Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Bernard SARLANDIE

Qui est Rachel KHAN ?

18 Avril 2021, 15:11pm

Publié par Bernardoc

Elle cumule toutes les tares : métisse polono-franco-gambienne, juive, de gauche et universaliste.

Je l'ai entendue au poste l'autre matin, et quel bol de bon air au milieu des discours nauséabonds décoloniaux et « racisés ». Son dernier livre d'ailleurs, dans un pied de nez, est intitulé Racée, ce qui, en plus, convient parfaitement à une ancienne championne de sprint. Nulle surprise alors qu'elle soit considérée comme traître à la « cause » ! Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle refuse le discours victimaire qui voudrait nous rendre tous coupables sous prétexte que notre peau serait davantage dépigmentée que celle du voisin.

Si j'ai bien compris, c'est ce qu'on appelle la culture « woke », importée des puritains Etats-unis d'Amérique du nord, qui avait déjà mis la France à genoux en signe de protestation, attitude qui n'a rien à voir avec nos traditions (poing levé et drapeau rouge ou noir).

Encore une fois, c'est un fantastique bond en arrière que je me refuse à faire. Je dois toujours être un archéo qui pense que la lutte des classes est ce qui permet de faire avancer le monde, et qu'on a tort d'abandonner trop souvent ce slogan du siècle dernier : « Travailleurs français-immigrés, même patron, même combat ».

Sinon, mais je n'ai encore entendu nul ne le citer, le vrai modèle décolonial me semble être Idi Amin Dada. Mais est-ce bien ce que nous voulons ?

Merci Madame Khan, je vais me précipiter sur votre livre aux Editions de l'Observatoire.

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Bientôt le 1er mai.

17 Avril 2021, 11:33am

Publié par Bernardoc

Depuis plus d’une année, la pandémie liée à la Covid bouleverse la vie, le travail, les libertés individuelles et collectives des populations sur tous les continents.
En France, le 1er-Mai, journée internationale des travailleurs va, une nouvelle fois, se dérouler dans un contexte de crise sanitaire.
La persistance de la circulation des virus est rendue plus alarmante par l’insuffisance des moyens de notre système de santé publique, moyens matériels et humains particulièrement dans les services de réanimation mais aussi dans les établissements hospitaliers, médicaux sociaux ou encore dans les déserts médicaux.

Ce constat indéniable de difficultés d’accès aux soins trouve ses causes dans des choix budgétaires visant à faire toujours plus d’économies. Pour nos organisations, CGT, FO, FSU et Solidaires il est temps de mettre en œuvre un plan d’urgence pour rebâtir un système public de santé à hauteur des besoins.

Le « bout du tunnel » tant espéré est également ralenti par une carence d’approvisionnement en vaccins. L’insuffisance de moyens consacrés à la recherche publique et à la production du médicament n’est pas sans lien avec cette situation de pénurie. Les organisations signataires renouvellent leur demande d’une mise à disposition accélérée de vaccins sûrs et efficaces pour toutes les personnes qui le souhaitent.

Cette crise sanitaire se double d’une crise économique et sociale très grave malgré les dispositifs mis en œuvre et malgré la solidité de notre système de protection sociale.

Pourtant, l’emploi et les salaires sont affectés et pourraient l’être durablement.
L’incertitude quant au redémarrage de l’activité de nombreux secteurs, à l’arrêt ou au ralenti depuis des mois, et aux conséquences à plus long terme, gagne.

De trop nombreux plans sociaux, de restructurations injustifiées, de délocalisations d’activités avec leur cortège de suppressions d’emploi sont en cours. Beaucoup d’entreprises ont pourtant bénéficié d’aides publiques importantes sans aucune contrepartie. Nos organisations exigent leur conditionnalité au respect de normes sociales et environnementales et à la préservation des emplois, tant dans l’industrie que dans les services. A l’éducation nationale, dans les services publics, comme dans les différentes administrations, les suppressions de postes se poursuivent. Il est temps de stopper l’hémorragie par des recrutements indispensables à l’exercice de missions de qualité.

