

En sortant du pavillon (entrée payante), nous avons fait comme tout le monde une promenade autour du bassin (aller-retour car on ne peut faire le tour complet).

Et au retour vers la voiture, les gens, Marocains comme étrangers, commençaient à arriver en masse pour cette promenade traditionnelle des Marrakchi.

Quelques photos vous montreront la restauration réussie du lieu.

Et ce n'est pas fini...

Samedi à Marrakech.
Samedi à Marrakech.
Samedi à Marrakech.
Samedi à Marrakech.
Samedi à Marrakech.
Samedi à Marrakech.
Samedi à Marrakech.
Samedi à Marrakech.
Samedi à Marrakech.
Samedi à Marrakech.
Samedi à Marrakech.
Samedi à Marrakech.
Samedi à Marrakech.
Samedi à Marrakech.
Samedi à Marrakech.
Samedi à Marrakech.
Samedi à Marrakech.
Samedi à Marrakech.
Samedi à Marrakech.
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Samedi à Marrakech.
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Samedi à Marrakech.
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Samedi à Marrakech.
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Loti au Maroc.

8 Mai 2018, 18:54pm

Publié par Bernardoc

Comme je le fais la plupart du temps, lorsque je vais dans un nouveau pays, j'essaie de lire un célèbre auteur qui nous révèle comment il a appréhendé sa visite il y a bien longtemps.

Avant Marrakech, j'avais choisi Au Maroc de Pierre LOTI. Il y aura 130 ans l'année prochaine qu'il a écrit ce journal de voyage, décrivant ses aventures et ses découvertes entre Gibraltar, qu'il quitte le 26 mars 1889, en direction de Tanger, d'où il ira à Fès, qu'il décrira sous toutes ses coutures, puis son retour via Meknès. Il reviendra à Tanger le 4 mai.

A l'aller, il fait partie d'une caravane ministérielle, ce qui implique tout un décorum, qu'il ne retrouvera pas au retour, puisque la mission diplomatique n'était pas terminée. Mais, aussi bien à l'aller qu'au retour, la description des paysages est remarquable, et il remarque bien la générosité de la nature dans ce pays. C'est ce qui nous a étonnés nous aussi. J'imaginais que le Maroc était un pays saharien, c'est à dire désertique. Comme quoi, il vaut mieux aller voir sur place et se rendre compte que les précipitations y sont fort abondantes. Les traversées à gué des oueds sont souvent périlleuses, mais grâce à l'habileté de ses guides, la caravane arrivera saine et sauve à bon port.

Loti a usé de son autonomie pour demander à vivre seul dans une maison typique de Fès et il s'en est bien trouvé. C'était moins confortable que le riad dans lequel nous avons séjourné, mais il s'est débrouillé pour bien aménager son logis et vivait même à la marocaine ; ainsi son burnous lui permettait d'aller dans des endroits où, en principe, les Européens n'étaient pas admis.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce journal et j'ai découvert un auteur. Peut-être avais-je lu Pêcheur d'Islande quand j'étais petit, mais je n'en ai plus aucun souvenir. Quel style ! Quelle précision dans les descriptions ! Quelle richesse de vocabulaire ! Même si vous ne comptez pas aller au Maroc dans l'immédiat, je suis sûr que vous lirez ce livre avec plaisir.

Et ce n'est pas fini...

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Retour d'un week-end ensoleillé.

7 Mai 2018, 19:47pm

Publié par Bernardoc

J'ai testé cet après-midi les trains de 3ème classe restaurés par la Sncf : les "ouigo". Depuis que la Sncf (pas encore privatisée) a supprimé les guichets de notre gare de proximité, nous sommes obligés de réserver nos places par internet. Et là, la Sncf nous propose de tout, y compris des cars ! Donc, en fonction de l'horaire choisi, je suis tombé sur un ouigo. Voiture 18, salle du haut. Arrivé à ce niveau : une employée (sûrement hors statut) nous dit qu'il n'y a plus de place et nous indique la voiture 14, "aux places libres". 4 voitures à remonter contre le flot des autres voyageurs : sportif ! Ensuite, découverte : pas de poubelles, pas de lampe de courtoisie, pas de voiture-bar. Heureusement qu'avec la chaleur qu'il faisait, j'avais bu un coup à la gare, assez loin des charges de CRS, avant de partir.

 Il paraît qu'on doit nous envoyer un questionnaire de satisfaction, il va être bien rempli ! Et c'est ce qui va être généralisé avec la casse de l'entreprise annoncée.

Et ce n'est pas fini... 

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Vallée de l'Ourika.

3 Mai 2018, 22:44pm

Publié par Bernardoc

La troisième vallée : retour vers Marrakech.

Après le déjeuner dans un endroit « typique », c'est à dire non réservé aux touristes mais abondamment fréquenté par les Marrakchi venus prendre un peu de fraîcheur dans la vallée (une dizaine de degrés de moins qu'en ville), nous faisons un tour dans le village puis après quelques kilomètres une première halte dans un atelier (qui s'intitule coopérative de femmes) dans lequel on nous explique le traitement de l'argan et sa transformation en une multitude de produits bio. Devant il y avait toute une grappe de jeunes filles en uniforme de travail, certaines ayant un voile sur la tête, d'autres tête nue. C'était une image de ce que nous avons pu remarquer au Maroc, et nous en avons déduit qu'il s'agissait vraiment d'un choix volontaire. Nous n'avons pas acheté d'huile (pas de bagage en soute!) mais deux bricoles.

