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Le blog de Bernard SARLANDIE

Rembrandt.

14 Avril 2016, 09:21am

Publié par Bernardoc

Nous avons visité sa maison et déambulé dans les alentours de la Breestraat. C’est dans ce lieu qu’il a travaillé pendant une vingtaine d’années, jusqu’à ce que des mauvaises affaires l’obligent à la vendre. Comme la plupart des maisons bourgeoises d’Amsterdam, l’entrée n’est pas de plain-pied : quelques marches à grimper pour les propriétaires, et quelques marches à descendre pour le personnel. A l’intérieur, on retrouve les usages dévolus aux différentes pièces : cuisine, vestibule, salon, petit salon (atelier des apprentis dans lequel nous assistons à la création d’une gravure et tout un cours sur les diverses techniques), la grande salle (séjour et coucher), le grand atelier (où une animatrice nous expliquait comment Rembrandt fabriquait ses couleurs), le cabinet d’art (qui recèle tout un tas d’objets – plâtres, coquillages, trophées, armes,…).

Ne vous attendez pas à voir les plus célèbres tableaux du maître (ceux-là sont répartis dans différents musées de la ville) mais en revanche une grande collection de gravures, et notamment une exposition de nus : « La vérité nue » (encore pour un mois). Et bigrement intéressant selon moi, une exposition photo de nus inspirée par ces gravures.

En sortant, nos déambulations nous conduiront vers la vieille église (Oude Kerk) en passant par le Waag (voir plus haut) et le quartier chinois.

Les photos sous le lien :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6273085368532875297?authkey=CMzZ0rCuz9ieEw

Et ce n’est pas fini…

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AMIP.

13 Avril 2016, 00:42am

Publié par Bernardoc

Je n’oublie pas que depuis bientôt 50 ans je suis Citoyen du Monde.

Agence Mondialiste d'Information et de Presse,

http://www.recim.org/amip/abcd-fr.htm - amip@citoyendumonde.fr

Après les attentats de Paris.

Nous, Citoyens du Monde, réunis en Assemblée le 22 novembre 2015 à Ungersheim (France), fortement émus par les attentats perpétrés à Paris le vendredi 13 novembre , exprimons notre solidarité avec les familles qui pleurent la disparition de l'un des leurs, et avec tous ceux qui sont blessés dans leur corps ou dans leurs relations. Notre solidarité s'étend à toutes les victimes d'évènements similaires qui se sont déroulés récemment à Bruxelles, à Tunis, à Beyrouth, à Bamako ou dans le ciel du Sinaï et qui se déroulent encore dans de nombreux pays où les populations sont soumises à la terreur, à la spoliation, au mépris.

Nous dénonçons toute forme d'intégrisme, et tout acte de violence quel qu'il soit, commis contre les personnes ou leurs biens.

Nous sommes surpris par certaines réactions où il n'est question que de guerre, de sécurité, d'état d'urgence, de bombardement, de déchéance de nationalité, de "barbares", de "sang impur [qui] abreuve nos sillons".

Nous regrettons l'absence de parole sur les intérêts économiques avec certains pays sur le pétrole, les ventes d'armes, le contrôle de l'eau ou autre.

Nous dénonçons les germes de violence que constitue la misère du plus grand nombre à côté de l'abondance dont jouit une minorité d'habitants de la Terre, la pollution de l'atmosphère, celle de l'eau, l'accaparement et le gaspillage des ressources énergétiques fossiles et des matières premières rares, l'explosion démographique, le désordre monétaire.

Nous rappelons le préambule de la déclaration universelle des droits de l'homme, selon lequel : " il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression ".

Nous déclarons que la paix et la liberté sont des droits essentiels.

Nous exhortons les femmes et les hommes de bonne volonté de toutes origines à se lever et à agir pour que les droits fondamentaux des êtres humains soient respectés partout dans le Monde, et de ne pas céder aux manipulations et provocations des appareils de pouvoir qui poursuivent des buts contraires à leurs intérêts.

Nous demandons aux responsables politiques, aux chefs d'États et de gouvernements de mettre en œuvre les réformes structurelles nécessaires sur le plan social et international afin que les populations soient protégées et défendues dans leurs droits et libertés.

A défaut d'institutions démocratiques réellement à la hauteur des problèmes rencontrés, nous invitons les différentes parties concernées à se rencontrer et privilégier le dialogue, de mener des réflexions et des actions concrètes contre la guerre et pour la paix, afin de chercher ensemble des solutions pacifiques aux situations conflictuelles qui sinon, risquent de déboucher sur un enchaînement de catastrophes dont personne ne peut prévoir les conséquences.