La précarité et la pauvreté gagnent du terrain en particulier chez les jeunes et les salariés fragilisés par des contrats à durée déterminée. De plus en plus, émerge le sentiment d’une génération sacrifiée. Nos organisations demandent en urgence un plan de soutien supplémentaire en direction de la jeunesse.

Au lieu de cela, la réforme de l’assurance chômage, rejetée par toutes les organisations syndicales et qui n’a d’autre but que de faire de nouvelles économies, est poursuivie.

Elle pourrait pénaliser plus 1,7 millions de demandeurs d’emploi, parmi eux les plus précaires et particulièrement les plus jeunes.
Nos organisations renouvellent leur exigence d’abandon de la réforme aux conséquences désastreuses, elles entament des recours juridiques pour faire échec à sa mise en œuvre et se mobilisent, aux côtés des salariés précaires, des intermittents, des saisonniers, intérimaires, etc.
Elles militent pour le renforcement de la protection sociale qui passe également par l’abandon définitif de tout projet régressif en matière de retraites. Elles s’opposent aux velléités d’intégrer au projet de loi de finances de la sécurité sociale, la part de budget de l’État consacrée à l’Agirc-Arrco et à l’Unedic.

Le contexte de crise sanitaire conduit aussi à limiter les libertés et le rôle pourtant essentiel du syndicalisme. Nos organisations combattent toutes les entraves à l’activité syndicale et toutes les atteintes aux libertés individuelles et collectives notamment le droit constitutionnel de manifestation.
Elles condamnent la prolongation sans fin de l’état d’urgence et appellent au retrait des dispositions contenues dans le projet de loi sécurité globale et les décrets sécurité intérieure qui remettent en cause ces libertés.
Le 1er-Mai est une journée qui unit internationalement les travailleurs et travailleuses avec leurs organisations syndicales. Le progrès des droits sociaux et des garanties collectives est conditionné à ce que tous les peuples puissent vivre en paix et disposent des libertés individuelles et collectives indispensables à leur développement.

Nos organisations réaffirment leur soutien aux combats qu’ils mènent avec leurs syndicats pour la justice sociale. Elles dénoncent la répression sanglante qui s’abat sur la population en Birmanie (Myanmar), ainsi qu’à l’encontre du syndicat HKCTU à Hong Kong dont le secrétaire général Lee Cheuk Yan est menacé de prison. Elles agissent pour le respect immédiat des droits démocratiques et syndicaux.

Nos organisations CGT, FO, FSU et Solidaires appellent toutes les travailleuses et travailleurs à se saisir du 1er-Mai, partout en France, pour en faire une journée de mobilisation et de manifestation, pour s’engager avec détermination pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix dans le monde.

Le 16 avril 2021

Et ce n'est pas fini... 

 

Voir les commentaires

Joachim SALAMERO.

16 Avril 2021, 09:52am

Publié par Bernardoc

Ce livre de Souvenirs – Ecrits et Documents vient de sortir. C'est une somme de 352 pages à laquelle il travaillait depuis des mois. Il m'avait dit que j'aurai une surprise. Hélas, la covid l'a emporté le lendemain de son 90ème anniversaire et il n'a pu voir cette superbe réalisation.

Le livre s'articule autour de douze chapitres ; le treizième n'était pas prévu à l'origine puisqu'il regroupe les hommages « in memoriam ».

Le premier chapitre « Dassault Aéronautique Mérignac » est vraiment le moment fondateur du reste de sa vie militante (quoique, il n'a jamais oublié comment en 1936 il accompagnait son père qui apportait des provisions dans les usines occupées). Il entre chez Dassault comme ajusteur et milite à la CGT jusqu'à son exclusion en 1962 ; il devient alors le leader de la CGT-FO (il tenait à l'intégralité du sigle) dans l'usine, avec en particulier la lutte unitaire et victorieuse de décembre 1966-janvier 1967.