Dernière halte avant Marrakech : la kasbah Tifirt, musée d'art et poterie. Nous commençons par le « musée » : la salle des tapis. Devant notre réponse négative quant à un possible achat, une autre salle du « musée » est éclairée : de magnifiques objets décorés, juifs ou berbères, et notamment de vieux modèles de moulins à café plaqués de dentelles d'argent ou incrustés de nacre. Il restait une salle à visiter, mais comme j'avais refusé de proposer un prix pour un quelconque des objets, le patron nous a invités à sortir.

Juste à côté, une immense poterie, avec un artisan (un artiste ? ) qui a pris du temps pour nous expliquer son art, faire participer la jeune fille qui nous accompagnait, et surtout, ce que nous avons apprécié, aucune pression pour un quelconque achat ! De très belles pièces qui attendront un prochain acheteur, probablement un restaurateur ou un hôtelier locaux.

Une très belle journée finalement. A faire !

Et ce n'est pas fini...

Vallée de l'Ourika.
Vallée de l'Ourika.
Vallée de l'Ourika.
Vallée de l'Ourika.
Vallée de l'Ourika.
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Le moulin.

3 Mai 2018, 07:07am

Publié par Bernardoc

Arrêt dans un petit moulin familial, dans la vallée de l'Ourika, entre Aghbalou et Oulmès (lieu de captage d'une eau minérale).

Il s'agit d'un moulin actionné par l'eau de la rivière où les paysans alentour viennent faire moudre leur grain et paient en nature, en laissant une partie de la farine. Ça me rappelle ce qu'il se passait dans le temps à la campagne où le boulanger faisait une encoche sur une barre de bois symbolisant un sac de blé qui donnait droit à tant de pains.

Ce moulin est adjacent à la maison que l'on nous fait visiter avec force explications et détails. On veut bien y croire, même si l'on nous a dit qu'il faudrait mettre une obole de 10 dh dans une boîte en sortant...vers un magasin d'artisanat qui ouvre aussi dans la cour. De belles choses, mais nous avons pu y résister (pour une fois !).

C'était quand même sympa, mais il commençait à faire faim. Nous repartons donc en continuant de nous enfoncer vers le fond de la vallée, jusqu'à Setti-Fatma, où nous allons déjeuner en bord de rivière. Ce n'est pas trop original car toute la rivière a été aménagée et est bordée de guinguettes qui permettent de déjeuner les pieds dans l'eau si on le souhaite. Et ce n'est pas une image !

Et ce n'est pas fini...

Le moulin.
Le moulin.
Le moulin.
Le moulin.
Le moulin.
Le moulin.
Le moulin.
Le moulin.
Le moulin.
Le moulin.
Le moulin.
Le moulin.
Le moulin.
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Les trois vallées.

2 Mai 2018, 09:27am

Publié par Bernardoc

C'était une excursion d'une journée, mais je vais en parler en plusieurs fois.

Nous partons donc (à l'heure ! ) vers le sud, en direction du Haut Atlas. C'est là que nous découvrons pourquoi Marrakech est une ville si verdoyante : les montagnes arrêtent les nuages et l'eau va rejoindre et irriguer la ville.

Nous découvrons le tourisme à la marocaine : peu de grands cars, mais des minibus ou des 4x4, ce qui donne une tout autre dimension et beaucoup plus de souplesse et de liberté. Nous étions cinq dans le minibus de Mustapha, qui connaît fort bien son pays et le français (en plus du berbère, sa langue maternelle, et de l'arabe).

Premier stop près d'un sculpteur sur fer (nous avons vu beaucoup le long des routes que nous avons empruntées), mais le but était d'acheter de l'eau minérale pour la journée. Puis nous nous élevons jusqu'à Lalla-Takerkoust, avec le premier arrêt photos et quelques explications touristico-économiques concernant ce lieu.

De là, nous obliquons vers l'est et traversons un verdoyant plateau vallonné et très vert (les blés sont déjà bien avancés, et la moindre parcelle est utilisée) en direction d'Asni. Pays d'oliviers donc chaque arbre est consolidé par une mini terrasse qui retient la terre. Le climat commence à changer (bien indiqué dans Le guide du routard, et nous nous couvrons au fur et à mesure de notre ascension. Arrêt auprès d'un oued pour déguster un thé à la menthe et nous réchauffer grâce à de petits foyers généreusement apporter par le patron du café.

Une déception au cours de ce début d'excursion : trop de brume qui nous empêche de voir les montagnes et certains villages typiques accrochés au flanc de la montagne et uniquement repérables grâce à leur minaret.

Nous redescendons vers la vallée de l'Ourika en laissant la station de ski d'Oukaïmeden sur la droite.

Et ce n'est pas fini...

 

Les trois vallées.
Les trois vallées.
Les trois vallées.
Les trois vallées.
Les trois vallées.
Les trois vallées.
Les trois vallées.
Les trois vallées.
Les trois vallées.
Les trois vallées.
Les trois vallées.
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Les trois vallées.
Les trois vallées.
Les trois vallées.
Les trois vallées.
Les trois vallées.
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Les trois vallées.
Les trois vallées.
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Les trois vallées.
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Les trois vallées.
Les trois vallées.
Les trois vallées.
Les trois vallées.
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Les trois vallées.
Les trois vallées.
Les trois vallées.
Les trois vallées.
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Les trois vallées.
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Les trois vallées.
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Les trois vallées.

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