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Le blog de Bernard SARLANDIE

Guimãraes.

25 Octobre 2016, 07:10am

Publié par Bernardoc

Notre première escale de l'après-midi dans le Minho a été capitale européenne de la culture en 2012. La visite se fit à pied, depuis la colline où nous avait déposés l'autocar. C'est là que se dresse le château massif qui domine la ville fortifiée, château qui vit naître le premier roi du Portugal. Aujourd'hui elle compte plus de 150 000 habitants, mais nous n'avons vu que la partie historique, qui parfois, vu l'abondance du grès utilisé, nous a parfois fait penser à certains villages bretons.

Comme vous pouvez le constater sur une photo, le voyage tirait à sa fin et des voyageurs avaient vraiment besoin de récupérer !

Nous avons visité (à la course, car nous avions fort peu de temps) le château, découvert les collections d'armes anciennes et avons entamé notre descente par des petites ruelles et des places sympa et animées, entourées d'anciennes maisons (là, j'ai pensé à Rennes). Mais nous étions quand même fort loin de la Bretagne comme le montrent les constructions baroques qui jalonnaient notre parcours. C'est tout cet ensemble qui l'a fait classer il y a quinze ans au patrimoine mondial de l'humanité.

Après ces deux petites heures de visite et un dernier regard sur ce qu'il restait de la muraille originelle, nous nous dirigeons vers Braga, à travers le vignoble du vino verde, dont la configuration n'a rien à voir avec le vignoble de la vallée du Douro qui produit le porto.

Donc, encore un article (au moins!) et des photos pour cette dernière ville.

Et ce n'est pas fini...

Guimãraes.
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Guimãraes.
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Porto dernière matinée.

24 Octobre 2016, 15:21pm

Publié par Bernardoc

 Nous quittons le quai de Quebrantões en « rabelo », bateau qui rappellent un peu nos gabarres et qui servaient à l'origine à transporter des barriques. Après un quart d'heure de navigation, nous arrivons au quai de Ribeira, sur la rive opposée. Nous étions libres jusqu'à 11h30. Nous choisissons d'utiliser le tramway pour aller jusqu'à l'embouchure du fleuve, car l'arrivée de nuit en bateau ne nous avait pas permis d'apprécier le paysage. Nous nous rendons donc au terminus de la ligne 1, au pied de l'église Sao Francisco, visitée lors de notre arrivée.

Je ne sais pas si le tramway est aussi classé au patrimoine mondial de l'Unesco, mais sans aucun doute il le mériterait. Passant au ras des maisons, s'arrêtant et klaxonnant lorsque des voitures sont stationnées à cheval sur les rails, il ne fait pas demi-tour arrivé au bout : c'est le conducteur qui descend pour orienter la perche électrique dans l'autre sens, puis il change l'orientation des dossiers de sièges avant de repartir sur la même voie en sens inverse. Il y a un (deux?) passages où les trams peuvent se croiser.

Nous arrivons au terminus et marchons le long de la jetée occupée par de nombreux pêcheurs et un bon nombre de coureurs (du dimanche?). La végétation sur la pointe est quasi subtropicale, nous nous sentons vraiment très dépaysés d'autant que la brume du matin a laissé place à un soleil éclatant.

Nous nous sommes mis sur la pointe des pieds mais n'avons pas réussi à apercevoir l'Amérique. Nous étions tellement bien que nous avons failli laisser repartir le tram sans nous. Vraiment une expérience à ne pas manquer.

Et ce n'est pas fini...

Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
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Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.
Porto dernière matinée.

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De retour.

23 Octobre 2016, 17:46pm

Publié par Bernardoc

Voilà : trois jours de thalasso avec Maeva qui a été chouchoutée par ces dames aux petits soins.

 Grosse peine au milieu et interruption pour aller enterrer un ami, brutalement disparu à six mois de la retraite. Immense foule à St Jean d'Illac pour lui dire adieu.