Les chapitres suivants illustreront les diverses facettes de son engagement militant :

    • L'indépendance syndicale ;

    • Le corporatisme ;

    • La doctrine sociale de l'Eglise (il était abonné à La Croix pour ne perdre aucune actualité cléricale) ;

    • La Libre Pensée ;

    • Le combat laïque ;

    • Espagne révolutionnaire ;

    • L'internationalisme ;

    • Entretiens, souvenirs, documents ;

    • Le combat pour la démocratie ouvrière ;

    • Les amis, les hommages (qu'il rend) ;

    • 1945 – 2009, quelques repères.

Un ouvrage indispensable pour tous les militants qui se réclament de la solidarité ouvrière.

Mais, et la surprise alors ? Eh bien c'est que je figure deux fois sur des photos à ses côtés (il me baptise (!) même « président » de l'UPF ; « militant » aurait suffi). Apparemment il tenait beaucoup à ce que ces photos fassent partie de ses souvenirs.

Le combat continue !

Et ce n'est pas fini...

 

Voir les commentaires

L'Arabe du futur.

15 Avril 2021, 11:32am

Publié par Bernardoc

Lorsque j'ai vu cet album il y a plusieurs années, je n'étais vraiment pas attiré par ce genre de thème. Et puis j'ai eu l'occasion d'entendre Riad SATTOUF de nombreuses fois à la radio et j'ai trouvé intéressantes ses réflexions sur le tiraillement entre deux cultures. Puis j'ai vu ce qu'il dessinait dans l'album qu'il avait offert à Reporters Sans Frontières.

Dernièrement, alors que je faisais mes courses à Leclerc, j'ai découvert que dans le magasin il y avait tout un rayon librairie (l'espace culturel, situé dans la galerie marchande est fermé). Et lorsque je vois des livres, il est rare que je n'en achète pas au moins un, et donc parmi ceux exposés il y avait le tome 1 de L'Arabe du futur.

Je n'ai pas regretté mon achat, j'ai bien retrouvé l'artiste que j'avais entendu. Ce premier tome se déroule entre la Lybie de Kadhafi et la Syrie de Hafez-Al-Assad (le père de l'actuel), entrecoupé de quelques courts séjours en France. Riad, qui ne parle pas arabe, se sent complètement étranger dans ces pays, y compris au milieu de la famille de son père en Syrie. Il est aussi étonné du comportement de son père, qui n'a rien à voir avec celui qu'il adopte en France.

Ce premier tome se termine par un nouvel envol vers la Syrie, au grand désespoir de l'auteur.

Nous en sommes au tome 5, mais vu le prix (plus de 20 €), je pense que j'emprunterai les suivants à la bibliothèque.

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

 Liquidation de la fonction publique .

14 Avril 2021, 16:49pm

Publié par Bernardoc

C'est le rôle confié par Macron à Amélie de Montchalin, ancienne cadre du privé, formée au parti sarkozyste. Evoquant le statut des fonctionnaires comme une entrave aux recrutements, elle réclamait une « transformation managériale » pour « redonner des marges de manœuvre dans la gestion quotidienne, et donc une forme de liberté dans le recrutement des profils par exemple ».

La machine est déjà bien lancée puisque entre 2005 et 2019, le nombre d’agents recrutés sans avoir le statut de fonctionnaire a augmenté de 49 %.

Mathilde Panot, députée LFI explique que « le statut fait du fonctionnaire le garant du temps long » et il est conçu, « pour résister aux pressions ».

Rappelons que nous devons ce statut à Maurice Thorez lorsqu'il était ministre du général de Gaulle à la Libération.

Et effectivement, il est indispensable que le service public, dans la neutralité qui l'oblige, puisse offrir aux usagers un service de haute qualité, quel que soit le gouvernement. Imagine-t-on les fonctionnaires faisant allégeance à un président ? Cela rappellerait les bien tristes souvenirs de l'état français pétainiste, et les nombreuses radiations qui ont eu lieu concernant les patriotes pendant ces années noires.