Ungersheim, le 22 novembre 2015

Et ce n’est pas fini…

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A pied dans Amsterdam.

12 Avril 2016, 08:54am

Publié par Bernardoc

A quoi reconnaît-on les touristes à Amsterdam ? Ce sont ceux qui sont à pied et qui occupent les pistes cyclables.

C’est ce que nous avons fait souvent entre deux visites muséistiques, de la Compagnie des Indes orientales, symbole de la puissance maritime et commerciale de la République des Provinces Unies au XVII° siècle, jusqu’au Waag, l’ancienne porte St Antoine, transformée en poids public et qui abritait diverses corporations en son sein, dont les chirurgiens et les maçons. En face de la place sur laquelle se dresse cet édifice, le plus ancien d’Amsterdam puisqu’il date de 1488, on peut trouver des bancs qui ne sont pas sans rappeler ceux de Gaudi à Barcelone. Et on termine par le marché aux fleurs sur le chemin de l’hôtel, marché dans lequel on ne trouve pas seulement des tulipes, mais aussi toutes les graines possible de cannabis, qui est donc bien entendu dépénalisé et en vente libre, comme dans d’autres pays d’Europe. Il n’y a pas une directive européenne pour unifier ceci ?

Les photos de cette balade :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6271183808598059633?authkey=CIrMzb2zsc6oXA

Et ce n’est pas fini…

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La barbarie continue.

11 Avril 2016, 08:51am

Publié par Bernardoc

En toute légalité, il s’agit de la peine de mort appliquée dans heureusement de moins en moins de pays. Les pays abolitionnistes dépassent maintenant la centaine puisque l’année dernière Madagascar, Fidji, le Suriname et la République du Congo en font partie. C’est sans doute la raison pour laquelle les pays assassins redoublent d’efforts d’exécution puisqu’en 2015 le nombre a augmenté de 54%. Et encore, c’est sans compter les pays qui cachent leurs statistiques tels la Chine, la Corée du nord, le Vietnam et la Malaisie.

On parle beaucoup des décapitations dans le style Daesh (ou est-ce le contraire ?) en Arabie saoudite ; mais en fait le triste recordman est l’Iran qui a tué 977 personnes l’an dernier, suivi par le Pakistan et enfin l’Arabie. A eux trois, ces pays totalisent 89% des exécutions capitales.

Amnesty, qui publie ces chiffres, lance une pétition contre la peine de mort à partir de 9 ans en Iran. Je ne la signerai pas. En effet, je ne vois pas comment on peut faire la différence entre une peine de mort à 9 ans, 15, 18 ou 50 ans. Tout acte de barbarie doit être condamné sans faire de discrimination.

Encore une fois, on ne peut que se réjouir d’avoir eu François MITTERRAND comme Président : c’était une autre époque socialiste, et il n’y a pas eu besoin d’attendre Chirac pour abolir la peine de mort chez nous.

La campagne mondiale pour l’éradication totale doit se poursuivre.

Et ce n’est pas fini…

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Repas des vieux.

10 Avril 2016, 12:22pm

Publié par Bernardoc

C’est politiquement incorrect, il faudrait dire « Repas des aînés » ; sûrement une idée de jeunes angoissés, car nous, on est vieux et on l’assume sans complexe. Je ne me souviens pas si j’étais déjà élu pour celui de 2008, mais je n’en ai pas raté beaucoup depuis cette date, passant directement du statut d’élu à celui de vieux. Seule une minorité d’élus était présente, certains, pas tous, ayant préféré, qu’ils en soient remerciés, aller manifester contre la loi de démantèlement du code du travail.

Organisation remarquable, comme à l’accoutumée, de la part du CCAS. Et il en fallait de l’organisation pour accueillir plus de 300 convives pour ce repas spectacle.

Comme l’an dernier, c’est la même troupe « Danse Plaisir Spectacle » qui animait cet après-midi. On pourra distinguer dans les photos ci-dessous, les somptueux costumes adaptés à chaque chorégraphie. Entre les différents tableaux, une chanteuse permettait aux couples de danseurs de s’apprêter, et les convives n’hésitaient pas à se lever pour danser sur les chansons.

Quant au repas proprement dit, il était succulent. On avait pensé aux jus de fruits pour ceux qui ne boivent pas d’alcool à l’apéro, pour accompagner des amuse-bouche qui n’étaient pas trop abondants, ce qui nous a permis de pouvoir apprécier la totalité du menu très goûteux et fort bien cuisiné.