 Et c'est reparti pour une année qui ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices. Les rats quittent le pédalo, mais la rive de gauche est bien trop loin pour qu'ils puissent espérer l'atteindre.

 Continuons à agir localement tant que nous en avons la possibilité.

Et ce n'est pas fini...

 

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Retour à Porto.

20 Octobre 2016, 08:49am

Publié par Bernardoc

Dernière demi journée de navigation, avec passage de deux écluses : Carrapatelo et Crestuma, avec invitation à visiter la cabine de pilotage (sans barre!), et pour finir soirée fado, que j'ai bien mieux apprécié que la soirée flamenco au retour de Salamanque.

Mais il y aura encore des photos de Porto dans les jours à venir.

Et ce n'est pas fini...

Retour à Porto.
Retour à Porto.
Retour à Porto.
Retour à Porto.
Retour à Porto.
Retour à Porto.
Retour à Porto.
Retour à Porto.
Retour à Porto.
Retour à Porto.
Retour à Porto.
Retour à Porto.
Retour à Porto.
Retour à Porto.
Retour à Porto.
Retour à Porto.
Retour à Porto.
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Retour à Porto.
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Lamego.

19 Octobre 2016, 07:23am

Publié par Bernardoc

Originalité du jour : une demi-heure de navigation au moment du petit-déjeuner, qui nous amène jusqu'à Tavora, où nous retrouvons notre moyen de transport terrestre qui nous conduira jusqu'à la ville historique de Lamego, célèbre, entre autres, par son fameux Santuário Nossa Senhora dos Remédios. Les pèlerins grimpent les 688 marches, parfois sur les genoux. Mais nous, en bons touristes (mécréants?) nous nous sommes contentés de les redescendre : c'est le car qui nous avait déposés sur le parvis. De style baroque, l'église domine donc la ville ; malheureusement, les photos n'étaient pas autorisées à l'intérieur. Revivez donc avec nous la descente, pas trop fatigante, vers le cœur de bourg avec la Sé (cathédrale), construite entre le XIII° et le XVI° siècles. Deux statues se font face de part et d'autre de la nef : Fatima et Bernadette. Après temps libre, ça permet toujours aux guides de souffler un peu et aux touristes de vaquer individuellement. Nous choisirons le musée, qui d'après Le Routard est le lieu le plus intéressant de la ville. Une exposition temporaire « Faces » nous accueille, puis nous passons aux collections permanentes, avec notamment de grandes tapisseries, des statues de vierges enceintes du XIV° siècle (après ce fut interdit par l’Église de les représenter ainsi, comme allaitant), et, non pas à l'extérieur, mais bien à l'intérieur : des azulejos !

Bref, une ville qui mérite le détour.

Et ce n'est pas fini...

Lamego.
Lamego.
Lamego.
Lamego.
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La gare de Pinhão.

18 Octobre 2016, 14:02pm

Publié par Bernardoc

Vous avez vu plus haut un reportage sur la gare de São Bento à Porto, avec les azulejos qui retraçaient les grands faits de l'histoire du Portugal. La gare de Pinhão, à 2h30 de São Bento, est beaucoup plus modeste, mais tout aussi décorée, avec le thème de la vie à la campagne. Pour ceux qui n'auront pas eu comme nous la chance de faire une croisière, la voie de chemin de fer longe le fleuve pendant très longtemps. Ce doit sûrement être un beau voyage en train, ou une excursion à la journée.

Mais jugez plutôt en regardant les photos.

Et ce n'est pas fini...

 

La gare de Pinhão.
La gare de Pinhão.
La gare de Pinhão.
La gare de Pinhão.
La gare de Pinhão.
La gare de Pinhão.
La gare de Pinhão.
La gare de Pinhão.
La gare de Pinhão.
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La gare de Pinhão.
La gare de Pinhão.

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Message de la Déléguée générale du Mouvement international ATD Quart Monde

17 Octobre 2016, 07:28am

Publié par Bernardoc

Une nouvelle humanité sans misère verra le jour

« Le plus pauvre nous le dit souvent : ce n’est pas d’avoir faim ou de ne pas savoir lire, ce n’est même pas d’être sans travail qui est le pire malheur de l’homme. Le pire des malheurs, c’est de se savoir compté pour nul au point ou même vos souffrances sont ignorées. Le pire est le mépris de vos concitoyens, car c’est le mépris qui tient à l’écart de tout droit, qui fait que le monde dédaigne ce que vous vivez. Il vous empêche d’être reconnu digne et capable de responsabilité. Le plus grand malheur de la pauvreté extrême est d’être comme un mort vivant, tout au long de son existence » disait Joseph WRESINSKI, fondateur d’ATD Quart Monde.

Au cœur de cette Journée mondiale du refus de la misère, sont présentes toutes les personnes qui font face à la violence de la misère infligée par les privations et par le mépris, toutes celles qui sont chassées d'un lieu à l'autre par les conflits, mais aussi par la sécheresse, les inondations, la faim : quel accueil trouvent-elles tous les jours parmi nous ?

Des frontières se ferment encore plus entre les pays, d’autres invisibles se dressent entre des quartiers et des communautés. Des murs s'érigent entre les hommes, l’escalade vers toujours plus de sécurité pour les uns jette les autres dans une vulnérabilité absolue. Tant de personnes, en cherchant la vie, la risquent et disparaissent sans laisser de traces.

L’indifférence et l’ignorance alimentent les préjugés et les peurs jusqu’à inspirer parfois des politiques publiques qui considèrent les personnes démunies comme des suspects ou des assistés et non comme des détenteurs de droits et de responsabilités.

C'est un gâchis pour les sociétés. Elles se privent ainsi de l’expérience des personnes dont le quotidien est fait de résistance, de courage et de patience pour trouver les chemins qui nous libéreront des divisions et amèneront la paix.

« Dans la misère, on n’est que l’ombre de soi-même, dit ce père de famille d’Allemagne. Pour s’en sortir il faut pouvoir sauter par-dessus son ombre. Mais pour passer au-dessus de ton ombre, tu dois avoir à côté de toi quelqu’un qui croit en toi, plus que tu n’y crois toi-même. »

Et Madame Louise de République Démocratique du Congo explique : « Dans notre Mouvement, on ne trouve pas l’argent mais l’intelligence qui peut aider à sortir ensemble de la misère. Notre objectif, c’est de voir la personne qui est le plus enfoncée dans la misère. On l’appelle, on lui dit : « Lève-toi, tu en as la force ». Je l’emmène avec moi, je lui apprends à porter les charges comme moi, et on continue ensemble dans le travail. On fait en sorte qu’aucune personne ne soit laissée en arrière. Si on suit cette philosophie qu’on applique ici, il n’y aura plus de misère dans le monde de demain. »

Ce combat, que portent Madame Louise et ce père de famille en Allemagne, pour la reconnaissance de la dignité de tous se mène dans bien des lieux.

En France, dans une cité délabrée, des habitants se sont mis ensemble pour repeindre leur cage d’escalier maculée d'inscriptions infamantes.

Au Guatemala, des parents très pauvres ont trouvé la force de parler avec des enseignants, de dialoguer avec le Ministère, jusqu’à obtenir la gratuité de l’école publique.

Dans le monde, à l'initiative du Mouvement ATD Quart Monde, des milliers de personnes ayant l'expérience de la grande pauvreté, rejointes par des fonctionnaires, des acteurs de terrain, des universitaires, ont réfléchi ensemble en croisant leurs savoirs. Leurs travaux ont influencé les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, par lesquels les chefs d’État se sont engagés à œuvrer pour un développement qui « ne laisse personne de côté ».