Non, même à la retraite, je descendrai encore dans la rue autant qu'il le faudra pour défendre la fonction publique, car comme le disait un slogan : je sui « Fier, fier d'être fonctionnaire ! »

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Racisme pas mort.

13 Avril 2021, 12:50pm

Publié par Bernardoc

« Un non-salarié, titulaire d’un Master 2 en management et commerce international, mais au nom à consonance maghrébine, candidate à un poste chez Uniqlo, sous son identité. Onze jours plus tard, il reçoit une réponse négative. Il se fait alors son propre testing et candidate à nouveau, dès le lendemain, avec un CV identique mais sous l’identité de Julien Molinier. La boîte mail créée sous ce nom plus européanisé reçoit, trois jours plus tard, un courriel de validation de sa candidature lui permettant de participer à la seconde étape du processus de recrutement. Julien a plus de succès qu’Oussama. » in L'humanité du 12 avril 2021

Uniqlo : entreprise japonaise de conception, de confection et de distribution de vêtements

Nous sommes en France, soi-disant « pays des Droits de l'Homme », au XXI° siècle. Comment peut-on continuer à accepter cela ?

Attention, cela n'a absolument rien à voir avec ce que d'aucuns appellent « racisé », ou alors il y aurait des différences entre le niveau de « racisation » (allons-y, néologisons nous aussi). C'est simplement du RACISME (un délit) et cela doit être combattu en utilisant toute la force de la loi.

Ce qu'il reste du code du travail doit être utilisé, et c'est à juste titre qu'Oussama a saisi le tribunal des prud'hommes. Normalement, il ne devrait y avoir aucun problème, et j'espère que l'entreprise sera lourdement condamnée. C'est le vœu que je formule.

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Saint Macron, gloire à toi !

12 Avril 2021, 11:35am

Publié par Bernardoc

Bernard-Henri Lévy : « Il y a […] dans sa passion joyeuse, dans son optimisme juvénile et raisonné, fervent et didactique, quelque chose qui, d’ores et déjà, répond au malaise dans la civilisation française. » (L’Express 8 mai 2017)

Frédéric Mitterrand : « La France va être amoureuse de Macron […] Il va y avoir un sentiment très profond d’attachement, de séduction devant les utopies qu’il met en scène, mais aussi d’émotion devant sa fragilité. » (Le Figaro, 9 mai 2017)

Christophe Castaner : « J’assume cette dimension amoureuse, […] Emmanuel Macron est fascinant. Tout l’est chez lui : son parcours, son intelligence, sa vivacité, sa puissance physique même… » (Le Point 29 septembre 2017)

Richard Ferrand : « Comme de Gaulle, il a une vision. Comme Pompidou, c’est un homme de lettres. Comme Giscard, un inspecteur des finances, comme Mitterrand, un homme d’histoire. Comme Chirac, il est empathique. Il a un vrai intérêt pour les gens. Quand il croise quelqu’un, il passe du temps avec lui, c’est pour ça qu’il est toujours en retard. Mais comme Sarkozy, il est hyperénergique et comme Hollande, il a de l’humour. Ce mélange fait sa singularité. » (Le Parisien 19 octobre 2017)

Bruno Le Maire : « Il se tut, me fixa de son regard bleu sur lequel glissaient des éclats métalliques, comme un lac accablé de soleil dont il aurait été impossible, sous le scintillement des reflets, de percer la surface. » (L’Ange et la Bête. Mémoires provisoires, Gallimard, 2021)

Jean-Michel Blanquer : « Le président a acquis une vraie expertise sur les sujets sanitaires. Ce n’est pas un sujet inaccessible pour une intelligence comme la sienne. » (Le Monde 30 mars 2021)

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Pétain pas mort ?

11 Avril 2021, 14:27pm

Publié par Bernardoc

Extrait d'un message de La santé un droit pour tous.