Et ce fut avec un peu de regret que nous entendîmes For auld lang syne (« Ce n’est qu’un au-revoir » en français) qui sonnait la fin de ce grand moment de convivialité.

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6271869855806011601?authkey=CKW4577K_7y8RA

Et ce n’est pas fini…

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Les petits champions de la lecture.

9 Avril 2016, 10:00am

Publié par Bernardoc

C’est un concours initié entre autres par le Syndicat National de l’Edition en direction des élèves de CM2, en classe ou en bibliothèque. Ce concours est placé « sous le signe de la rencontre, du partage et de l’amour de la lecture ». Il en est à sa cinquième édition.

Il s’agit de lecture à haute voix, et les lecteurs sont évalués sur la technique de lecture, la transmission et le choix du texte : huit critères en tout. Entre septembre et mars les groupes s’entraînent et élisent en leur sein celui ou celle qui les représentera lors de la finale départementale. C’est à ce niveau que je suis intervenu avec six collègues féminines (heureusement que j’étais là !). Mais comme au théâtre ou à la chorale, les hommes sont minoritaires et sur les dix candidats sélectionnés, il n’y avait que trois garçons.

Chacun(e) a mis tout son cœur dans la lecture, et certains trouvaient que le jury était long à délibérer. C’est que les discussions étaient serrées pour départager les trois qui se dégageaient du lot. Finalement c’est Léna, la représentante de St Laurent d’Arce (une petite commune au-delà de St André de Cubzac) qui a été sélectionnée pour participer à la finale régionale, qui se déroulera via internet car les prestations ont été filmées. Si elle remporte ce niveau, c’est à la Comédie française, le 22 juin, qu’elle participera à la finale nationale.

Bonne chance à elle !

Le hall de L’Entrepôt était bondé, car chaque candidat était venu, non seulement avec ses parents, mais aussi avec ses supporteurs.

Les images le prouvent :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6271462260490347729?authkey=CJLyh7y0tKKfbQ

Et ce n’est pas fini…

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Willet-Holthuysen.

8 Avril 2016, 00:24am

Publié par Bernardoc

Un autre musée, plus civilisationnel celui-là : il s’agit d’une maison construite à la fin du XVII° siècle, et qui fait revivre les grands bourgeois des XVIII° et XIX° siècles, au bord du Herengracht, (le canal des seigneurs) le plus prestigieux des quatre canaux historiques, creusé entre 1586 et 1609. C’est toujours le quartier le plus cher de la ville (vous verrez le style des maisons plus tard, prises lors de notre balade en bateau).

Abraham WILLET était un collectionneur, et c’est sa veuve Louisa HOLTHUYSEN qui a légué leur maison et leurs collections à la ville d’Amsterdam, sous condition expresse qu’elle en fasse un musée.

Comme souvent, nous n’entrons pas par le grand escalier, mais par le sous-sol, le lieu des domestiques, où nous découvrirons la cuisine, maintenue en l’état, et donnant sur le jardin à la française, création du huguenot Daniel MAROT.

Un escalier « modeste » nous conduit ensuite au rez-de-chaussée qui abrite la pièce du maître de maison, le salon des dames, la salle à manger et…la salle de bal !

Un escalier plus luxueux, surveillé par Pâris, Vénus et Junon, nous mène au premier étage, lieu de la chambre à coucher et de « la salle du collectionneur ».

En sortant du musée, le rassemblement occasionné par le roi du Maroc dans un hôtel proche, avait disparu. Opposants ou soutiens ? Je ne suis pas sûr.

Quelques photos sous le lien :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6270412409247521457?authkey=CLOl276w8LrBoQE

Et ce n’est pas fini…

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Bonne bouffe ?

7 Avril 2016, 13:07pm

Publié par Bernardoc

Non, je ne vais pas (re)faire la nécro de Jean-Pierre COFFE, mais je veux prolonger un peu le débat d’hier soir sur France-Inter où il était question de la restauration collective.

Mon père a été chef cuisinier dans un hôpital de l’AP-HP, et je me disais lors de mes dernières années d’activité qu’il ne reconnaîtrait sûrement plus son métier : c’était l’époque où le système HACCP n’était pas encore la norme, où le sol de la cuisine était parsemé de sciure pour ne pas glisser, où les légumes arrivaient frais et où les quartiers de viande étaient débités sur place. Est-ce pour cela qu’il y avait davantage de morts dans les hôpitaux ? Je n’en suis pas persuadé.

Evidemment la rationalisation a fait disparaître tout cela. Les frites arrivent surgelées, les œufs durs arrivent sous forme de saucisson à trancher et les œufs pour omelette en bidon.