Le chemin est long pour libérer le monde de la misère. Nous progressons tant que nous gardons confiance dans l’être humain et que nous nous mettons ensemble à l’école de ceux qui résistent depuis toujours à la grande pauvreté, refusant que quiconque soit humilié et déconsidéré. Joseph Wresinski nous a mis en route avec détermination. Comme lui nous continuons à croire qu’« une nouvelle humanité sans misère verra le jour, puisque nous le voulons. »

http://www.atd-quartmonde.org/nouvelle-humanite-misere-verra-jour-isabelle-pypaert-perrin/

à l'occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, le 17 octobre 2016

Isabelle Pypaert Perrin, Déléguée générale du Mouvement international ATD Quart Monde

Et ce n'est pas fini...

 

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La route des vins.

16 Octobre 2016, 13:35pm

Publié par Bernardoc

C'est le premier jour où l'excursion se déroule l'après-midi, après avoir navigué le matin de Barca d'Alva jusqu'à Ferradosa. Nous grimpons donc le long de routes sinueuses jusqu'à un belvédère, São Salvador do Mundo, lieu de pèlerinage où sept petites chapelles, visibles uniquement de l'extérieur, jalonnent un parcours au milieu d'une végétation « méditerranéenne », et d'où nous surplombons la vallée de « notre » fleuve et l'écluse de Valeira.

De là nous poursuivons jusqu'au petit village de São João da Pesqueira (Virginia francisait son nom, mais c'est suffisamment transparent pour que je vous laisse le soin de le faire vous-même) où nous attendait des commerçants sur la place de la République, avec les production typiques lusitaniennes : le linge brodé et les objets en liège, qui ont vu une remarquable extension depuis 2011, au moment où la troïka essayait de mettre le pays à genoux. De belles images, notamment une empreinte stylisée de pied d'éléphant, souvenir d'une ancienne histoire locale.

Il était temps de redescendre vers la vallée, au milieu du vignoble, remarquable par l'implantation des ceps, le long des courbes de niveau, et non pas perpendiculaires à celles-ci comme dans la plupart des terroirs chez nous. Et en chemin, nous nous arrêtons pour notre deuxième visite dégustation de porto, à la Quinta do Tedo, rachetée depuis quelques années par un viticulteur bourguignon. Cette visite était différente de celle de chez Ferreira : ici nous étions tout près du traitement du raisin après la vendange, et non dans les chais de vieillissement.

C'était maintenant l'heure de retourner vers notre bateau, qui nous attendait à Pinhão. Mais avant de rembarquer, nous avons passé un moment dans la gare de cette ville, dont vous verrez le reportage photo après-demain.

Et ce n'est pas fini...

 

La route des vins.
La route des vins.
La route des vins.
La route des vins.
La route des vins.
La route des vins.
La route des vins.
La route des vins.
La route des vins.
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Salamanque.

15 Octobre 2016, 19:14pm

Publié par Bernardoc

Un peu moins de deux heures de route depuis notre lieu d'appontage pour atteindre cette vieille cité qui possède une des plus vieilles universités d'Europe (avec Coimbra, Oxford et la Sorbonne). Nous fûmes accueillis par Tonio, un guide du cru qui, au cours de deux bonnes heures, nous fit respirer l'ambiance de la ville.

Comme dans la plupart des villes espagnoles, le centre était la Plaza Mayor, qui, jusqu'à il n'y a pas très longtemps, se transformait périodiquement en arène pour abriter des corridas. Nous avons quitté cette place sur laquelle se dresse sur un des côtés l'hôtel de ville par la Rúa Mayor pour arriver jusqu'à la maison aux coquilles, qui n'est pas seulement le moyen d'indiquer que l'on est sur la route de St Jacques de Compostelle, mais surtout pour rendre hommage à l'épouse du propriétaire des lieux dont le blason comporte des coquilles. En face se trouve l'université catholique, et comme c'était le jour de rentrée universitaire, le nonce apostolique était là, comme le signalait le drapeau du Vatican.