Quelques éléments à l’occasion des 50 ans du Manifeste des 343 Femmes du 5 avril 1971

La maîtrise de la fécondité humaine constitue un des progrès majeurs de ces dernières décennies. En France, c'est un domaine difficile à aborder, où la polémique fréquente n'aide pas à prendre le recul nécessaire à toute réflexion, où les avis sont très diversifiés y compris chez les professionnel-le-s de santé. Le Conseil de l'ordre des médecins y a développé lui aussi des positions "tranchées" qui n’ont pas aidé à apaiser les échanges. Dès sa création le 7 octobre 1940, il a appliqué avec zèle la «révolution nationale pétainiste» niant tout droit aux femmes et aux couples dans ce domaine. Nous allons dans les quelques lignes ci-dessous rapporter quelques « morceaux choisis ».

De multiples prises de position ordinales, nationales ou départementales, ont alimenté le débat précédant l’adoption de la Loi VEIL en 1975. L'inénarrable Jean-Louis LORTAT-JACOB a souvent été en première ligne. Ses dérapages répétés ne l'ont pas empêché d'être le recordman de longévité pour un président national, de 1970 à 1981.

-en 1971, il répond au manifeste des 343 femmes qui le 5 avril avaient déclaré avoir choisi de faire interrompre leur grossesse : "En observant la qualité nominale des 343 délinquantes, 1'orthographe et la résonnance de leurs noms patronymiques, je me suis rendu compte à l'évidence qu'elles n'apparaissent pas très catholiques."

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Une belle affiche du Secours Populaire

10 Avril 2021, 14:52pm

Publié par Bernardoc

Tout est dit !

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Tout au long de la vie.

9 Avril 2021, 15:16pm

Publié par Bernardoc

Les jeunes adultes sont de plus en plus nombreux à reprendre des études pour obtenir un nouveau diplôme, quelques années après avoir commencé leur vie active, observe le Centre d’études et de recherches sur les qualifications ­(Céreq), dans une étude parue fin 2020. Depuis vingt ans, « ce phénomène continue d’augmenter au fil des enquêtes », constate Alexie Robert, chargée d’études au Céreq. La part de jeunes qui reprennent des études dans les sept ans qui suivent leur entrée dans le monde professionnel est ainsi passée de 14 % pour les jeunes diplômés en 1998, à 23 % pour ceux sortis en 2010, tous niveaux de diplômes confondus.

In Le Monde du 8 avril 2021

 

Le journal paraît s'étonner de cette tendance. Lorsque j'ai commencé ma carrière de prof à la fin des années '70 (avant le minitel – les vieux comprendront), j'avais coutume de dire à mes élèves que le métier qu'ils exerceraient quand viendrait le moment de prendre leur retraite n'était pas encore inventé. A cette époque je ne me souviens pas qu'il y ait eu de COP (Conseiller d'Orientation Psychologue) dans mon CET (-->LEP-->LP). C'était à nous, l'équipe éducative, réduite, d'encourager les élèves à poursuivre leurs études jusqu'au bout et à leur faire découvrir qu'ils pouvaient élargir leur options professionnelles.

C'était la même chose que nous pratiquions au CETAD de BoraBora au milieu des années '80.

Mais ces ouvertures professionnelles, je me les suis appliquées à moi-même. La première fut un peu forcée par Jospin qui avait partagé notre corps en deux grades. Réponse syndicale : inscrivez-vous à un maximum de concours pour montrer au ministre que sa réforme n'était pas bonne. C'est ainsi que je suis devenu CPE, et dans la foulée j'ai passé le concours de chef. Et à l'époque, j'ai eu la chance, à chaque fois, d'être formé avant de changer de métier. C'est pour cela que j'ai coutume de dire que, si j'ai passé mes 40 ans de carrière à l'Education nationale, j'y ai exercé six métiers, dans pas moins de dix établissements (sans compter ceux situés à l'étranger): belles occasions de se renouveler et d'éviter la monotonie.

S'il vous plaît, pas de « OK boomer ».

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires