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Le blog de Bernard SARLANDIE

Ils n'ont pas bien compris.

23 Février 2022, 14:30pm

Publié par Bernardoc

TRIBUNE. 52 élus appellent à parrainer Taubira pour « donner une voix aux votants de la Primaire populaire » JDD 20 février 2022

Pendant combien de temps va-t-on encore singer les Etatsuniens et nous bassiner avec ce truc importé qui ne débouche sur rien ? Surtout quand cette primaire dite « populaire » relève de la mauvaise foi la plus évidente, le but déclaré étant de tenter d'empêcher Mélenchon d'avoir ses parrainages d'élus (lui dont la candidature ne fut officielle que lorsque 150 000 citoyens l'eurent plébiscité) et d'être une écurie pour Taubira.

Mais nous ne sommes plus en 2002 ! A l'époque le candidat de gauche se défendait d'avoir un programme socialiste, ouvrant ainsi la voie royale à Chirac. Et vingt ans plus tard, nous sommes en présence de deux programmes de gauche travaillés et aboutis : L'avenir en commun et Les jours heureux. Alors pourquoi vouloir propulser une candidature de division, qui rivalise en intentions avec celle de la candidate socialiste, sinon pour favoriser la réélection du président des riches qui ne fera qu'amplifier les catastrophes sociales qu'il a initiées au cours des cinq dernières années ?

En plus, tout comme Macron, Taubira s'est également commise avec Hollande, qui n'a pas vraiment mené la politique pour laquelle il avait été élu.

Donc, rideau !

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Début du SNU : la FERC préfère l’Éducation populaire !

22 Février 2022, 09:56am

Publié par Bernardoc

Le 13 février 2022, des « séjours de cohésion » du Service national universel (SNU) ont débuté, pendant le temps scolaire de la zone C, en concurrence donc avec le temps d’enseignement, disposition sans précédent appelée « articulation avec la scolarité ».

Objectif du gouvernement : 4000 jeunes ce mois et 50 000 en tout pour 2022. Des élèves vont donc être privés de cours alors même que les deux dernières années ont déjà conduit à une perte importante d’accès à l’éducation avec la pandémie Covid. Deux autres sessions sont prévues en juin et juillet. Le ministre de l’Éducation nationale a mobilisé préfet·es, recteur·trices et DASEN, CPE et enseignants pour faire la promotion et l’organisation du SNU ainsi que la quasi-totalité des moyens et agents « Jeunesse » (les CEPJ).

 La FERC CGT se prononce contre l’établissement du SNU depuis son annonce.

 Si pour encore cette année, le SNU ne s’adresse qu’à des volontaires, son but officiel est de formater 800 000 jeunes par an. Surprenant, alors que l’Armée et la Gendarmerie refusent de s’impliquer directement dans ce SNU. L’objectif affiché de former les « futurs citoyens » cache en réalité la volonté d’imbiber la société de culture militaire dans l’espoir qu’infuse, dans la jeunesse, un amour de l’uniforme et de l’ordre. Si le SNU devenait obligatoire, il ne devrait en aucun cas s’effectuer pendant les temps de scolarité, la FERC porte le projet d’une éducation populaire pas d’une éducation militaire.
Au programme, uniforme, morale et précarité Une fois devenue obligatoire, la participation aux séjours SNU donnera droit à un certificat exigé pour passer le bac et le permis de conduire. Les jeunes devront faire des « missions d’intérêt général » c’est-à-dire faire le travail de salariés sans avoir aucun droit ni rémunération.

Le coût du SNU est de 1,6 milliards d’euros cette année, 6 milliards annuels à terme, alors que le gouvernement met à mal la dimension émancipatrice de l’École autant par la suppression de postes que par les effets des contre-réformes Blanquer. Au contraire, nous revendiquons des moyens pour une éducation à la citoyenneté, en particulier dans un contexte de montée en puissance de l’extrême droite.

 La FERC CGT exige l’abandon du SNU avant qu’il ne devienne obligatoire et que les crédits prévus soient reversés à la création de postes statutaires dans l’Éducation nationale, au ministère de la jeunesse et des sports et au financement des associations sportives et d'éducation populaire.