Et à part ça, on nous demande de privilégier les circuits courts et bios. Pas évident !

Mais les directives sanitaires ne datent pas d’hier. Il y a bien longtemps, au début des années ’70, j’étais économe en centre de vacances, sur un GR à 1685 mètres d’altitude. Il y avait à côté de nous un berger et son troupeau de vaches, dont il collectait le lait tous les jours et avec lequel il faisait des fromages. Eh bien, ces ingrédients nous étaient interdits et nos colons avaient droit à du lait en poudre ! De même le marché avait été passé avec le MIN de Nice, ce qui m’obligeait trois fois par semaine à partir à Nice à 4 heures du matin pour faire les courses. Mais heureusement j’avais une cuisinière remarquable et nous n’avons jamais mangé (ou devrais-je dire « déguster » ?) deux fois le même plat au cours des quatre semaines du séjour.

Expérience éminemment intéressante culinairement et socialement, mais que je n’ai jamais voulu renouveler (et pourtant, si, je l’ai refait en tant que directeur –sans économe, ni cuisinier – trois ans de suite avec un autre organisme). Chapeau à ceux dont c’est le métier !

Et ce n’est pas fini…

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Autour de Van Gogh.

6 Avril 2016, 07:15am

Publié par Bernardoc

Première matinée : direction le musée Van Gogh, que nous rejoignons à pied à travers le Vondelpark envahi par, non seulement les vélos (ça on commence déjà à y être habitués), mais aussi par un grand nombre de coureurs de tous âges. C’est un parc qui doit être magnifique en été, car la végétation était encore en sommeil en ce 30 mars. Beaucoup d’oiseaux également, dont une cigogne en haut du pylône dressé pour la nidification.

Heureusement que nos billets avaient été réservés depuis la France, car il y avait une très longue queue avant d’arriver aux guichets. Il faut dire que ce musée, qui abrite la plus riche collection au monde du peintre, accueille plus d’un million de visiteurs chaque année. Il s’agit d’un bâtiment très moderne, bien agencé et qui permet de faire une lecture chronologique de l’œuvre de l’artiste, avec également des tableaux de maîtres qui ont influencé le jeune Van Gogh, tels Gauguin ou Monet. Une grande partie du musée est consacrée aux relations familiales du peintre, notamment avec son frère Théo.

Comme dans tous les musées, énormément d’ateliers pédagogiques en direction des enfants, animés par des médiateurs culturels, que nous croisions de salle en salle.

Le déjeuner à la cafétéria a permis de faire davantage connaissance avec d’autres membres du groupe, avant de reprendre le tram, en jetant un œil sur le Rijksmuseum (au programme du dernier jour) jusqu’à Rembrandtplein où nous découvrons « La ronde de nuit » en trois dimensions.

Quelques photos extérieures sous le lien :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6270006488181020321?authkey=CJmcntqjgsWEKg

Et ce n’est pas fini…

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Amsterdam : fin du premier jour.

5 Avril 2016, 09:24am

Publié par Bernardoc

Après avoir traversé le béguinage (voir plus haut), nous avons flâné le long des rues de la ville, en admirant les façades et en remarquant la poutre qui dépassait du pignon, destinée à l’origine à monter les denrées au grenier, puisqu’il n’y avait pas de cave à cause du sol (toutes les constructions sont bâties sur pilotis). Maintenant, la fonction est délaissée, mais les poutres existent toujours ne serait-ce que pour les déménagements car les escaliers sont très étroits.

Nous sommes passés par la rue sainte, qui était utilisée à l’époque par les pèlerins qui venaient vénérer l’hostie miraculeuse. Un coup d’œil à la reine Wilhelmina qui garde un pont sur son cheval, et nous arrivons à un café : «The Tara» dont la déco hésitait entre plusieurs styles ; nous avons choisi la chapelle.

Après les boissons chaudes (ce premier jour était assez frais) nous repartions vers le Dam (la première digue sur l’Amstel, qui a donné son nom à la ville) sur laquelle se dresse le Palais royal et la nouvelle église, que nous nous contenterons de voir de l’extérieur.

Enfin, à 19 heures (les Hollandais mangent tôt) nous atteignons le restaurant Haesje Claes où nous attendait un bon repas typique, qui commençait, bien entendu, par des harengs.

De retour à l’hôtel, il faisait grand jour et de notre cinquième étage nous avions une vue sur les grands immeubles, y compris le minaret de la mosquée du plat pays.

Les photos décrites sous le lien :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6269436235099807089?authkey=CLa1-8_99t_kHg

Et ce n’est pas fini…

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