Notre visite se poursuit par l'université, dont la façade est en train de se refaire une beauté avant de fêter ses 800 ans. Des poutres servant de bancs et d'appuis sont patinées par le temps, probablement depuis l'origine. Nous avons appris que les étudiants pouvaient questionner leurs maîtres à la sortie, et que ceux-ci ne pourraient partir que lorsque leurs réponses auraient été satisfaisantes. Deux détails remarquables : les noms des diplômés peints sur les murs en hauteur, et plus bas les traces laissées par les couteaux que l'on aiguisait sur la pierre blonde.

Nous continuons notre découverte de la ville par les deux cathédrales : la « vieja » et la « nueva » qui communiquent entre elles. La neuve, à peine terminée, fut ébranlée par le tremblement de terre de Lisbonne le 1er novembre 1755 et il fut récemment fait appel à des artistes pour rénover la décoration, et c'est ainsi qu'on peut voir un...cosmonaute sur les frises d'un portail ! De magnifiques orgues en chamade (j'ai appris la signification d'un mot) en font aussi un monument remarquable.

Le repas était prévu dans un restaurant capable d'accueillir plus de 120 personnes, et qui nous offrit, outre un excellent repas, des billets d'entrée pour la Maison Lis, musée d'art nouveau et d'art déco. L'après-midi était libre, et nous choisîmes un tour en petit train ; heureusement que ce n'était pas cher car on n'a pas appris grand chose de plus. Ensuite nous avons visité le musée maçonnique, curieusement dans les mêmes locaux qu'un petit musée sur la guerre civile (ou était-ce le contraire?) et nous avons terminé par la maison Lis, où nous avons rencontré beaucoup de nos compatriotes.

Enfin, en descendant vers le rio Tormes, dont les berges semblent être en voie d'aménagement, nous arpentâmes un morceau du pont romain en attendant le car qui devait nous ramener vers le Vasco amarré sur le Douro, en place pour la descente du fleuve. Une fois là, nous reprîmes l'heure portugaise.

Et ce n'est pas fini...

Salamanque.
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Joyeux Noël !

14 Octobre 2016, 15:19pm

Publié par Bernardoc

 Bizarre ce titre à cette époque-là de l'année, non ? Eh bien, c'est que hier soir nous avons profité du cadeau offert à Noël dernier par nos enfants : une soirée au Café-théâtre des beaux-arts.

Nous arrivons donc une heure avant le spectacle pour un dîner à base de salades, avec apéro, vin à volonté et café. Notre table était déjà retenue, avec notre nom sur un cavalier. Accueil très sympa, décor adapté au thème de la pièce : quatre survivants après le naufrage du Titanic : Les femmes et le ténor d'abord.

Dès avant le début de la pièce proprement dite, deux des acteurs, habillés en marins, font chanter le public, à qui on a distribué auparavant les paroles, Ah le petit 'Tanic, sur l'air du petit vin blanc, et chacun s'en est donné à cœur joie pour cette mise en train.

Ensuite ce fut un spectacle complètement déjanté, à mi-chemin entre une revue de cabaret et une comédie musicale, fort bien enlevé, avec des trouvailles linguistiques et des enchaînements musicaux bien amenés.

Le répertoire musical était très varié et entraînant. Le final nous fit revivre l'ensemble de ces pièces musicales, enfin en raccourci, afin qu'au bout d'une heure et demie nous quittions la salle la tête pleine de ces refrains populaires et intergénérationnels.

Pour ceux qui seraient intéressés, le spectacle se poursuit jusqu'à la fin de l'année.

Ce fut une bonne soirée, augmentée par la place gagnée par Rose au tirage au sort d'un spectacle au Trianon.

Donc, un grand merci à nos « petits » !

Et ce n'est pas fini...

 

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