Et ce n'est pas fini...

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Face à la précarité énergétique, exigeons d’autres mesures !

21 Février 2022, 17:54pm

Publié par Bernardoc

Depuis un an, les prix du gaz ont quadruplé entrainant de fait une forte augmentation des prix de l’électricité. Cette situation est la conséquence du démantèlement du secteur de l’énergie et de son ouverture à la concurrence donc à la loi du marché.

L’énergie est un bien essentiel et devrait donc faire l’objet d’une maitrise publique dans le cadre d’un pôle public de l’énergie. Maitrise publique qui doit permettre l’égalité d’accès quels que soient son niveau et
son lieu de vie.

Le coût de l’énergie impacte l’ensemble de la population mais plus particulièrement les plus précaires.

Durant l’hiver 2020/2021, 20% des Français ont déclaré avoir souffert du froid dont 36% pour des raisons financières, selon l’observatoire national de la précarité énergétique. 25% des ménages ont connu des difficultés de paiement en 2021 selon le baromètre Energie-info.

Alors que la précarité énergétique ne cesse d’augmenter, que la rénovation énergétique des logements est à la peine, les bailleurs et plus particulièrement les bailleurs sociaux ont procédé, dans la période, à des réévaluations de provisions de charges suite à l’explosion des prix de l’énergie. Réévaluation allant dans certains cas jusqu’au doublement des charges, mettant ainsi encore plus en difficulté les ménages déjà durement touchés par la crise sanitaire et sociale.

En effet, le bouclier tarifaire annoncé par le gouvernement ne s’appliquait pas quand il existait un intermédiaire entre le fournisseur d’énergie et l’usager final, ce qui est le cas de la majorité des habitations
collectives et donc des locataires du logement social. Selon l’Union Sociale de l’Habitat, entre 1,6 et 2,5 millions de logements seraient concernés.
Et, ce n’est ni le chèque énergie exceptionnel de 100 euros attribué au 5,8 millions de ménages bénéficiaires, ni l’indemnité inflation versée à celles et ceux qui gagnent moins de 2000 euros nets par mois qui peuvent leur permettre de sortir durablement de la précarité.

Face à cette situation et à la montée des colères, le gouvernement a annoncé l’application du bouclier tarifaire pour les HLM et copropriétés. Cette mesure de justice devrait permettre d’éviter une augmentation des situations d’impayés de quittance de loyer et donc conduire à de nouvelles procédures
d’expulsions locatives. Néanmoins, le gouvernement ne s’attaque pas à la racine du problème.

La CGT et son INDECOSA CGT exigent :

la mise en place d’un pôle public de l’énergie et des tarifs régulés pour toutes les énergies ;

que l’énergie soit un bien fondamental et que le droit à son accès soit un droit opposable et donc l’arrêt des restrictions de puissance et des coupures d’énergie ;

la réévaluation du chèque énergie et l’instauration de tarifs sociaux pour permettre aux plus précaires d’assumer les charges d’énergie ;

des augmentations générales de salaire, des pensions et des prestations sociales en commençant par celle du Smic à 2000 euros bruts.

Revendications qui ont toute leur place dans la journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles du 17 mars 2022 et lors des journées de mobilisations européennes pour le droit au logement et contre les expulsions locatives des 26 et 27 mars 2022.

Montreuil, le 18 février 2022

CGT + Indecosa

Et ce n'est pas fini...

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Je ne sais plus lire.

20 Février 2022, 11:27am

Publié par Bernardoc

D'aucuns diront qu'ils le savent bien, et pourtant je m'y efforce.

Je viens de trouver Le mag du Haillan dans la boîte aux lettres d'une association car je ne l'ai pas reçu à la maison. Dans la page de l'édito, je vois une photo ainsi légendée : « La Maire, Andréa Kiss, accompagnée des élu(point médian – je n'ai pas ça sur mon clavier)e(point médian)s du Conseil municipal et des conseiller(point médian)ères(point médian)s départementaux(point médian)ales pour l'inauguration... »

Moi, qui ai tenté d'enseigner la langue française et sa beauté à l'étranger et en France à des élèves en difficulté, je suis désolé de voir comment une institution de la République s'applique à détruire tout ce que, nous, les enseignants, avons eu du mal à inculquer à nos élèves.

Dans la légende citée ci-dessus, où est la logique ? Pourquoi utiliser des formules différentes ? Pour compliquer encore davantage ? On parle de Conseil municipal, n'aurait-on pas pu parles des « élu(point médian)e(point médian)s du Conseil départemental ? » Cela aurait au moins eu le mérite de montrer une certaine maîtrise dans la manipulation dévoyée de notre langue.

Enfin, dans son édito, la maire nous promet une année « riche en projets ». J'essaie de deviner :

    • Le retour à une écriture grammaticalement correcte ?

    • Après une rue au nom d'une officière de l'Armée du salut, une rue Jeanne d'Arc ou Bernadette Soubirous, à moins qu'on préfère, dans le cadre de la politique internationale, une rue mère Teresa ? (Uniquement des noms de femmes seront attribués pendant ce mandat).

    • Une révision démocratique de l'application de la loi sur la démocratie de proximité ? A Bordeaux, les deux élus de « Bordeaux en luttes » ont autant de surface d'expression que la majorité municipale.

Il n'est pas interdit de rêver. Après tout, dans un silence assourdissant, une loi vient de réhabiliter collectivement les fusillés pour l'exemple.

Et ce n'est pas fini...

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Eh oui !

19 Février 2022, 08:28am

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Le père du code du travail.

18 Février 2022, 10:16am

Publié par Bernardoc

Quand on voit le quinquennat Hollande (avec Macron aux manettes) et le détricotage qui se poursuit actuellement, il ne me paraît pas inutile de rendre hommage à Arthur GROUSSIER, dont le nom est inconnu de la plupart des syndicalistes. Pourtant, nous lui devons beaucoup.

Ce petit livre retrace sa vie et ses différents engagements, en quatre chapitres :

    • L'homme politique : né en 1863, ingénieur, il devient le premier secrétaire de la Fédération nationale des métallurgistes en 1890 avant de devenir député en 1893.

    • Le franc-maçon : il fut initié en 1885 par la loge Émancipation et a gravi tous les échelons du GODF jusqu'à devenir Grand Maître à plusieurs reprises.

    • Le temps des épreuves : de la fin du Front populaire à la Libération, avec la sinistre chasse aux francs-maçons développée par Pétain.

    • Les dernières années : douze ans (jusqu'à son décès en 1957) pendant lesquels quasiment aveugle, il parcourait encore la France où il délivrait des discours empreints de sagesse.

Et dire que dans le journal d'aujourd'hui on révèle que les salariés saisissent de moins en moins les prud'hommes, l'avenir n'est pas particulièrement réjouissant pour le monde du travail.

Et ce n'est pas fini...

 

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Dans le cube.

17 Février 2022, 09:36am

Publié par Bernardoc

A côté des expositions picturales, un lieu a été aménagé dans la base sous-marine : le Cube, ainsi nommé à cause de sa forme et de ses dimensions. C'est le lieu de la création contemporaine.

Deux spectacles s'y déroulent successivement : « Recoding entropia », en noir et blanc, assez déprimant, même s'il révèle un art certain dans la création infographique.

Puis, c'est le tour de « Cell immersion », où il n'est pas question de création, mais d'observation microscopique, avec des couleurs magnifiques ; un spectacle enchanteur du vivant !

Et ce n'est pas fini...

Dans le cube.
Dans le cube.
Dans le cube.
Dans le cube.
Dans le cube.
Dans le cube.
Dans le cube.
Dans le cube.
Dans le cube.
Dans le cube.
Dans le cube.
Dans le cube.
Dans le cube.
Dans le cube.
Dans le cube.
Dans le cube.
Dans le cube.
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La St Valentin à Venise.

16 Février 2022, 09:45am

Publié par Bernardoc

Non, rassurez-vous, notre bilan carbone était minime : nous sommes allés aux Bassins des Lumières, à la base sous-marine de Bordeaux. Belle exposition en dix époques encadrées d'un prologue (Monet) et d'un épilogue (Turner). En voici le fil conducteur :

    • Canaletto ;

    • La basilique de san Marco ;

    • Carpaccio ;

    • Le tintoret ;

    • Les palais et la Fenice ;

    • Sacré et profane ;

    • Cinéma ;

    • Le palais des doges ;

    • Batailles et triomphe de la sérénissime ;

    • Véronèse, Les noces de Cana.

Vous avez jusqu'à la fin de l'année, mais ne ratez pas cette évocation de la sérénissime. Et comme pour les autres spectacles, celui-ci débute par les portes de la base qui s'ouvrent sur un sous-marin.

Et ce n'est pas fini...

La St Valentin à Venise.
La St Valentin à Venise.
La St Valentin à Venise.
La St Valentin à Venise.
La St Valentin à Venise.
La St Valentin à Venise.
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La St Valentin à Venise.

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Écho de l'Assemblée nationale.

15 Février 2022, 09:43am

Publié par Bernardoc

Texte de loi N° 4782

Proposition de loi

Article 1er

L’article L. 3231 4 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« À compter du 1er février 2022, le montant du salaire minimum de croissance servant de référence pour le calcul de l’indexation prévue au présent article ne peut être inférieur à 1 827,89 euros brut mensuel. »

Article 1er

Supprimer cet article.

Exposé sommaire :

Cet amendement vise à supprimer l’article 1er de cette proposition de loi, qui prévoit d'augmenter le SMIC de 15 % à 1827, 89 euros brut mensuel.

Notre député a voté POUR la suppression de cet article. Les smicards apprécieront et nul doute qu'ils s'en souviendront au moment de voter.

NB : c'était une proposition de loi du groupe socialiste ; que n'en ont-ils pas fait un projet lorsqu'ils étaient au pouvoir !

Et ce n'est pas fini...

 

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Mobilisation des consomm'acteurs.

14 Février 2022, 08:21am

Publié par Bernardoc

Les fédérations syndicales de l’énergie et les associations de consommateurs demandent l’annulation devant le Conseil d’État de la proposition de la CRE d’augmenter de 44,5 % les tarifs de l’électricité.
Dans sa délibération du 18 janvier 2022, la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) a proposé au Gouvernement de faire évoluer les tarifs réglementés de vente d’électricité (TRVE) d’un niveau extravagant de 44,5 % HT.
Même si le Gouvernement s’est finalement opposé à cette délibération pour mettre en œuvre le bouclier tarifaire annoncé dès l’automne dernier, celle-ci n’a pas été contestée dans ses modalités de calcul par le Gouvernement, lequel a donc pris cette référence pour tenir son engagement de limiter la hausse des TRVE à 4 %.

Les organisations syndicales (FNME-CGT, CFE-CGC Énergies, FCE-CFDT et FNEM-FO) et les associations de consommateurs (CLCV, Indecosa, AFOC, CNAFAL, ALLDC, ADEIC et ULCC) considèrent que la délibération de la CRE, qui porte atteinte à l’objectif de stabilité des prix pourtant prévu par le code l’énergie, est illégale.

C’est pourquoi, elles ont engagé ce jour un recours pour excès de pouvoir devant le Conseil d’État afin de faire annuler cette délibération de la CRE.
Les organisations réaffirment leur attachement au service public de l’électricité et à l’existence de TRVE justes, stables et calés sur le coût du mix électrique français avec l’objectif de limiter la hausse des tarifs à ce qui est nécessaire pour assurer, dans la durée, la sécurité d’approvisionnement électrique de la France et à terme une juste transition énergétique.

Elles refusent en conséquence que ces tarifs soient calés sur le coût des concurrents d’EDF en intégrant une composante de prix de marché extrêmement volatile, corrélée à des facteurs exogènes comme le cours du gaz et exposant désormais les Français aux errements du marché de gros.

Ceci est d’autant plus néfaste aux consommateurs que la réduction des moyens pilotables de production comme le manque d’investissements dans le domaine viendra nourrir structurellement la hausse des prix de marché.

Il est inacceptable de faire payer aux consommateurs le prix du maintien d’une concurrence idéologique, purement artificielle, subventionnée et bien loin des enjeux portés par l’électricité à l’heure de l’impératif climatique.

Paris, le 9 février 2022

Et ce n'est pas fini...

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